« Nous rêvons tous durant notre sommeil »
Nous rêvons tous durant notre sommeil. Il s’agit d’une réalité dont nous avons plus ou moins conscience, mais que la science a démontrée et qu’elle continue à étudier à des fins diverses. Les rêves sont une nécessité, à tel point que médecins et psychologues pensent qu’une personne qui n’en ferait pas sombrerait graduellement dans la folie. Parmi les fonctions multiples qu’on leur attribue (informative, cognitive, curative, projective…), la plus importante est la réactive, en ce sens qu’ils nous servent d’exutoire et permettent à notre subconscient de se libérer de tensions psychologiques qui affecteraient notre santé physique et mentale si elles demeuraient au plus profond de nous.
Les rêves spirituels
Comme cela est expliqué dans l’Ordre de la Rose-Croix, les rêves ne prennent pas tous leur source dans notre subconscient et n’ont pas uniquement une fonction d’exutoire. Certains sont générés par notre âme elle-même et sont donc de nature spirituelle. Ce sont les plus rares mais aussi les plus inspirants, car ils ont un contenu symbolique et même transcendantal. Lorsqu’on sait les discerner et les interpréter, ils nous aident à mieux nous connaître et nous donnent des indications précieuses sur notre état intérieur. Naturellement, cela suppose de les noter et d’en faire le support d’un travail régulier de réflexion et de méditation.
L’utilité des rêves
S’il est possible et même utile d’étudier nos rêves, il faut néanmoins comprendre que leur interprétation constitue un art et non une science, car ils comportent une part importante de subjectivité. Cela veut dire qu’il faut voir en eux des révélations, des impressions ou des indications qui nous éclairent sur notre personnalité profonde ou sur notre vie, mais à l’égard desquelles il faut toujours avoir un certain recul. Gérer et diriger son existence en fonction de ses rêves, comme le font certaines personnes, n’est donc pas raisonnable ; c’est même irresponsable.
« Nul autre que nous-mêmes ne peut interpréter nos rêves »
Un autre point doit être mentionné : certains individus disent être capables d’interpréter les rêves des autres et en font une pratique courante. En règle générale, ils se livrent en fait à une analyse psychologique basée sur le symbolisme que la Tradition accorde à tel ou tel élément majeur du rêve (tel personnage, tel animal, telle fleur, tel mot, tel chiffre, telle couleur, etc.). En réalité, nul autre que nous-mêmes ne peut interpréter nos rêves, car leur signification est liée à notre personnalité, à notre tempérament, à notre vécu, à notre culture, à nos craintes, à nos espoirs… Autant d’éléments qui nous sont propres et qu’aucune autre personne, notamment si elle nous est “étrangère”, ne peut connaître et même comprendre.
Nous devons être attentifs à nos rêves
La plupart des gens pensent que dormir ne sert qu’à se reposer et à se régénérer ; certains considèrent même que c’est une perte de temps. Pourtant, le sommeil est une période très utile, certes pour notre corps, mais également pour notre âme. Il lui permet en effet de se libérer provisoirement des sensations et des impressions liées à l’état de veille et au monde matériel, et de communier en toute liberté avec le monde invisible. Or, c’est précisément durant cette période de communion que se produisent les rêves spirituels. Lorsque l’on a conscience de cela, chaque nuit prend une dimension qui transcende de très loin le seul repos du corps. À ce propos, Jung a déclaré : «Le rêve est une porte étroite dissimulée dans ce que l’âme a de plus intime. » Convaincus de cela, les Rose-Croix sont très attentifs à leurs rêves.
Cet article a 32 commentaires
Permettez moi d’apprécier vos propos. En tout cas je conviens avec vous que l’étude personnelle qu’on fait de ses propres rêves est digne d’intérêt, mais c’est un exercice fastidieux et qui demande donc des efforts.
J’espère que le monde se tournera bientôt vers les rêves, la spiritualité et la quête de la sagesse dans sa majorité. Merci monsieur Toussaint pour votre engagement constant au sein de l’AMORC dans cette optique. Merci à tous les rosicruciens.
Le rêve constitue le miroir à travers lequel on arrive à découvrir la partie cachée de notre être et qui pourrait nous être utile dans la vie quotidienne, surtout sur le plan spirituel. C’est aussi l’un des moyens par lequel le divin qui est en nous arrive à se communiquer avec nous.
Pour moi il y a deux sortes de rêves : les rêves qui relatent dans le plus grand désordre des bribes de ce que l’on a vécu ou de ce que l’on voudrait vivre.
D’autre part, il y a ceux qui sont prémonitoires, élevés, symboliques, inspirés, qui nous montrent le chemin à suivre pour nous parfaire.
De nombreux chercheurs, philosophes, scientifiques, ont été éclairés ainsi.
Par exemple, une série de rêves révèlent à Descartes l’idée d’une « science admirable ».
C’est l’attention particulière que l’on réserve à cette deuxième catégorie qui me semble la plus pertinente pour agir sur notre évolution personnelle.
Ce que je trouve fascinant au sujet des rêves, c’est qu’en fait, sur une nuit de 8 heures de sommeil, nous ne rêvons qu’une toute petite partie (de l’ordre d’à peine quelques minutes), mais que ces quelques minutes peuvent nous sembler une heure, une journée, voire même une éternité.
Les rêves que nous faisons sont aussi, en quelque sorte, une deuxième vie, avec tantôt les mêmes « personnages » que dans la première, tantôt des choses et des personnes qui nous sont totalement inconnues, voire même fantaisistes et appartenant à une autre réalité.
Notons aussi qu’il peut nous arriver d’avoir un rêve récurrent. À mon humble avis, il restera récurrent tant que nous ne lui aurons pas prêté l’attention et notre analyse personnelle qu’il mérite. Car bien souvent ce genre de rêves sont porteurs de messages qui peuvent nous dépasser.
Comme vous le suggérez si bien dans votre texte, l’interprétation d’un rêve est une chose complexe et n’appartient à personne d’autre que nous-mêmes. Tous ces livres sur l’interprétation de nos songes sont autant de pistes pour les chercheurs que nous pouvons être, mais charge à nous de saisir le message que notre subconscient (ou notre âme) veut nous faire passer.
Dans votre texte, il n’est nullement fait mention des rêves que l’on qualifie de « prémonitoires », où se déroulent des événements qui se produisent après. Quelle valeur pouvons-nous leur accorder ? Est-ce juste le pouvoir de la pensée créatrice qui a accompli son œuvre, ou bien l’accès à des capacités supranormales, ou bien juste une simple coïncidence ?
Lorsque l’on rêve d’une chose importante, autrement dit, lorsque le rêve que l’on fait a un caractère informatif, non seulement il est très clair mais en plus de sa clarté et s’il y a nécessité, il se répète dans notre conscience.
Les rêves, une réalité du monde invisible, une expérience réelle de l’âme !
Merci.
j’aime les rêves . ils sont souvent inspirants quand vous vous concentrez en vous réveillant après avoir rêvé.
M. Toussaint j’aime beaucoup vos explications concernant le monde des rêves. J’apprécie particulièrement les points suivants : » Certains sont générés par notre âme elle-même et sont donc de nature spirituelle. » Vous parlez aussi que : » Naturellement, cela suppose de les noter et d’en faire le support d’un travail régulier de réflexion et de méditation. » Puis : » Nul autre que nous-mêmes ne peut interpréter nos rêves. » Je trouve vos commentaires très intéressants. Ils me donnent le goût de reprendre mon habitude de noter mes rêves. Cette discipline est au bout du compte très utile et bénéfique pour nous permettre d’en saisir le contenu et leur spiritualité. Certains sont de nature plus matérialiste, plus terre à terre. Tandis que d’autres expriment la vérité de notre âme et son langage. Il nous faut apprendre à les décoder en les notant et en faisant des liens entre eux. Cela m’amènera, j’en suis certaine, à une compréhension spirituelle plus élevée dans ma vie quotidienne. Cela me permettra aussi d’être un être humain en harmonie avec le Soi divin. Les rêves spirituels sont décodés par notre intelligence du coeur, intelligence qui jour après jour s’efforce de nous élever vers le royaume de l’infini, vers une spiritualité consciente.
Le rêve est la voie royale à la compréhension de soi. Il est important de les noter afin de constater son évolution au fur et à mesure des rêves que l’on fait.
Je vois une multitude de demande d’analyse de rêves. Je tiens à préciser que le rêve isolé n est pas représentatif .
L’inconscient est actif en permanence et il est très fréquent que l’inconscient délivre le message à travers une série de rêves sous différentes formes. Le message est quelquefois l’accentuation d’un phénomène en vous ou la compensation d’un excès.
Tous ces messages cryptés nécessitent un guide expérimenté. Il est inutile de demander l’explication d’un rêve sur le net sans contexte, sans explication des sensations des images et sans suite.
Laissez vous guider. les fruits n’en seront que plus succulents.
Ysa
Il est important « d’écouter son cœur », car Dieu, le Cosmique ou le Très Haut (peu importe comment nous l’appelons) se sert parfois des rêves pour nous « parler ». Ce que nous percevons n’est pas du tout confus mais bien au contraire très claire. J’étaye mon affirmation par un exemple entre plusieurs autres :
– Il y a une trentaine d’années de cela, j’avais un problème très important à résoudre et en rêve, j’ai vu une amie qui le résolvait. J’ai été aussitôt lui rendre visite et lui ai expliqué que je l’ai vu en train d’apporter une solution à mon problème (nous étions jeunes). Elle m’a répondu que cela ne cadrait pas avec la réalité et que pour que cela puisse se concrétiser, il faudrait qu’elle accède elle-même à quelque chose qu’elle n’attend plus (et elle m’a énuméré plusieurs raisons rendant pratiquement impossibles son acquisition et donc la résolution de mon problème).
J’ai réitéré mes propos et lorsque le moment est arrivé, elle a été « sidérée » de me remettre l’objet qu’elle me remettait dans mon rêve. L’humilité et la sincérité nous permettent d’accéder au Divin.
Autrefois, je ne considérais que l’explication scientifique des origines des rêves : notre état de santé mentale et physique. Mais aujourd’hui, et grâce aux enseignements de l’AMORC, leur sens profond m’est révélé : la transmission des messages spirituels que j’ai tout intérêt à écouter.
Dormir c’est honorer le rendez-vous avec son âme. Parfois on la rencontre dans les rêves, parfois non… Tout dépendra évidemment des prédispositions prises avant de se coucher.
Les voyages dans les mondes intérieurs sont des visites du ciel et il en va de même pour vos rêves.
Les rêves ne se réduisent donc pas a de simples messages symboliques en provenances du subconscient,même si beaucoup de gens reconnaissent ce seul rôle…
Les symboles ne constituent en effet que la surface de l’expérience.
Il me semble qu’il faut distinguer plusieurs sortes de rêves: les rêves physiques, les rêves psychiques et les rêves spirituels. Mais quoi qu’il en soit sur cette question il me semble peu sérieux d’ignorer la psychanalyse ou de denier l’inconscient qui est une hypothèque au sens hypothético-déductif de la science qui se vérifie ou non dans une cure, certaines ne donnant pas accès à l’inconscient. A moins de vouloir être has been, on ne saurait ignorer la révolution de « L’interprétation des rêves » (Die Traumdeutung, 1900, edition PUF) relativement à l’oniromancie, avec les deux règles principales que sont le déplacement et la condensation entre le contenu manifeste d’un rêve et son contenu latent.
Le rêve est considéré comme un état de vie ou un autre mode de vie d’une personne malgré que son corps est au repos, ce qui le met en contact avec la vie ou le monde invisible.
En effet, les rêves ont une fonction multiple, par exemple dans le sens psychologique non seulement en tant qu’exutoire de tensions psychiques comme refoulements, stress, craintes, agressions, etc. mais traduisent ou projettent également des désirs et des souhaits de tous types. Ils ont leur propre langage que seulement la personne concernée peut comprendre. Je pense néanmoins que la psychologie peut quelque fois aider à percer certains rêves de ce type et montrer des voies d’analyse et de travail à condition de bien connaitre la personne et de disposer d’une haute dose d’empathie.
Les rêves du type mystique, qui forment une minorité dans la mémorisation, peuvent seulement être interprétés valablement par les personnes concernées, car ces rêves projettent une communication de l’âme avec le plan cosmique. Toutefois je pense que certains symboles sont issus du langage cosmique et donc universels. Quelques-uns sont plus ou moins connus des mystiques. Voilà pourquoi je crois qu’une formation mystique comme celle de l’A.M.O.R.C. peut également nous aider à approfondir l’interprétation des susdits rêves, car elle est un appui important dans l’évolution de l’âme personnalité qui détermine entre autres la qualité de notre interprétation.
Mais avant de commencer à explorer les rêves, il faut d’abord être en mesure de se souvenir exactement et honnêtement de ses rêves (et donc sans les « manœuvrer » dans l’un ou l’autre sens voulu ou préféré), ce qui est déjà une chose bien difficile, voire d’accéder pendant le rêve à un état suffisamment réveillé et conscient afin de vivre le rêve objectivement comme spectateur, comme acteur et comme analyste.
De ce fait je crois qu’il faut rester ouvert et intéressé mais prudent envers chaque interprétation de rêves et endosser la plus grande objectivité et indépendance envers elle.
Cordialement
Le domaine du rêve étant très complexe, il est bien sûr difficile dans un seul article d’approfondir le sujet. Cet article comporte plusieurs points intéressants mais qui, étant trop sommairement développés, risquent de créer chez le lecteur une compréhension erronée du rêve, de son intérêt dans la vie de tous les jours, de même du rôle des professionnels qui travaillent dans ce domaine.
Il faut utiliser notre discernement dans l’application de ce que nous comprenons de notre rêve. Une interprétation inadéquate du rêve peut mener à des actions irréfléchies ou même déraisonnables. Cela pourrait arriver si le rêveur n’a pas la maturité nécessaire et qu’il ne valide pas le message de son rêve par des signes de jour, par exemple, et par sa propre réflexion.
Lorsque le rêveur a installé un réel dialogue entre conscient et inconscient, qu’il a fait un certain nettoyage au niveau du subconscient et au plan émotionnel (c’est le cas de très peu de personnes, il faut l’admettre), alors là, oui, les rêves peuvent jouer pleinement leur rôle et servir de guide dans la vie du rêveur. Mais c’est le fruit d’un long travail.
Est-ce que le rêveur gère et dirige totalement son existence en fonction de ses rêves pour autant ? Même à ce niveau, il est peu probable que les rêves soient tels qu’ils influencent 100% des décisions du rêveur au quotidien… On pourrait dire que les rêves viennent corroborer les grandes lignes des décisions du rêveur dans son cheminement global, mais sans doute pas dans le détail.
« Gérer et diriger son existence en fonction de ses rêves, comme le font certaines personnes… » Que veut dire cette phrase générale ? Savons-nous vraiment ce que font les gens ?
Ainsi, ce qui était à éviter au début de la démarche parce que prématuré (trop se fier à ce que l’on comprend des rêves, alors que dans le fond, on les comprend mal) devient envisageable et même naturel à un autre niveau, car les rêves sont issus d’un niveau de conscience supérieur et le rêveur est en mesure de les comprendre. Le rêveur à ce niveau de compréhension aurait par ailleurs évalué toutes les autres possibilités d’interprétation de son rêve.
Les rêves marquants – ceux qu’on n’oublie jamais – et anciens nous reviennent en mémoire à certains moments de notre existence.
L’interprétation faite du rêve est celle à priori qui est la plus en adéquation avec notre être intérieur du moment ; et à chaque remémoration du rêve, 5 ans, 15 ans, 25 ans plus tard,… chaque interprétation aura une entrée interprétative plus ou moins différente ou nouvelle, car nos conditions de vie, notre conception de la vie diffèrent au fil du temps – plus ou moins puisque de toute façon nous restons fidèles à nous-mêmes et notre nature ne change pas – et pensons donc sous des angles quelques peu différents.
Il me semble ainsi que nous –mêmes ne pouvons dire que l’interprétation d’un rêve à un moment donné soit la bonne et définitive. Le rêve ne connaît peut-être jamais sa vérité.
Ajouté au raisonnement c’est l’intuition qui peut prendre le pas sur l’intellect et que nous pouvons reconnaître ou non à ce moment précis comme servant à la meilleure interprétation.
Le rêve servirait à nous conduire donc mais sur un chemin que seul nous pouvons décider et selon notre propre compréhension de nous-mêmes et de la vie.
Le rêve m’apparaît comme étant de la même nature que le langage dont l’âme userait entre deux incarnations, de la même nature que la langue du Maître intérieur. En m’efforçant à être à l’écoute de ces deux « dialectes » d’un même langage, je crois pouvoir mieux diriger ma vie selon un degré plus élevé de conscience. Bien rares sont ceux à qui je confierais la nature intime de mes rêves et encore plus rares sont ceux à qui je risquerais de confier les impressions perçues par moi comme étant celles venant du Maître intérieur. Celles-ci, de même nature que le rêve de haut niveau spirituel, ne sont-elles pas complémentaires ? En étant à l’écoute de l’être intérieur de plus en plus intensément, je crois qu’il est possible de vivre, de façon intermittente bien sûr, un état de rêve éveillé, où un forme de conscience se superposerait à un autre. Schizophrénique en apparence seulement (cf. C. G. Jung et ses travaux sur les rêves), cette possibilité de communion avec l’autre Moi en nous est à ce qu’il me semble une façon privilégiée d’accroître la connaissance de la véritable nature de notre être. Imaginons le centre lumineux de notre être, le Soi, projetant ses productions spirituelles sur les flots de la mer intérieure inconsciente pour qu’elles puissent aboutir sur les plages du Moi, venant y créer de nouvelles réalités. Peut-être sommes-nous faits des mêmes matériaux dont les rêves sont faits ? (Shakespeare)
Dans l’absolu, le corps et l’âme ne font qu’un et dialoguent à tout instant en utilisant les symboles, dialogue perpétuel, tout en faisant appel à l’intuition, ce qui revient à dire qu’il faut accueillir le rêve tel un message de l’âme. Il faut entrer en relation avec soi-même, décoder le langage des symboles et interpréter le contenu relevant plus de l’intuition que de l’esprit d’analyse, et sur une note d’humour faire de beaux songes prémonitoires, donc de compensation et non de cauchemar, qui se révèlent intolérables, provoquant un brusque réveil de contrainte à une prise de conscience, pour réveiller cette conscience endormie du rêveur, lui ouvrir les yeux et provoquer un choc, au même titre que nos rêves contenant les réponses à nos questions… Cordialement .
Les grandes traditions spirituelles considèrent les rêves comme des «messagers de l’âme». Celle-ci les utilise au même titre que la méditation, pour insuffler son inspiration et susciter la réflexion.
Je crois que nos rêves nous appartiennent parce qu’ils procèdent de la nature même de notre personnalité et de notre vie, lesquelles sont constituées de notre mental et de nos émotions ; en cela je vous rejoins pour dire qu‘à chacun seul revient leur interprétation.
J’ai remarqué qu’il existait des rêves de nature psychologique, des rêves d’évènements naturels majeurs, des rêves de personnages mythologiques ou religieux, des rêves spirituels, relatifs à la vie humaine en général, par exemple la liberté…De tous il n’y a guère que ceux dits psychologiques pour lesquels je me risque d’en faire une analyse.
Pour les autres, joindre le symbolisme pour les comprendre me semble complexe et risqué aussi (irresponsabilité, mégalomanie) ; car selon moi, le symbole utilisé de manière excessive et à tout-va intellectualise peut-être trop le rêve et absorbe son côté subjectif – qui a pourtant son sens – .
D’autre part faire référence systématique au symbole, pour essayer de comprendre les rêves, peut enfermer la pensée ou trop la diriger – parce que le symbole est aussi une fabrication mentale – ou bien l’utiliser avec parcimonie.
Et puis il y a des symboles auxquelles des personnes s’attachent comme elles s’attacheraient à la superstition…
Peut-être que la bonne interprétation des rêves pourrait venir de suite intuitivement ou pas du tout – et pour ce dernier, dans la plupart des cas d’ailleurs !
Que de rêves en réalité parsèment notre existence !
Que de révélations nous apportent nos rêves, que de déceptions aussi !
Mais quel que soit le lot, c’est toujours un envole vers le mystère … au cours de nos nuits paisibles ou agiter.
Celui dont le coeur est pur, sa conscience accomplie son oeuvre bienfaisante ailleurs …
Il peut être également intéressant de réfléchir à l’état de veille – ou du moins ce que nous considérons comme l’état éveillé – ou l’état de la personne réveillée. La philosophie bouddhiste (elle n’est d’ailleurs pas la seule) insiste sur le fait que cet état est également un état de rêve et que, comme dans nos rêves nocturnes, nous vivons ces expériences inconsciemment…… A nous de faire le nécessaire pour essayer de trouver cet « état de conscience » où le rêve s’évanouit pour enfin lever le voile sur la réalité de notre être et de notre univers.
Pendant le sommeil l’âme accède temporairement à la « grande âme universelle ». Elle peut recevoir des messages la concernant (ou concernant autrui) sur un sujet comme la guérison, la résolution d’un problème, une découverte utile à l’humanité, etc. Des écrits en font état.
Il est vrai que le sommeil permet à notre âme de communier en toute liberté avec le monde spirituel. Il y a les rêves « normaux » qui nous libèrent des tensions de la journée, mais le sommeil est également le moment où l’on peut être « contacté ». Cela arrive très rarement (personnellement 3 fois sur 40 ans), mais cela illumine votre vie et vous comble d’une joie intense.
» Un songe est profitable pour celui qui le garde en son cœur, mais un désastre pour qui ne le comprend pas. »(parole attribuée à Tanoutamon-pharaon d’Egypte de la XXVème dynastie, qui régna de 663 à 656 av.J.C. et retrouvée sur une stèle égyptienne.) Effectivement, les rêves sont en étroites relation avec la personnalité de chacun et constituent un pont entre le conscient et l’inconscient (quand nous étions enfants nous les comparions à l’Arc-en-Ciel ou Échelle des anciens dont
les couleurs correspondaient aux catégories de rêves. Intuition, oui pour le songe qui nous donne accès à des sphères très élevées durant le sommeil. Peut-être les rêves servent-ils à nous réveiller, à nous éclairer, à nous illuminer et à nous réconcilier avec nous-mêmes ? Nous renouons avec la vérité de notre être, nous nous éveillons ; sachant qu’il n’est plus nécessaire de le noter, étant gravés dans notre mémoire par notre conscience pour nous guider dans notre quête spirituelle. Sauf bien sûr, lorsque nous n’avons plus besoin de rêver, c’est-à-dire lorsque nous sommes dans un état de parfaite conscience et de vérité pure. Le kaushitaki Upanishad donne quelques détails supplémentaires sur cet état de repliement où l’homme, comme il le fera dans la mort, revient vers son centre. » Quand un homme endormi ne voit aucun rêve, il s’unifie dans le souffle : en lui rentre la parole avec tous les noms, en lui rentre la vue avec toutes les formes, en lui rentre l’ouïe avec tous les sons. » Cordialement.
Le rêve est intime et si personnel que chacun rêve de rêver !
Mais pour être plus explicite, je n’ai encore jamais entendu en parlant autour de moi, que certains rêves soient prémonitoires, je suis pourtant à la retraite, et comme ont le dit, je n’ai pas ma langue dans ma poche. Toute ma vie est heureusement bien réelle, pourtant certains disent que les rêves sont plus vrai que nature et que c’est là le vrai domaine de leur vie. Chacun voit midi à sa porte !
Si tout le monde rêve, tous ne s’en souviennent pas, ou alors c’est très vague et sans importance puisqu’ ils ne s’en rappellent plus. Il est toutefois intéressant d’observer que le rêve, lorsque l’on s’en souvient, est plutôt très proche du réveil, il m’arrive même de me rendormir pour aller voir la suite… et quelquefois, j’ai été surpris du processus car je pouvais entrer dans des détails tels, qu’il m’aurait fallut des pages entières pour le narrer alors que les spécialistes sont formels : On ne rêve que quelques instants. Mais les experts savent-ils ce qu’est un rêve ?
Depuis que je suis gamin, j’ai fait des rêves extraordinaires, la science fiction pure ! J’ai noté la plupart d’entres eux, et de temps à autre le même rêve revient avec les mêmes détails. J’entasse ainsi bon nombre de rêves, mais il n’y a aucune relation entre eux ! Je veux croire qu’un jour un déclic puisse décoder cet entrelacs de rêves tant ils y en a et tellement fournis.
Rêve d’un soir, rêves de toujours, cauchemars et autres chimères, il faut s’organiser et progresser dans ce domaine où les songes et illusions nous font rêver… Par expérience, je sais qu’il y a une certaine incidence entre l’état de veille et celui du sommeil, suite à une journée chargée, qu’elle soit positive ou négative, l’action que l’on aura menée pendant la journée influera sur la nuit et par conséquent sur les séquences de rêve. En effet, si je lis de la philosophie, ou une lecture inspirante, j’ai des rêves en rapport, Je cherche la clé qui pourrait m’ouvrir ou me renseigner sur une voie, un indice, un appel intérieur. Le rêve reste muet si je peux m’exprimer de la sorte, alors que je suis confronté à des situations et un langage qui peuvent remplir des livres à leurs sujets !
Mais je suis en accord avec Mr Toussaint : chacun doit pouvoir interpréter son rêve.
Nul autre que soit peut et doit en comprendre le symbole, lire cette magie qui est en couleurs magnifiques ou les situations sont uniques et ou le personnage central (SOI) est bien souvent un héro méconnu !
Si le rêve fait partie de l’homme, qu’en est-il de l’animal ? Le cerveau est encore un mystère pour le commun des hommes, si on fait intervenir le psychisme, l’âme etc. La vie devient alors un sujet si varié et intéressant qu’il ne faut pas s’y perdre en voulant à tout prie déchiffrer le message d’une nuit. Les grands hommes rêvent, les petits aussi… Rêve ou réalité ? Qui peut en être sûr ? Ce qui est certain, c’est que le rêve est la partie cachée de l’homme, aussi rêvons tout bas.
Bonne nuit.
Interpréter le rêve d’une tierce personne me paraît impossible et guère souhaitable : le rêve est une sorte de lettre ou plutôt, un télégramme codé pour le seul bénéfice du… rêveur ! Le rêve est très différent du songe qu’il nous faut apprendre à différencier.
Papa
Bonjour
Le rêve fait partie de la vie quotidienne de l’homme ; il lui permet d’explorer le monde divin et prendre conscience de son but sur terre.L’homme doit jeter de temps-en-temps un regard sur ses rêves, mais avec prudence. C’est à lui de savoir faire la distinction entre un rêve et un cauchemar.