Le sens du mot « mystique »
Pour de nombreuses personnes, le mot « mystique », que l’on retrouve dans l’appellation « Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix », désigne quelque chose d’insolite, d’étrange, d’occulte… Pour d’autres, il s’applique à quelqu’un qui n’a pas le sens des réalités matérielles, qui vit dans une forme d’insouciance, voire d’inconscience, qui mène une vie marginale, au sens d’éthérée. Dans les deux cas, ce mot est galvaudé et dévoyé de son sens véritable, en l’occurrence « qui concerne les mystères de la vie ». Cette définition, qui n’a rien de péjoratif en elle-même, correspond bien à l’A.M.O.R.C. d’une part, et aux Rosicruciens d’autre part.
Le but du Rosicrucianisme
Le mot « mysticisme » dérivant de « mystique », il signifie « étude des mystères de la vie », ce qu’est le but du Rosicrucianisme. C’est ainsi que l’A.M.O.R.C. transmet à la fois un enseignement et une philosophie destinés à mieux comprendre le sens profond de l’existence et à mieux se connaître soi-même, ce qui rappelle naturellement l’adage qui était gravé sur le temple d’Apollon, à Delphes : « Connais-toi toi-même ! », auquel fut rajouté plus tard « et tu connaîtras l’univers et les dieux ». Ce rajout ultérieur a le mérite d’expliciter ce qu’est le but fondamental du mysticisme, à savoir mener une quête de connaissance et de sagesse, non seulement dans son intérêt personnel, mais également dans celui de toute l’humanité.
Le mysticisme rosicrucien
Dans la littérature religieuse, le mot « mystique » est généralement appliqué à des êtres d’exception qui, à force d’ascèse, de méditations et de prières, ont fait l’expérience de l’« Union divine ». Bien que respectable, cette approche du mysticisme est à la fois réductrice et exclusive. En effet, on peut vivre une expérience mystique en dehors de toute religion et sans mener une existence ascétique. Par ailleurs, une telle expérience ne se traduit pas nécessairement par le sentiment de s’unir à Dieu, d’autant que ce sentiment est très subjectif et empreint des croyances de celui ou de celle qui l’expérimente à un moment donné. Rappelons à ce propos que d’un point de vue rosicrucien, Dieu n’est pas un Être anthropomorphique auquel on peut s’unir, mais une Intelligence absolue et impersonnelle avec laquelle il est possible d’entrer en contact l’ombre d’un instant.
L’expérience mystique
Au regard de la philosophie rosicrucienne, une expérience véritablement mystique a un caractère, non pas religieux, mais spirituel. Autrement dit, elle se traduit par des impressions, des sensations et des perceptions qui transcendent celles que l’on expérimente dans la vie quotidienne, que ce soit à travers nos facultés sensorielles ou nos processus mentaux. Indépendamment de son contenu, une telle expérience s’accompagne toujours d’un grand bien-être intérieur et d’une profonde sérénité, et ce, hors du temps et de l’espace. Quiconque en vit une lors d’une méditation ou autre état subliminal perd alors conscience de son corps physique durant quelques minutes et a le sentiment d’être une âme à l’état pur.
La spiritualité rosicrucienne
Quel lien peut-on faire entre « mysticisme » et « spiritualité » ? Pour répondre à cette question, on peut dire qu’un mystique est nécessairement spiritualiste, alors qu’un spiritualiste n’est pas nécessairement mystique. C’est ainsi que les Rosicruciens admettent l’existence de l’âme et de Dieu, au sens qui a été rappelé précédemment. Par ailleurs, ils ne se limitent pas à croire en Lui ; ils étudient les lois par lesquelles Il se manifeste dans l’univers, la nature et l’homme lui-même. Or, nombre de croyants, bien que spiritualistes, ne s’adonnent pas à une telle étude et se “limitent” à avoir la foi, ce qui, naturellement, est tout à fait respectable. Vu sous cet angle, le mysticisme est la plus haute forme de spiritualité, car elle associe croyance et connaissance.
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Merci pour cette explication et les nuances apportées
Dans ce texte on peut comprendre qu’une personne ayant une bonne formation spirituelle finira par mieux appréhender les expériences mystiques vécues, ce qui pourrait l’aider à s’harmoniser avec la réalité.
Être membre de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, c’est, tout en suivant le chemin du mysticisme, se confronter à sa réalisation matérielle du mieux que l’on peut, pour pouvoir atteindre le plus haut pallier qu’il nous est possible de franchir dans la société. Le fait de rêver de temps en temps, comme tout un chacun, n’empêche pas un membre de l’ A.M.O.R.C. de faire preuve du plus grand réalisme s’il y a nécessité, trouvant en lui-même son point d’équilibre. Pourquoi le sentier du mysticisme ? Je cite : « Pour un changement pour des valeurs plus durables… Notre intérêt pour la vie mystique peut avoir une influence sur la vie des autres si nous apprenons à rayonner l’amour, l’harmonie et la paix de l’esprit dans nos pensées. Si nous établissons un haut niveau pour notre propre conduite, à tous moments, cela s’avèrera une bénédiction pour tous ceux avec qui nous entrons en contact. ‘Robert E. Daniels, F.R.C’. » esther melèdje
Sauf à se mentir à soi-même, l’expérience mystique permet de ne plus douter de sa propre nature spirituelle, voire de la dimension suprahumaine de la vie.
Il y a effectivement des stéréotypes très courants pour désigner les « mystiques ». Ce serait apparemment des personnes bizarres, avec des looks étranges, voire hors du commun… Bref le genre de personne qui donne envie de « prendre ses jambes au cou » quoi 😀 …Heureusement ce n’est pas le cas des rosicruciens que je rencontre, qui sont pourtant tous des étudiants des mystères. S’il fallait les décrire, je dirais plutôt qu’ils ont la tête dans les étoiles et les pieds bien ancrés sur terre, parfaitement en harmonie avec leur temps et leur environnement.
L’explication du mot « mysticisme » est parfaite, que dire de plus ? Tout est dit.
Le mysticisme résulte d’une conscience éveillée qui devient capable d’embrasser les deux plans matériel et spirituel composant la réalité du monde, et d’en percevoir tous les rouages invisibles. Comme souligné dans cette publication, c’est par l’étude ces rouages, de ces lois qui gouvernent l’univers et de la nature, que nous pouvons accéder à une forme de transcendance intérieure qui nous permet d’entrer en résonance dans le divin. D’ou ensuite ce sentiment de sérénité et de bonheur ineffables liée à notre âme se mettant au diapason du monde…
Ce qui m’est apparu le plus intriguant dans votre beau texte sur le mysticisme est ce point commun existant entre tous les mystiques, leur approche spiritualiste et non religieuse de la vie. Alors je me suis demandé pourquoi. Pourquoi donc le point commun des vrais mystiques est-il précisément de ne pas se limiter à une approche strictement religieuse ? C’est ainsi que plusieurs points de votre texte me sont apparus plus clairement: les mystères de l’existence, le pourquoi et le comment des choses, l’étude et l’application des lois, l’évolution au milieu des autres, le monde et son champ d’expériences, la compréhension et la connaissance. Il m’est apparu aussi que tous ces aspects essentiels au mysticisme authentique sont soit absents lors d’une approche strictement religieuse de la vie, ou bien placés bien au bas de la liste des exigences du bon croyant. Il me semble clair que le mysticisme authentique est orienté vers un dévoilement progressif des mystères. Mystères du monde extérieur tel que nos sens nous les présentent, mystères du monde intérieur de la psyché. Mystères de l’Être et de sa relation avec les êtres que nous sommes, etc. Il est dit par tous les vrais philosophes que seule l’expérience peut mener à la connaissance, mais aussi que la connaissance véritable vient d’un souvenir et d’un contact intime avec l’âme, comme l’écrivait Platon. Il m’apparaît donc que les dogmes religieux ont comme effet de restreindre l’envergure du spectre des expériences mystiques ou simplement humaines et, finalement, suggèrent subtilement aux hommes de surseoir à toute recherche n’entrant pas dans les paramètres de ceux-ci. Il est dit dans une religion monothéiste que « l’Esprit souffle où il veut ». Cela implique que cet « Esprit » et son action ne puissent pas être confinés dans le moule restreint des dogmes élaborés par un mental humain, si performant qu’il puisse être. Les mystiques de toutes cultures, langues ou religions expérimentent une partie de la liberté de l’Être, et c’est cette liberté qui apparaît si dangereuse aux yeux des religions institutionnelles.
Quand nous sommes enfants, nous posons spontanément des questions ‘pourquoi’ ceci ou cela, des questions qui font sourire la plupart des ‘grands’ qui nous entourent. Pourquoi ? Parce qu’ils ne savent pas comment expliquer les choses de la vie aux ‘petits’, ou parce qu’ils ne connaissent pas la réponse eux-mêmes, ou… ? Pourtant, c’est le plus beau cadeau que l’on puisse faire aux enfants qui un jour deviendront grands. Les inspirer pour parcourir un chemin mystique sur lequel ils pourront poser avec enthousiasme, toute leur inspiration et intuition, les questions ‘pourquoi’ et ‘comment’. L’enseignement scolaire actuel s’occupe trop à nous mener dans les questions ‘comment’ ceci ou cela, mais ne motive pas à chercher plus loin en recherchant la ‘cause initiale’, réponse aux nombreux ‘pourquoi’.
Heureusement, celui qui se sent motivé et arrive à ne pas tenir compte du ‘qu’en-dira-t-on’, ouvre les portes du mysticisme qui de soi mènent vers un chemin de bonheur. Et oui, c’est tout à fait compatible avec une vie active et je dirai même complémentaire, car elle donne la force intérieure dont nous avons besoin tous les jours. La compréhension de l’Univers, des lois naturelles et cosmiques qui expliquent la Vie, ont des limites, mais quand on accepte la vérité qu’il y a encore autre chose qui nous dépasse, il est en effet possible d’aller à l’encontre du divin qui est en nous et autour de nous.
Le tout est de pousser cette première porte, qui s’ouvre vers un univers avec d’autres portes, encore et encore, un monde à la fois confrontant par sa réalité terrestre et aussi tellement inspirant de par sa beauté, sa simplicité et sa clarté. Un univers auquel on ne s’attend pas, mais qui nous attire à toujours vouloir aller plus loin, en savourant chaque pas et en mettant un pied devant l’autre en toute conscience. Le tout c’est d’ouvrir aussi chaque porte miroir, celles qui s’ouvrent en nous, chaque réponse à un ‘pourquoi’ nous raconte un peu plus ‘qui nous sommes’ et surtout ‘qui est Dieu et où le trouver’.
Le mysticisme est à mon sens, la colonne vertébrale d’une vie équilibrée et épanouie. Loin d’être des marginaux, les mystiques sincères tels que peuvent l’être les membres de l’Ordre de la Rose-Croix, possèdent une qualité essentielle devenue trop rare dans notre société humaine actuelle : ils sont encore capables de s’émerveiller.
Aujourd’hui, trop de personnes sont émotionnellement et intérieurement stériles devant la beauté du monde et de la vie. Ce faisant, ils bâillonnent littéralement leur âme, cette étincelle la plus profonde et la plus intime de leur personnalité, cette petite voix de la conscience qui ne demande pourtant qu’une chose : nous susurrer des conseils pour rendre notre vie plus heureuse et plus épanouie.
Le mysticisme, loin d’être confus ou abscons, est en fait la recherche d’une compréhension affinée de la réalité de l’existence, de son origine et de sa destinée qui s’appuie sur l’exemple de l’Univers et de la Nature. Or, l’Univers est-il hasardeux ? La Terre inverse-t-elle sa course d’une journée à l’autre ? L’attraction suspend-elle son effet de temps en temps ? Les feuilles des arbres se mettent-elles spontanément à tomber en été ? Bien sûr que non, car ce monde est ordonné, logique ; il poursuit de surcroît un plan évolutif dont la destinée est scientifiquement et philosophiquement évidente : favoriser la vie et la diversité de ses expressions.
C’est pourquoi, un mystique authentique qui par définition s’intéresse au cosmos, à la nature, et aux mystères de l’existence, ne peut chercher qu’une chose : être le reflet au quotidien de ce merveilleux équilibre qui soutient la manifestation de ce monde.
Le corps humain, parfait dans son expression physique, donne à penser qu’au delà de son aspect temporel il existe un lien intemporel qui relie l’homme et le Créateur et qui l’accompagne tout au long du cheminement de sa vie spirituelle
Très belle clarification. C’est un travail pédagogique qui aide à mieux comprendre ce concept.
De dire du mysticisme qu’il est la forme la plus élevée de spiritualité est sans doute la plus belle description que nous puissions en faire quant à l’effet qu’il a chez le mystique. En effet, la spiritualité vécue sous forme de croyances n’est souvent qu’un vague espoir tâché de doute. La spiritualité nouvel-âge, pour sa part, s’apparente à une construction dont les fondations sont rêverie, et qui s’écroule à la moindre épreuve. L’étude des mystères se vit au quotidien et son application pratique participe véritablement au bonheur du mystique.
Le mysticisme est ouvert à tout individu, quelle que soit sa religion, car Dieu a créé l’Homme, et non pas un Chrétien, Juif, Musulman ou autre. Son objet est de nous enseigner les lois naturelles et les lois spirituelles que nous sommes tous invités à étudier et à observer pour vivre en harmonie avec nous-mêmes, avec nos semblables, avec la nature et les animaux, ainsi qu’avec Dieu Lui-Même, en tant qu’Intelligence suprême à l’origine de toute la Création, visible et invisible.
Mysticisme, un concept employé parfois abusivement chez nous en Afrique et partout ailleurs…
Je pense que le mysticisme est la voie ultime pouvant aider l’Homme a se connaitre lui-même et à œuvrer pour l’ensemble de l’humanité. Tant que seule la religion, le matérialisme excessif et la science prise individuellement continueront à regrouper le grand nombre d’entre nous, l’humanité continuera à sombrer dans ses malheurs dus à l’ignorance. Le mysticisme doit être perçu comme la voie de connaissance devant être au service de l’Homme pour son épanouissement intégral. La science tout comme la religion doivent ne pas s’en passer pour qu’enfin l’Homme redevienne au centre de toute préoccupation et de toute action pour le bien de tous
Bonjour,
Par analogie, le mysticisme est l’ensemble des clés nous permettant d’ouvrir des portes donnant sur une connaissance approfondie de soi et surtout, sur celle existant depuis la nuit des temps, pour pouvoir mieux comprendre la spiritualité et espérer emprunter les chemins de la philosophie.
Merci
De l’initiation, en passant par l’enseignement des mystères et par les expériences non discutables par le sens commun, chemin d’élévation qui va vers le silence, qui va vers l’ineffable ou l’inexprimable, et permet ainsi accéder à la vision de Dieu pour atteindre l’union avec Celui-ci, les chemins mystiques que nos aînés ont tracé dans les siècles passés s’efforcent d’éviter toute interprétation, préjugé religieux ou idéologique. Les témoignages d’hommes et de femmes qui parvenus au terme de leur quête incitent à se lancer par noble ambition spirituelle sur le sentier de l’amour divin. Le contemplatif est celui pour qui l’envers vaut plus que l’endroit, une autre manière de voir le mysticisme. Cordialement.
Le mystique est en harmonie avec la Terre, la nature, les animaux et les êtres humains de toutes conditions. Mais il est aussi en harmonie avec la Musique des Sphères qui retentit en lui et lui donne force, vigueur et sagesse. Le mystique aime et ne cherche pas à être aimé : il trouve la beauté partout il passe, rien que la beauté en toute chose !
Merci
On pourrait aussi réfléchir sur cette définition courante du mysticisme: « attitude philosophique ou religieuse fondée davantage sur le sentiment et l’intuition que sur la connaissance rationnelle, et qui a pour objet l’union intime et directe entre l’homme et la divinité. » Des scientifiques comme Einstein, des poètes comme Rûmi ou Lamartine ont bien exprimé cette aspiration à l’union avec le divin, quelle qu’en soit sa conception ou sa représentation. Et que dire du Philosophe Inconnu, dont les écrits sont étudiés dans l' »ordre frère » de l’AMORC (l’OMT) ? A mon sens, tout être qui ressent une aspiration mystique cherche à comprendre le divin, non seulement avec sa raison, par l’étude des mystères, mais aussi avec son intuition et son cœur, par des pratiques spirituelles régulières. Quiconque n’a jamais eu soif, quiconque est rassasié, quiconque est sans désir ne peut se dire mystique. On pourrait dire que le mysticisme est une voie totale et que son moteur est le désir.
Bonsoir,
La quête mystique est un savoir-être, qui conduit à un art de vivre apaisant et lucide.
Elle est un peu comme l’harmonie pour les musiciens, les poètes ou les peintres : une partie de soi y travaille et une autre s’y abandonne.
Bien fraternellement.
Le mot « mystique » se traduirait au sens premier, par un mot bantou « Ibanga » (avec majuscule). Il suscite plutôt de l’admiration. Ainsi, être initié aux mystères et recevoir l’Ibanga de Kiranga au Burundi, ou de Kimbirigiti au Bushi(RDC), ou de Ryangombe au Rwanda, le Médiateur entre Imana (Dieu) et les hommes, il s’agit d’un honneur et d’un grand privilège. L’Ibanga (le mystère) entraîne nécessairement avec lui le secret (ibanga, avec miniscule) en kirundi et kinyarwanda.
Ce mot, Ibanga, qui, jadis signifiait et éveillait le sacré, en est venu à avoir le sens de l’exercice des fonctions du pouvoir temporel politique ou religieux.
Comme nous parlons du religieux, disons que dans la religion chrétienne les mystères y abondent, dont le plus grand d’entre eux et qui semble rejoindre celui des bantous d’Afrique, est la « venue du Seigneur dans la gloire », le Grand Mystère de la Foi.
Chez l’africain, en général, le mystère suprême (Ibanga), c’est la voie (Kiranga), que tend l’Etre Suprême (Imana), à l’homme, afin qu’il sorte du commun des mortels et exprimer le meilleur de lui-même, la vertu, la Sagesse d’homme intègre (umushingantahe), pour son bonheur et celui de son entourage, pour sa gloire et celui de Dieu (Imana). C’est cela le mysticisme (Ibanga).
Ainsi, celui qui le pratique vivra-t-il « l’émotion la plus belle et la plus profonde: le sentiment mystique comme l’exprimait si bien Einstein Albert.
Pour un tel africain, tourner en dérision le mysticisme (Ibanga), c’est un parjure, et dénote de l’incapacité à atteindre les plus nobles sentiments et se leurrer soi-même en disant que les raisins juteux hors de notre portée, ne sont pas murs: comme se consolait Ysengrin.
Tout à fait d’accord avec ce texte. Arrivé à un certain moment, le matérialisme ou la religiosité semblent laisser la place à la spiritualité la plus pure, à savoir l’harmonisation intime avec Dieu et la recherche de la Connaissance absolue. Le bonheur véritable, c’est celui que l’on peut donner et recevoir des autres, l’échange dans l’amour, ainsi que recevoir des messages de Dieu et communiquer avec Lui.
Personnellement je ne peux concevoir le mysticisme sans la spiritualité, au même titre que la raison et le cœur, car ils se complètent. A nous de les unifier en toute harmonie. Mais j’avoue que vivre sa quête mystique dans notre société actuelle n’est pas toujours facile, car de temps en temps il est important de pouvoir se retirer du monde bruyant et hyperactif afin d’approfondir ce travail et de se recentrer pour mieux agir au retour.
Cordialement.
Le mysticisme (étude des lois naturelles et divines) peut contribuer à une existence harmonieuse et à comprendre la « spiritualité », différente de la religion.