Réflexion sur la solitude

« Lorsqu’elle est voulue, la solitude n’est ni pénible ni éprouvante. Aussi contradictoire que cela paraisse, elle est alors une présence qui réconforte, apaise et inspire. Mieux encore, elle est une compagnie, celle du meilleur de nous-mêmes. »

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Cet article a 7 commentaires

  1. Martine

    Quand elle est choisie oui ça peut aller. Mais si elle est subie, ça peut être très difficile, peu importe la forme de solitude ressentie, qu’elle soit amoureuse, affective et/où sociale. Parfois il faut beaucoup de temps pour s’adapter. L’idéal étant que ce soit temporaire, car si nous pouvons être heureux tout seul, honnêtement le désir d’aimer et d’être aimé nous fera toujours redescendre sur terre.

  2. Isora

    Psychologiquement, il faut travailler ses relations ; mais aussi la qualité de sa solitude. Il est pertinent de connaître quel type de solitude nous afflige, Nous pouvons ainsi prendre des décisions plus éclaircies sur la manière de lutter contre et garder le moral. Que la solitude et le sentiment d’être seul(e) ne sont pas la ;même chose et ainsi changer les comportements qui nous font sentir mal. Cordialement.

  3. pivoine

    Il y a solitude et (solitude) Pour l’éveillé intérieurement il ressent qu’il n’est pas seul il y a même des dialogues intérieurs qui se traduisent par un contact indescriptible.
    Par contre la solitude des personnes âgées est dramatique, ce n’est pas de la solitude c’est de l’abandon. Pour l’ermite sa solitude est volontaire sur le plan physique il à des visiteurs qui viennent le voir. Et vous, qu’en pensez-vous ?

  4. esther meledje

    Aucune personne sur la Terre n’est jamais vraiment seule, puisque d’un point de vue mystique, chaque être humain représente une petite cellule au sein de laquelle existe une étincelle divine qui est reliée aux autres cellules, l’ensemble formant une plus grande cellule correspondant à la fraternité humaine. Les dépendances volontaires relationnelles et ou affectives que l’on se crée, peuvent, en cas d’éloignement des autres de soi, apporter de la souffrance, et entraîner un manque assimilé à la solitude, à l’inverse, un tel état d’âme peut être subi car provoqué (conséquence d’actions inopportunes d’autres personnes). La seule issue à une telle situation reste en premier lieu le détachement. Cependant, il arrive que l’âme d’une personne ait besoin, à certaines périodes de sa vie ici bas, de se retrouver en tête à tête avec son « véhicule », si cette personne s’écoute et fait le choix de s’isoler momentanément, une telle expérience ne pourra que lui être bénéfique. esther melèdje

  5. Kathy Dauthuille

    Absolument.
    Mais trop vouloir être seul ne signifierait-il pas un manque d’adaptation à notre société ?

  6. Patrickc

    La solitude, conjointe du silence.

  7. Maxime Dos Santos

    La solitude est une pleine disponibilité. Elle nous affranchit de toutes contingences sans en amenuiser la terre d’où elle émerge. Du besoin de solitude, des fausses compagnies qui nourrissent l’appel, favorise l’intégrité, le bon sens lucide, l’abnégation. Se recevoir, faire fructifier les expériences, porter mieux conscience aux processus liés aux expériences. C’est rassembler également toute notre sensibilité pour une meilleure mise en perspectives, ces prises de reculs sont à l’image de l’art de l’archer puisque, pour mieux viser des objectifs atteignables, il nous incombe d’en permettre d’abord la contemplation. Hygiène nécessaire pour agir avec autrui dès lors qu’on s’avise à une meilleure souplesse de corps et d’esprit. Merci pour cette réflexion.

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