Les origines de la musique
Comment l’idée de faire, de jouer de la musique a-t-elle germé chez l’homme ? Nul ne le sait. On pense que le fait d’entendre sa propre voix, les chants des oiseaux, les cris des animaux et, d’une manière générale, les sons produits par la nature, ont suscité en lui le désir d’en produire également. Pour cela, une idée, pour ne pas dire une intuition, s’imposa à sa conscience : fabriquer des instruments. D’après les anthropologues, le premier fut une flûte fabriquée à partir du fémur d’une jeune ours. Elle fut découverte dans une grotte située près de Cerkno, en Slovénie, il y a environ 60 000 ans ; elle est percée de quatre trous.
Les instruments de musique
Actuellement, on évalue à environ 64 000 le nombre d’instruments de musique créés par l’homme. On les classe en trois grandes familles : les instruments à corde (guitare, violon, piano…) ; les instruments à vent (flûte, trompette, bombarde…) ; les percussions (tambour, maracas, xylophone…). De nos jours, on les divise en deux groupes : les instruments traditionnels (bombarde, cornemuse, guimbarde…) ; les instruments modernes (guitare électrique, orgue électronique, batterie électronique…). N’étant pas incompatibles les uns avec les autres, ils peuvent être utilisés ensemble au cours d’une même prestation.
« À quoi sert la musique ? »
À quoi sert la musique ? Telle est la question que l’on peut se poser. Je pense qu’elle répond à un désir et à un besoin innés en l’homme ; qu’elle fait partie intégrante de son âme, dans ce qu’elle a de plus divin. C’est ce qui expliquerait pourquoi, très tôt dans son histoire, il s’est donné les moyens d’en jouer. Selon les circonstances, ce fut pour se donner du courage, pour vaincre sa peur, pour contacter les dieux, pour vénérer Dieu, pour exprimer ses sentiments, pour se défouler, pour se détendre et se relaxer, pour méditer, pour atteindre des états transcendants… Autant de motifs qui ont donné naissance à des genres musicaux très diversifiés, parfois même opposés.
Les genres musicaux
On distingue actuellement quatre grands genres musicaux : les musiques d’influence afro-américaines (blues, gospel, jazz, reggae, rap…) ; les musiques populaires de variétés internationales (pop, folk, rock, punk, métal…) ; la musique occidentale (ensemble de la musique créée en Occident entre le XVIIe siècle et les premières décennies du XIXe siècle), qui comporte deux courants majeurs : la musique baroque, dont l’harmonie est dite « confuse », et la musique classique, dite « musique savante », qui respecte les règles d’harmonie. Nous connaissons tous les chefs d’œuvre qui ont été composés par des musiciens tels que Beethoven, Mozart, Jean Sébastien Bach, Schubert, Wagner, Vivaldi, Debussy, etc. Les siècles se sont succédé, mais leurs opéras, concertos, ballets, fugues, requiem… sont toujours écoutés aux quatre coins du monde.
La « Musique des sphères »
Pythagore, auteur de la gamme dite pythagoricienne, considérait la musique comme une émanation du Divin à travers l’homme. Selon lui, elle était indissociable de la « Musique des sphères », qu’il attribuait au mouvement du Soleil, de la Lune, de Mercure, de Mars, de Vénus, de Saturne et de Jupiter. Quant à Platon, il déclara : « La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée ». D’un point de vue rosicrucien, la musique, dans sa plus belle expression, a effectivement une dimension spirituelle. Plus elle est harmonieuse, plus elle agit positivement sur les différents plans de notre être, avec tout ce qui en résulte de positif pour nous. Elle peut donc nous relaxer, nous apaiser, nous régénérer, nous guérir, nous inspirer… Ne dit-on pas également qu’elle « adoucit les mœurs » ? Autant de raisons pour en faire une compagne dans notre vie.
