À propos des univers parallèles

Que sont les univers parallèles ?

La notion d’univers parallèles appartient aussi bien à la physique qu’à la métaphysique. C’est ainsi que certains astrophysiciens pensent que l’univers dont nous faisons partie, avec ses milliards de galaxies, de soleils, de planètes et d’astres divers, pourrait se trouver à l’intérieur d’un univers infiniment plus vaste, formé peut-être d’antimatière. À son tour, ce dernier pourrait faire partie d’un univers encore plus vaste, et ainsi de suite. Pour faire comprendre cette idée qui défie la raison et même l’imagination, ils suggèrent de songer à une sphère formée de ballons ; entre ces ballons, il y aurait de la place pour des balles ; entre elles, il y en aurait pour des billes ; entre ces dernières, il y aurait de la place pour des perles…

Les micros et les macros univers

Selon certains physiciens, ce qui est vrai pour le macrocosme l’est également pour le microcosme. Ils considèrent en effet que les atomes, avec leurs innombrables particules subatomiques (électrons, protons et neutrons, mais aussi bosons, quarks, leptons, etc.), constituent en eux-mêmes des univers parallèles purement corpusculaires ou vibratoires. Ce que l’on appelle la «physique quantique» a notamment pour but d’étudier ces particules et de mettre en évidence les lois qui régissent leur structure, leurs déplacements et leurs combinaisons. Pour cela, les scientifiques utilisent des machines très sophistiquées et se livrent à des calculs extrêmement complexes. Selon eux, les micro univers parallèles pourraient être aussi nombreux et infinis que les macro univers parallèles.

La science-fiction

La notion d’univers parallèles est présente également dans la science-fiction. En règle générale, elle est fondée sur l’idée qu’il existe des dimensions qui transcendent le monde matériel et intègrent les événements qui se sont déroulés sur Terre ou s’y dérouleront. Quiconque se trouve plongé dans cette dimension accède au passé, mais aussi au futur de l’univers, de la Terre et de l’humanité elle-même. Comme vous l’aurez compris, une telle expérience s’apparente en fait à un “voyage” dans le temps. Mais contrairement à ce que laisse supposer les nombreux films réalisés sur ce thème, un tel “voyage” ne peut se faire qu’en conscience, et non au moyen du corps. On ne risque donc pas de se retrouver “prisonnier” physiquement dans tel lieu, à telle époque.

Un règne supra humain

Au regard du mysticisme, l’univers parallèle le plus mystérieux est celui où résident les âmes des défunts. En effet, il est très difficile de concevoir sous quelle forme ou quel aspect elles se présentent alors, et comment elles vivent indépendamment des corps qu’elles animaient. Ce n’est que lorsque nous-mêmes franchirons le seuil de l’après vie, de l’au-delà, que nous saurons précisément ce qu’il en est. En ce qui me concerne, et comme la plupart des Rose-Croix, sinon tous, je suis convaincu que les âmes désincarnées ou non incarnées forment un règne que l’on peut qualifier de «supra humain», lequel réside sur un autre plan, dans une autre dimension, et vit dans des conditions et selon des lois qui transcendent le monde matériel.

Qu’en est-il de l’au-delà ?

D’un point de vue humain, nous avons tendance à penser que les âmes des défunts se trouvent dans un lieu invisible, situé dans un endroit précis de l’espace, quelque part dans le ciel. J’ai plutôt le sentiment qu’elles coexistent sous forme de vibrations occupant une bande “spectrale” qui leur est propre, mais, comme cela est expliqué dans l’Ordre de la Rose-Croix, qui s’intègre dans le Clavier universel des énergies cosmiques. Vues sous cet angle, elles formeraient ensemble un univers parallèle à la Terre, en marge du rayonnement électromagnétique qui l’entoure et que les mystiques désignent sous le nom d’«aura». C’est ce qui expliquerait notamment les interférences qui se produisent parfois entre les “morts” et les “vivants”, interférences auxquelles certains médiums sont particulièrement sensibles.

Lire le texte « À propos du Big Bang »

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Cet article a 10 commentaires

  1. esther melèdje

    E. Schrödinger avec sa théorie du chat quantique dans la boîte, à la fois vivant et mort, tente de démontrer le processus des univers parallèles qui, selon la physique quantique, coexistent. L’univers, la Terre et tous les êtres vivants s’y trouvant le seraient en partie grâce à la mécanique quantique.
    Je cite : « Dans le monde quantique, un objet peut se trouver dans plusieurs états à la fois. Une ‘superposition’ qui, dès lors, lui permet de passer par deux chemins en même temps. Appliqué à la photosynthèse, ce don d’ubiquité quantique permettrait aux électrons excités par la lumière de se propager dans les plantes en empruntant tous les chemins possibles à la fois et sans déperdition. «Science &amp» Vie.

  2. Angélique

    Ceci explique cela. Merci pour cet article et les commentaires intéressants. Cela me rappelle « le Un est en Tout et le Tout est en Un. » En effet, ces merveilleux « voyages » dans le temps, que nous pouvons ou pourrions faire, la nuit ou le jour, sont sans aucun doute plus intéressants et même agréables en les faisant en toute conscience. Peut-être qu’en apprenant à frapper à la bonne porte et à demander avec respect au Cosmique pour pouvoir entrer dans ces mondes parallèles, les portes s’ouvriront. C’est ainsi que sur d’autres plans de perceptions, nous pourrons « voir les voix », « entendre les chants célestes », et surtout en restant sans attentes tout en ouvrant nos propres portes nous pourrons peut-être découvrir l’Inconnu.

  3. Anne-Marie K

    Au-delà des théories et postulats captivants et certes fondés de la science et de la métaphysique, je me permets de proposer une distinction entre les univers parallèles -, qui se situent primairement au niveau de la matière et antimatière disons sur une axe du type horizontale, mais nullement alignées ou linéaires, apparemment déconnectés entre eux -mais le sont-ils vraiment ? -, dans une dimension précise et plus particulièrement dans le système tridimensionnel qui est le nôtre (au-delà duquel – selon Stephen Hawking – « les orbites des planètes seraient instables » et l’ordre nécessaire pour assurer l’existence de ces univers disparaitrait ) et dont l’accès pourrait se réaliser par les trous de ver (dixit aussi Stephen Hawking), – et les plans ou dimensions superposées (comparable au système des poupées russes) dont leur particularité est principalement le niveau dimensionnel, particulièrement au-delà de la 3e dimension et donc de la matière et de la vie matérielle, et dans lesquels on pourrait également trouver des univers parallèles. Ces dimensions proposeraient une ouverture entre elles qui permettrait aussi bien un voyage ou une visite par le biais de la conscience, qu’un « stationnement » après avoir transcendé et quitté la dimension précédente. Est-ce un aspect de l’infini à partir d’un trou de serrure ?
    Revenons dans notre dimension, dans notre univers, sur Terre, dans notre microcosme : nous parlons souvent de gens qui vivent dans leur propre univers, de l’univers des rêves, des songes, de l’imagination. Ne sont-ils pas des mini-univers, que nous pouvons atteindre avec la méditation et la conscience ? Sont-ils apparentés avec les univers macrocosmiques et interdimentionnels ? Ne sommes-nous pas nous-mêmes un micro modèle, une goutte d’eau dans l’océan infini de la création avec les mêmes attributs que l’océan ? Et la conscience, toujours en expansion, ne crée-t-elle pas aussi d’une certaine façon l’expansion cosmique en la découvrant et l’étudiant ?
    Cordialement

  4. Cassien NDAMANISHA

    Le sujet des mondes parallèles est, peut-être, fascinant pour les enfants et ceux qui ont le cœur d’enfants qui ont un grain de lumière sur ce qu’ils étaient avant de venir dans notre monde qui nous occupe et que nous occupons maintenant. Le sujet attire de l’intérêt pour eux, car ils continuent à espérer le rencontrer à travers les révélations qu’ils pourraient recevoir d’un parent, d’un pasteur, un prêtre, un maître d’écoles, un professeur des sciences, etc. Beaucoup meurent avec nostalgie de n’avoir jamais eu une telle révélation. Arrivée à destination, dans l’au-delà, cette angoisse cède la place à la joie des retrouvailles de leur ancien état. Certains enfants ont la chance de revivre cette condition qu’ils ont quitté il y a quelques jours, semaines, mois, années… C’est, en partie, à travers quelques contes, fables, voire cours que leur donnent parents, professeurs, etc. Ils pourraient les revivre davantage consciemment à travers les enseignements pratiques des Sociétés et Ecoles traditionnelles initiatiques comme l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix.
    Un exemple d’un enfant, un beau soir, assis aux côtés de ses parents regardant les flammes dansantes d’un feu allumé au foyer parental, peut faire un rappel fascinant aux adultes que nous sommes aujourd’hui. L’enfant écoute docilement la narration d’un conte ou d’une fable que lui raconte un parent. L’enfant se sent dans les délices d’un transport vers un monde différent de celui qu’il fait habituellement expérience à l’état de veille. Il ne s’agit pas du monde des rêves ou des songes. Car, il ne dort pas, il ne sommeille pas. Cependant, la différence ne réside que dans ce seul fait qu’il ne rêve pas. Sinon, les visions et les sensations sont les mêmes: une impression de bercement, de béatitude et de communion avec des êtres, on dirait des anges.
    C’est l’enfant lui-même qui le dit, lorsque son père inquiet de la perte de son enfant dans des réflexions profondes, longtemps après le conte, pense que son enfant est troublé ou souffre de quelque malaise. Il le questionne:  » Ma fille (mon fils) es-tu malade « ? « Non, papa ! Au contraire, je suis bien là où je suis, plutôt où j’étais et avec qui j’étais ». Etait-ce au deuxième monde ?
    L’enfant s’endort quelque temps après. Au réveil, il raconte à sa grand-mère :  » Nyoku!… (Grand-mère !…) Cette nuit, j’ai fait un rêve, pas comme les autres. Je me voyais voler, légèrement et allègrement. Je survolais de belles plaines verdoyantes. Je traversais une rivière en suivant le cours de ses eaux claires et limpides, comme le ferait un oiseaux. Je pouvais monter les collines sans toucher le sol. A un moment, je me suis arrêté pour une visite d’un lieu qui était comme un couvent, avec ses corridors qui se joignaient en angle droit. Il me semblait familier lorsque je m’y promenais, … Je me suis réveillé pendant un petit moment, puis je me suis rendormi « .
    Sa Grand-mère lui dit :  » Kibondo (Mon enfant), ce rêve signifiait que tu grandis « …
    L’enfant, expérimentait-il le troisième monde consécutif au deuxième, lui-même qui vient après le premier, le monde visible ?
    L’adulte éprouve des difficultés à comprendre qu’il y a dans l’homme, une âme vivante, intelligente, consciente, toute puissante, omniprésente et omnisciente, connectée sur un monde , « un royaume de Dieu », agissant sur des mondes parallèles et vibrants à des taux de plus en plus faibles. Le monde matériel, comme la Terre et ce qu’elle contient de perceptible, serait le plus bas.
    Dire cela à un enfant d’un certain âge ne lui causerait pas de problème de compréhension. La condition est que son précepteur en est une foi renforcée par la connaissance.
    L’enfance est extraordinaire en ses leçons qu’elle peut nous communiquer pour nous apprendre à nous connaître nous-mêmes, tel que nous sommes. Une voie de connaissance dans laquelle la science hésite encore à nous conduire pour un savoir plus ample et l’élimination des effets des superstitions et des dogmes qui sapent l’évolution des mentalités et des consciences des peuples, en particulier, de mon continent : l’Afrique.
    Je ne terminerais pas sans rappel d’une phrase du maître Jésus qui peut susciter les idées de l’existence d’au moins un monde parallèle. Il l’appelle : « le royaume de Dieu » que les enfants ou ceux qui sont comme eux peuvent approcher. « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent », Mt, 10,14 et Mc, 10, 13-16.

  5. Isora

    Certes, en partant de notion même du cœur des atomes pour un au-delà des limites du cosmos ; Albert Einstein répondrait que » l’escalier de la Science est l’échelle de Jacob, il ne s’achève qu’aux pieds de Dieu. » De la quatrième dimension, de ce passage au plan astral, à la porte du ciel qui permet aux âmes de passer dans un au-delà et en réalité de cette « porte des étoiles » vers ce tunnel de lumière où il n’y a plus ni espace, ni temps. L’Au-delà n’est pas nébuleux, il est de nature cosmique. Un beau voyage dans les univers parallèles jusqu’à destination. Cordialement.

  6. Antoine Achard

    Bien qu’ayant lu plusieurs livres écrits par de jeunes et enthousiastes physiciens tentant de nous convaincre à force de formules mathématiques sophistiquées qu’il existe des univers parallèles, comme entre autres exemples l’ouvrage étoffé de Brian Greene « The Elegant Universe », je ne crois en aucune façon qu’il puisse exister quelque univers parallèles que ce soit. Sil n’y a qu’un seul Être, l’Être unique, alors il n’y a qu’un seul univers, soit l’univers unique de cet Être auquel nous participons. D’un point de vue panthéiste l’Univers et l’Être ne sont qu’un seul Vivant. Je crois que les êtres multiples, partout dans l’univers et sous quelque forme physique que ce soit, peuvent expérimenter, selon leur degré d’évolution, les divers niveaux énergétiques (ou hiérarchie de réalités) propre à cet univers unique. Je crois par conséquent que les êtres évoluent et explorent les divers niveaux de cet Être-Univers. Que nous nommions ces niveaux du nom d’univers parallèles ou tout autrement n’est qu’une question de sémantique. Bien entendu ceci n’est qu’un simple point de vue car, honnêtement, comment connaître hors de tout doute l’essence de la nature ultime du monde dans lequel nous vivons ?

  7. Lorelei

    Merci pour cet article qui nous ouvre des les portes de la physique quantique (qui reste un domaine bien abstrait pour beaucoup d’entre nous).
    À la lecture de votre texte, de nombreuses questions me viennent à l’esprit : il ne fait aucun doute que des univers parallèles au nôtre existent, mais est-il possible par un moyen ou un autre d’y accéder consciemment ? Si oui, comment ? Y parviendrons-nous un jour ?
    Les lois physiques de ces univers sont-elles les mêmes qui régissent celui dans lequel nous vivons ?
    Ces univers ne sont-ils pas des « images » du nôtre à d’autres époques ?
    Ce sont là de nombreux sujets de méditations, et sans doute des pistes de réflexions pour les physiciens étudiant ce domaine complexe.

  8. Philippe RC

    Dans l’histoire « récente », la résurgence de l’idée des mondes parallèles est attribuée aux Templiers qui se disaient, entre autres choses, « Gardiens d’une autre Terre ». Mais de quelle Terre voulaient-ils parler ? Celle où nous mène notre subconscient chaque soir par l’intermédiaire des rêves, des rêves mystiques, des rêves lucides, des dédoublements psychiques ? Comment se fait-il que nous puissions recevoir des images, des sons, des odeurs, des sensations, alors que tous nos sens sont au repos ? Ce pourrait-il que nous voguions vers des Terres connues et inconnues ?

    Je pense que les mondes parallèles ne sont pas forcément loin de nous. Au contraire, peut-être sont-ils tous là, simultanément parrallèles au nôtre. Tout comme une radio que l’on positionne sur une fréquence et qui reçoit les informations propres à celle-ci, il suffirait de tourner légèrement la molette pour en capter une autre, et pourtant la radio n’a pas changé de place. Ainsi, la mise au repos de nos sens objectifs pourrait permettre au subconscient de capter d’autres fréquences.

    Le côté souvent incongru de nos songes serait peut-être dû aux filtres qui, lors du réveil, censurent des scènes que nous ne pouvons concevoir.
    Sur un plan plus scientifique, l’idée des univers parallèles ressort de l’étude des comportements des particules subatomiques.

    En effet, une des théories issue de la physique quantique explique qu’une particule subatomique peut se dédoubler ; à l’inverse, plusieurs particules peuvent fusionner pour n’en devenir qu’une seule. Parfois, une particule subatomique en déplacement change même de direction sans raison observable, ou disparaît purement et simplement pour réapparaître ailleurs. En cela, il est possible que chaque particule constituant notre corps possède un homologue quelque part et, dans certaines conditions, ces homologues pourraient peut-être affecter notre manière de percevoir les choses.

    Toujours en s’appuyant sur les observations faites par les scientifiques, on peut supposer que les particules constituants notre corps peuvent momentanément disparaître et être remplacées par leurs homologues ; faisant ainsi de notre corps physique un voyageur continuel de l’espace.

  9. esther melèdje

    Cette explication imagée limpide de la composition de l’univers rend accessible à tous sa compréhension. Merci !

  10. Fabien.D

    Dans le Tableau Universel, inclut dans le « Traité sur la Réintégration des êtres, dans leur première propriété, vertu et puissance spirituelle divine » de Martines de Pasqually, nous voyons plusieurs sphères, la plus grande étant l’Immensité divine.

    Martines nous dit que cette sphère est en continuelle expansion : « L’Immensité divine, au contraire, n’est et ne sera jamais sujette au temps ; elle ne peut pas plus avoir de bornes que n’en ont la pensée et la puissance du Créateur, et, d’après ce que je t’ai dit de cette respectable Immensité, tu dois savoir qu’elle ne consiste que dans la multitude des Esprits que le Créateur émane de son sein ».

    Nous comprenons que cette Imensité divine est en expansion continuelle au fur et à mesure de l’émanation d’Esprits. À mon avis, tout est dans cette Immensité. Notre univers étant une sphère dans la sphère.

    Henri Corbin, quant à lui, nous parle des fils de Dieu : « De ce Vrai Prophète, il est dit qu’il est le Christ éternel (christus aeternus), le Suprême Archange (Archangelus maximus) qui est aussi « fils de Dieu » (filius Dei, non pas au sens nicéen de ce terme), à qui Dieu a confié comme aux autres Archanges une partie déterminée du monde comme lieu de leur règne respectif. À l’Archange Christos a été confiée l’humanité : il est le principe hominum » (« Le paradoxe du monothéisme »).

    Le principe Christique est à ramener au concept de Grand Architecte de L’Univers, Henri Corbin précise que « Dieu a confié (aux Christ) comme aux autres Archanges une partie déterminé du monde comme lieu de leur règne respectif », il y a donc plusieurs G.A.D.L.U. et plusieurs univers.

    Nous voyons là que la notion de « multivers » ou « d’univers parallèles » n’a rien de nouveau et était déja étudiée dans les ordres ésotériques du passé comme dans l’Ordre des Chevalier Maçons Élus-coêns de l’Univers et que ceux-ci possédaient une trés bonne connaissance sur le sujet.

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