Réflexion sur le consumérisme

« S’il est naturel de consommer divers produits pour se maintenir en vie et agrémenter notre existence, le consumérisme est un excès de consommation. Non seulement il rend les gens de plus en plus matérialistes, mais il se développe au détriment de la nature. »

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Cet article a 8 commentaires

  1. Maqowr Iesh

    On doit manger pour vivre mais non pas vivre pour manger…Ieshoua a fait entendre « n’êtes vous pas fait autre que de chair et de sang… N’y a t’il pas dans ce véhicule un esprit qui aurait besoin du pain de la vie? L’eau de la vie vous donnera cette vérité et elle étanchera votre soif. Vivons dans la qualité d’être et faisons fi de la quantité qui enrichisse les fils de Mamon.

  2. Maxime Dos Santos

    Oui, nous compensons par des objets ce que nous ne retrouvons que trop rarement dans nos relations. C’est un vrai sujet important d’en détricoter ses nœuds. Quel sens donnons-nous à l’attachement aux objets qui agrémentent nos vies ? En quel sens avons-nous la nécessité ou l’utilité de ces consommations excessives ? De mon point de vue, l’art d’un lieu passe aussi par un raffinement philosophique car les objets ne doivent servir avant tout qu’a des supports de méditations, bien que pour une majorité d’individus matérialistes, nous nous confrontons à ce qu’enfant nous possédions déjà en ces problématiques. Cela nous invite au partage, à l’osmose, la mise en équilibre des éléments d’un côté et de l’autre de notre boussole intérieure. Je vous remercie pour cette réflexion. Elle s’inscrit dans cette démarche de dépouillement par lequel le pèlerinage, se peler comme une pomme pour atteindre la quintessence, nous y invite. Sobriété heureuse. Fraternellement. MDS

  3. Maxime Dos Santos

    Bonjour à vous, c’est un sujet des plus inspirant. Le consumérisme dans sa définition :

    1.  » Protection des intérêts du consommateur par des associations.

    2. Propension à consommer. »

    D’abord, le consumérisme semble être que trop souvent une compensation affective ou expériencielle. C’est dans un cadre d’intégration sur lequel nous sommes appelés à nous affirmer à la fois en tant qu’individu que comme un corps collectif. Ces appétences à ne s’orienter que sur des futilités dénotent de troubles hérités dans l’enfance ( le manque d’argent, de nourriture, la pauvreté) et malheureusement, cette compensation se répercuté au fil des âges. C’est là où nous sommes appelés à maintenir une direction sur laquelle même le temps n’a de prise car nous investissons en nous-même. D’où la seconde idée qui suggère  » la protection des intérêts ». Oui, car en effet, le nécessaire doit être disponible pour toutes et tous, ne serait-ce que par intérêts économiques, afin d’éviter des guerres idéologiques. Qu’il est très délicat à l’heure actuelle que d’oser parler de consumérisme dans un environnement qui pousse à la consommation par ce que l’on nomme des biais cognitifs. Comme ce cheval attaché à une chaise et qui pense ne plus pouvoir bouger. Cela nécessite alors un certain recul sur nos vies, sur notre propension aussi à protéger les biens, car dans toute approche il existe une ombre au tableau. Oui, nous désirons agrémenter nos intérêts personnels, c’est légitime mais doit ressortir d’un égoïsme sain : que cela renforce la liberté de chacun(e). C’est un appel qui est aujourd’hui lancé, celui du choix mis en relief, conscientisé sur des aspects importants et qui sont très délicat de ne serait-ce se prétendre détenteur de la solution absolue. Peut-être que méditer nous invite à une certaine forme de sobriété, bien que parfois nous consommons des choses dans le simple but du  » au cas où « . Cela rejoins mes réflexions actuelles de la nécessité et de l’utile. Alors, j’en reviens au même point, celui de l’épanouissement, de la réelle connaissance de ce qui nous est favorable, qui se traduit par une meilleure lucidité et un discernement qui s’affute au fur et à mesure que nous prenons recul sur nos choix interpersonnels. Préserver les biens, voilà un principe qui m’est cher. Jacque Fresco le suggère  » Tant qu’il y a profit pour les ressources naturelles, nous aurons des guerres. » Il nous devient de plus en plus nécessaire d’un ordre mondialisé qui puisse réellement asseoir l’autorité naturelle de la préservation saine et sereine. Jacque Fresco nous suggère également que les ressources de la planète devraient être déclarée patrimoine mondiale. Plus qu’une utopie, c’est un enjeu vraisemblablement bénéfique. Dans un proche avenir, nous allons y être confronté et je maintiens mon optimisme à l’évolution car rien ne stagne réellement en termes de problématiques dès l’instant qu’un seul individu en prend connaissance. Aussi, mieux faciliter le discernement c’est œuvrer en ce sens qui caractérise notre présence sur Terre en qualité d’âme en éveil. Je vous remercie et vous souhaite mes meilleurs vœux de paix profonde. MDS

  4. Colette

    Certainement qu’il est temps d’éviter le consumérisme et de soutenir les initiatives qui aident la protection de l’environnement, en utilisant des produits écologiques et durables. Eviter la production de masse et favoriser la production de produits de qualité qui ne doivent pas être remplacés si rapidement. Il est temps d’agir sur le problème et d’éduquer le reste en changeant ses habitudes et à mettre en oeuvre de petits changements dans le quotidien au niveau production, pollution et consommation. Cordialement.

  5. esther meledje

    Si certains produits alimentaires ou destinés à d’autres usages sont vitaux et qu’il est absolument nécessaire d’en avoir en permanence à sa disposition, ce qui autorise presque leur production en abondance, ce qui permet une large distribution à une demande croissante venant de la population en relation avec le rapport qualité prix, une surproduction quel qu’en soit le secteur peut être source de problèmes. En effet, lorsque l’offre est supérieure à la demande et qu’en plus il ne s’agit pas de produits de première nécessité et, devant de surcroit faire face à la concurrence, les produits inondent le marché obligeant les producteurs à les écouler quoi qu’il en coûte, en contrepartie, ceux qui achètent profitent de prix promotionnels pour acquérir quelque chose dont ils n’ont pas utilité immédiatement, c’est un peu le consumérisme. Lorsqu’il est question de denrées alimentaires périssables offertes en quantité dépassant nettement la demande, la conséquence est un surplus à faire consommer en toute urgence au mieux et au pire, à jeter, ce qui fait parler de gaspillage alimentaire. Pour remédier un peu à une telle situation, il doit y avoir une régulation de l’offre et de la demande mais surtout, on doit essayer de réduire le plus possible la concurrence déloyale. esther melèdje

  6. pivoine

    La question delicate est de savoir pourquoi notre époque est dans la (surconsommation)

  7. Laurent.B

    Le consumérisme est le mal de nos sociétés modernes. Le matérialisme la nouvelle religion de l’Occident, sponsorisée par Coca-Cola et les différentes marques des USA

  8. Sainthenrimichel

    Je suis totalement d’accord sachant que dans la plupart des cas les gens ne savent même pas pourquoi ils consomment autant, et c’est sûrement parce que c’est une culture fille du capitalisme notamment avec l’avènement de « l’American Way of life » après la seconde guerre mondiale

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