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Cet article a 6 commentaires
Il suffit pour s’en convaincre d’aller dans des régions où vivent beaucoup de riches comme la Silicon Valley en Californie : c’est dans ces zones qu’il y a aussi le plus de temples ou lieux de méditation.
Ce qui est fascinant avec le matérialisme, c’est son pouvoir d’enseignement. Il attire fortement quand on n’en a pas assez pour vivre décemment, mais sa quête effrénée nous fait découvrir les cycles d’abondance et de pénurie qui témoignent de son caractère éphémère. Alors, on cherche des supports plus solides qui mènent inévitablement vers la quête des profondeurs ou la spiritualite.
Il n’y a pas de plus grand obstacle au cheminement spirituel que d’être totalement obsédé par la quête des plaisirs matériels. Il est impossible de posséder réellement quoique ce soit, puisque tout est sujet au changement et nous souffrons parce que nous nous attachons ; d’où cet équilibre à trouver dans sa vie intérieure et extérieure que chacun révèle par son intelligence, sa volonté et surtout par son discernement, dans cette société de consommation qui est un écran qui voile les choses essentielles de la vie. Cordialement.
La peur de l’inconnu du monde spirituel pourrait expliquer le besoin d’avoir les pieds sur terre jusqu’à ce que certaines épreuves nous donnent envie d’oser aller plus loin. Pour les uns c’est « l’appel » et pour les autres c’est la recherche.
Tout à fait d’accord avec Pivoine il faut un équilibre en toutes choses, de la tempérance
Tout excès est un déséquilibre. Le matérialisme, comme la folie de dieu,
La sagesse c’est la Voie du milieu.
D’aucuns vous diraient que si l’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue, mais, cette affirmation n’est proche de la vérité qu’à cette condition : que ce soit de l’argent venant apporter un équilibre financier de la gestion matérielle dans l’organisation d’ensemble d’une vie et non, une déviation « maquillée » d’une fuite en avant, d’une course folle vers un matérialisme effréné. Beaucoup se sont fixé comme objectif de vie de devenir les plus riches en matière de possession de biens dans la société dans laquelle ils évoluent et font de l’argent leur maître, au point où ils oublient parfois pourquoi ils consacrent une grande majorité de leur temps à la dévotion à ce qu’ils recherchent et font penser à ces alcooliques qui, quand on leur demande pourquoi ils boivent, répondent, qu’il le font pour oublier, et, à la question de, pour oublier quoi, disent pour oublier qu’ils boivent. La plus grande valeur au regard et à la compréhension de telles personnes n’étant représentée que par une très grande richesse matérielle, il est normal qu’à un moment donné de leur vie, malgré toutes leurs richesses cumulées, elles ne soient pas heureuses parce qu’elles auraient pendant tout ce temps négligé l’aspect spirituel de leur être qui, lui aussi a besoin de sa nourriture, de sa part de richesse qui leur apportera un équilibre sur tous les plans de leur être. C’est donc une très bonne chose si le matérialiste a une croyance en Dieu, parce que, ce qui arrive souvent, c’est que matérialisme rime avec athéisme. (esther melèdje)