À propos de la non-violence

La société est-elle de plus en plus violente ?

La plupart des sociologues s’accordent à dire que nous vivons dans une société de plus en plus violente. Depuis les années 1960-1970 le nombre d’assassinats, de crimes et d’agressions en tous genres n’a cessé d’augmenter dans la plupart des pays. Par ailleurs, les écoles, les collèges et les lycées sont désormais touchés, à tel point que certains d’entre eux sont désormais placés sous surveillance policière. Beaucoup s’interrogent sur les causes de cette situation à la fois dramatique et préoccupante. Nombre de raisons, fondées au demeurant, sont évoquées : misère sociale, sentiment de frustration, impression d’insécurité, échec scolaire, etc.

Les causes de la violence

Comme nombre de Rose-Croix, je pense que la cause majeure de la violence est la violence elle-même, laquelle est exaltée à la télévision et au cinéma, sans parler d’internet et des jeux vidéo. Il me semble évident que cette violence “gratuite“ et virtuelle ne peut qu’entretenir et développer celle qui sévit quotidiennement dans la société, à tel point que certains crimes et délits s’inspirent de scènes vues au cinéma, à la télévision ou sur internet. Prétendre qu’elle sert d’exutoire et évite le passage à l’acte, comme le prétendent certains psychologues, est pour moi un non-sens qui ne fait que la justifier et la banaliser, d’où la situation actuelle.

« Pour éradiquer la violence… »

Pour éradiquer la violence, il ne suffit donc pas de lutter contre les inégalités, les discriminations, les frustrations, les échecs, etc. Il faut également faire en sorte qu’elle ne soit plus aussi présente dans les films et autres supports vidéo, d’autant que les techniques numériques permettent désormais de rendre très réalistes les scènes de crime, d’assassinat, de tuerie, de viol…. Certes, nul n’est obligé de regarder ce genre de films ou de s’adonner à des jeux violents, mais dès lors qu’ils sont proposés au grand public, on doit bien se douter que des milliers, voire des millions de personnes (adultes, adolescents et enfants) le feront, avec tout ce que cela comporte de négatif pour eux-mêmes et pour la société. Que dire également de la violence fictive ou réelle qui gangrène les réseaux sociaux ? 

L’importance de l’éducation

Malheureusement, la violence est devenue un produit marketing qui a fait d’elle une culture. Le seul moyen de l’éradiquer, en supposant que cela soit encore possible, est de promouvoir une culture de la non-violence. C’est ce que Nicolas Roerich, membre éminent de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, préconisa à travers ses écrits et ses discours au début du XXe siècle. Cela devrait se faire dès le plus jeune âge, au sein de la famille et de l’école, ce qui pose tout le problème de l’éducation. Hélas, celle-ci est depuis trop longtemps en perdition dans le monde entier. Il est grand temps que les parents (et grands-parents) se ressaisissent dans ce domaine et réinculquent à leurs enfants (et petits-enfants) les valeurs indispensables à la vie en société, parmi lesquelles le respect de l’autre et le non-recours à la violence.

D’une manière générale, il faudrait que les adultes donnent l’exemple d’un comportement non-violent, tant au sein de la cellule familiale qu’à l’égard des personnes qu’ils côtoient ou rencontrent dans leur vie sociale. Cela suppose qu’ils se montrent aussi calmes et paisibles que possible au quotidien, et qu’ils s’évertuent à réagir tout aussi calmement et paisiblement en cas de provocation, voire d’agression. Cela implique également qu’ils condamnent la violence sous toutes ses formes, y compris verbale et écrite, comme c’est trop souvent le cas à travers les réseaux sociaux.

Lire le texte « Appel à la non-violence »

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Cet article a 37 commentaires

  1. Mickael

    Bonjour à vous, je suis d accord sur le faite que moins tous pas par l éducation et l environnement qui peuvent être la clé quelque soit les stimuli . Mais de nos jours il y a bien trop de violence et de sex et plus de valeur etc … L école à quoi sert elle de nos jours c est je pense par la que nous devons commencer . Car il n y a plus de pédagogie à l école ils veulent créer des moutons. C est notre responsabilité de faire notre possible pour pallier à toutes ses problématique avec nos jeunes en collaboration car ils sont bien plus brillant que l on pense . Et pour moi la petite pillule des tdah cache surtout une incapacite à nourrir c est cerveaux en effervescence 😉🙏🙏 . Merci pour l article . Car il y a urgence d agir vite dans se domaine . Bonne journée

  2. Dany

    Je ne suis pas certain que l’on puisse éradiquer la violene sur notre planète évolutionnaire compte tenu du caractère très spécifique de celle ci, du « libre choix » mais on pourrait la canaliser; La nature humaine étant capable du pire comme du meilleur espérons que le meilleur vaincra.
    Depuis que l’humainté a été doté d’un égo et du libre choix, il lui est très difficile d’arriver à la maîtrise de la vie.
    Dire que la violence est liée à la nature des films au cinéma, des jeux vidéos, des réseaux sociaux ou autres est un raccourci que je ne partage pas en totalité et qui n’est pas la seule raison à mon sens.
    Pour ma part, l’éducation scolaire ou familliale sont les premières causes de cette dérive de nos sociétés.

    La violence commence ou s’arrête l’intelligence.

  3. pivoine

    L’arme la plus puissante qui déclenche la violence est la psychologie,
    Dans son livre (l’empoisonnement mental) le docteur H Spencer Lewis dénonce les
    méfaits de cette manipulation en expliquant le mécanisme. qui peut s’appliquer à de
    nombreuses circonstances de la vie. La technologie moderne par la TV les réseaux sociaux
    en est un vivant exemple.

  4. Colette

    Pendant les guerres où la violence est légitimée par la nature même de celle-ci, s’impose aujourd’hui une violence protéiforme qui va de l’attentat mortifère aux mots qui blessent l’âme, alors que nous sommes mieux instruits des choses de notre univers, que nos vies disposent de connaissances toujours plus nombreuses, toujours plus maîtrisées, la violence ne cesse de se reproduire comme aux temps les plus reculés avec l’appui et la duplicité de la technologie et des sciences sociales. Notre époque dite moderne ne sait combattre ce fléau d’aujourd’hui. Le catalogue des violences est bien trop long et évolutif pour en faire une liste exhaustive ce qui deviendrait une manière d’exister pour certains. L’appel à la non-violence serait le remède efficace pour voir ainsi émerger une société d’engagement pour éviter toute violence. Bien cordialement,

  5. bolcato olivier

    Il s’agit de communier avec ce qui au plus profond de notre être n’est que non violence !

  6. Filos

    “Uwusenya urwiwe, bamutiza umuhoro”: Sagesse?

    “Uwusenya urwiwe, bamutiza umuhoro” [Celui qui détruit le sien (son foyer, son monde), on lui prête la serpette »], un proverbe africain. A voir de loin, on pourrait dire que ce proverbe véhicule une certaine ironie, oui, mais une ironie du sort. Il s’agit de l’humour de sieur Samandari qui coupe la branche de l’arbre sur laquelle il est assis. Impensable, mais vrai! Il s’agit aussi d’un conseil empreint de beaucoup de compassion et de leçon à tirer d’une action jugée irréfléchie, inhumaine et folle. A l’heure actuelle, on voit un monde, y compris le monde « civilisé » qui se détruit follement et cela en commençant par son propre foyer. L’acteur en chef accepte sans réfléchir. Des gens lui prêtent la serpette, même s’il n’a pas assez d’adresse pour s’en servir. Vient un autre, et lui montre comment on fait, ce qu’on n’avait jamais vu auparavant. C’est fou ! Car, dans le passé, nos Anciens prêtaient seulement la serpette, mais ne vous montraient pas comment faire ou comment on fait. Ils vous savaient, en effet, assez habile en main. « Inama isumba ingimba » (« un conseil, un dialogue veut mieux que la barbarie, la force »), dit la Sagesse africaine.

    Lorsqu’un conflit éclate quelque part, la première idée aurait était de demander un conseil d’abord en soi-même, engager un dialogue franc avec la soi-conscience et enfin écouter les conseils en se souvenant que « Umutwe w’umwe utigira inama » (« la tête d’une seule personne ne peut pas tenir un conseil, une réunion »), Sagesse africaine.

    Lorsqu’on prononçait un proverbe, on le faisait les enfants présents. « Nta wuca umugani, abana basinziriye » (« on ne prononce pas un proverbe, les enfants endormis »), dit un adage africain. Les enfants, avenir de demain, convoient la Sagesse des maximes jusque loin dans le temps et l’espace. Chacun d’entre nous a un enfant sage en lui. Puisse cet enfant transmettre le message à l’autre enfant de ceux-là qui détruisent leur propre maison ou qui coupent la branche de l’arbre sur laquelle, ils s’asseyent et sur laquelle nous asseyons tous !

  7. Philippe Sicard

    il est surprenant que l’on puisse penser que la publicité et sa répétitivité incitent à acheter, et que cette dernière dans certains films, jeux et vidéos, ne soit vue que comme un exutoire sans autre conséquence… Si besoin est, le sport par exemple, est un exutoire à privilégier ; il contribue à l’équilibre physique, la maîtrise de soi, le respect de règles et de l’adversaire ; il est un complément utile à la démarche intellectuelle et un outil contre la passivité…

  8. Philippe RC

    Au delà des violences physiques que biensur je condamne, nous devons également considérer celles qui, invisibles, gangrènent notre société.

    La violence psychologique à l’école, au travail, dans l’intimité des familles, des couples…

    Comme beaucoup d’entre nous le savent, les mots font parfois plus mal que les gestes. Harcèlement, moquerie, campagnes de dévalorisation et de dénigrement… Il suffit que quelqu’un ne soit pas conforme aux standards de la société pour être ciblé. Il y a aussi les violences que nous nous infligeons à nous-même, nos peurs, nos angoisses, nos doutes ont de violentes répercussions sur notre bien-être physique et mental.

    N’avons nous rien appris du passé, ou avons nous juste une fâcheuse tendance à oublier ?

    Enfin, pour rebondir sur la référence de M. Toussaint à Nicolas Roerich, grand promoteur de Paix, je vous propose de prendre connaissance de cet intéressant document d’archive à son propos. || https://www.bibliotheque-rose-croix.org/correspondance-nicolas-roerich-rose-croix/

  9. Jean-Guy

    En lisant ces quelques lignes auxquelles je souscris totalement, je ne peux m’empêcher de penser aussi aux formes de violences plus sournoises, celles qui se sont revêtues de normalité et d’habitude, et sur lesquelles nous fermons les yeux… Le système économique actuel est d’une grande violence car il développe un individualisme et un égoïsme qui génèrent toujours plus de pauvreté… Voir quelqu’un qui nous est cher mourir d’une maladie bénigne simplement parce qu’on gagne trop peu pour le soigner, est aussi d’une grande violence… Élever, torturer des êtres vivants, pour pouvoir « manger de la viande » ou plus simplement pour se divertir (corrida, chasse, vénerie) fait tourner les engrenages mortifères d’une violence extrême, que pourtant nous jugeons légitime… Et l’humanité n’est-elle pas violente dans cette exploitation immodérée de la planète ?

    La violence ne s’éteindra que lorsque l’être humain regardera le monde avec les yeux d’une conscience éveillée et sensible, et qu’il laissera son cœur guider sa conduite et ses mœurs. La compassion et l’empathie deviendront alors les deux piliers d’une nouvelle société, plus juste, plus heureuse, où la bienveillance deviendra une évidence éthique et morale qui fera partie intégrante de l’éducation. Comme le chantait Daniel Balavoine dans sa magnifique chansons « Tous les cris, les SOS » : « Contre le passé y a rien à faire… Il faudrait changer les héros, dans un monde où le plus beau reste à faire. »

  10. markstein max

    je pense que tu d’une façon générale, nous vivons dans un monde moins violent factuellement que par le passé(pour la majeure partie) et ceci a tous les niveaux ,par contre la société se complet dans un monde fictivement violent comme Monsieur Toussaint l’évoque dans son exposé , Plus que nos ancêtres, nous avons le choix de nous en détourner ou bien de l’alimenter,Louis Claude de St Martin a déclaré qu’il y a deux portes dans le coeur de L homme:
    une inférieure qu’il ne faudrait jamais ouvrir et une supérieure qui accueille la Lumière
    Alors en cette période charnière pour l’humanité ,alimentons notre mental par la lecture de beaux livres ,par le le visionnage de documentaires qui exaltent la beauté de la vie ,et de films qui relatent la force ,le courage de certaines personnalités qui ont illuminée notre humanité
    C ‘est notre responsabilité commune et individuelle « :la balle est dans notre camp »

  11. Filos

    Le problème de la violence, peut être situé dans l’oubli et la négligence des valeurs humaines, enregistrées dans le corps, dans le coeur et dans l’esprit. L’homme d’aujourd’hui vit comme s’il a oublié ce qu’il est. Toutes les Écoles traditionnellement spiritualistes, nous apprennent que l’homme est un être spirituel qui apprend et évolue dans le monde matériel, grâce à son corps. Une éducation de qualité, équilibrée, du corps et de l’âme ou l’esprit, est nécessaire pour élever l’être humain, de la faiblesse à la force, du défaut à la qualité, du vice à la vertu. La violence est ce vide, ce défaut dans l’homme, qui a besoin d’être comblée pour qu’apparaisse, sans violence, la qualité correspondante de la non-violence. Que l’éducation, nous rappelle alors, et sans cesse, que nous sommes des êtres spirituels qui évoluent grâce au contact des autres et de l’environnement, en général!
    La négligence peut être aussi considérée comme origine de la violence. La plupart des femmes et des hommes qui habitent notre Terre acceptent qu’ils ont un cœur qui évolue vers la noblesse. Cependant, lorsqu’il s’agit d’apporter les soins, les thérapies à leurs souffrances, à leurs misères, à leurs maladies, etc., ils donnent la priorité à leur corps qu’à leur cœur. Ils violent les droits du cœur et négligent leur devoir envers le cœur. Des lors, l’anomalie de penser et d’agir comme des « sans cœur » devient normale. La violence ainsi manifestée dans la société peut être l’indication de ce viol intérieur du droit du cœur et la violence de soi qui s’ensuit. Que la culture de la vigilance soit entretenue chez l’adulte comme chez l’enfant par une auto-éducation et une auto-évalution soutenue !

  12. Vivaldi

    La violence est devenue systémique dans la société, c’est la raison pour laquelle qu’il est nécessaire de repenser le model d’éducation a inculquer a nos enfants a travers les différentes institutions, plus particulièrement la famille qui est la base de toute société; donc, il est évident que nous prenions conscience afin de construire la société de Paix, d’Harmonie, et de Fraternité que nous rêvions.

  13. Roseline

    L’éducation me semble le meilleure chemin à suivre. D’abord par l’exemple: le respect , la politesse , la patience, la modération dans les paroles et le actes…ensuite par l’éducation: un renforcement de ces habitudes . Si chacun de nous pratique un peu plus de respect et d’attention à l’autre un pas serait fait vers une société plus sereine. Le civisme doit être appris, par l’exemple et par éducation.

  14. Ange Andreani

    Je ne suis juste pas d’accord avec le point de vue qui consiste à dire que la violence présente au cinéma ou dans les jeux vidéos pourrait nourrir cette dite violence dans notre quotidien. Aucune étude ne l’a démontré. Je pense même pour ma part qu’au contraire elle pourrait avoir un effet cathartique. Les films de genre seraient bien ennuyeux. Fini le péplum, Film d’horreur, film d’action, film policier, film de guerre, etc. Et dans ce cas on ne pratique plus de sports de combat sous forme de compétition non plus. Mettre en scène la violence dans un but de divertissement n’a rien à voir avec la violence gratuite que l’on peut observer dans nos sociétés. Elle est liée à d’autres facteurs. La fiction s’inspire davantage du réel que le réel ne s’inspire de la fiction. Même si cette dernière peut parfois esquisser à grand trait le futur, car l’imagination à souvent une longueur d’avance.

  15. martine

    Je suis d’accord avec tout ce qui est écrit. Chacun de nous doit promouvoir la non-violence. Est-ce que la profusion de lois n’entrainent pas dans certains cadres une forme de non respect des adultes?

  16. Martine totaro

    Tout a démarré par la banalisation de la violence dans les années 80 .elle était présente dans les dessins animés…les films…la famille…le système n a pas fait grand chose pour éradiquer. Les ghettos hlm…la drogue..la fragmentation sociale …et voilà le résultat. La beauté doit être remise en avant et toutes propositions visant à sortir de ce ghetto violent extermination aggravé par le brassage culturel.

  17. bolcato

    Il me paraît évident que ce qui penetre dans notre cerveau grâce à nos 5 sens et s’y installe sous forme de mémoires constitue le germe de nos comportements
    De ce fait la nature de nos impressions sensorielles conditionne celle de nos comportements !

  18. esther meledje

    La violence sous toutes ses formes (…) existe depuis la nuit des temps, depuis probablement le commencement de l’humanité. Un adage populaire dit : « Qui aime la paix prépare la guerre », mais vaincre pour avoir la paix, ne veux pas nécessairement dire se montrer plus violent. Cela signifie faire preuve de plus d’intelligence et si cela s’avère possible, se montrer conciliant en se servant de sa capacité de persuasion, de l’amour et parfois de l’humour pour parvenir à ses fins, lorsque cela ne concerne qu’un petit échantillon d’individus ou des petits groupes. A l’échelle planétaire, la non violence est un idéal à atteindre et l’humanité par analogie, est comparable sur ce sujet à une matière passée au tamis de laquelle on ôte les plus gros éléments (pour les retravailler), ensuite des tamis différents affinant de plus en plus cette matière jusqu’à en obtenir les grosseurs voulues… esther melèdje

  19. zannou paul

    Je partage des idées et propositions de l’auteur. La violence est presque partout sur nos petits écrans, à défaut des scènes de violence c’est la banalisation de la pudeur. Difficile de regarder des feuilletons ou autres présentations événementiels sans éprouver beaucoup de gêne.

  20. André

    Je ne pense pas que la violence soit le fait exclusivement des spectacles audio-visuels. En fait, elle s’apprend dès l’enfance, par la maltraitance, les mauvais traitements ou simplement les négligences des parents ou de la famille. Dès le début, le cerveau est bombardé de stimuli divers et sont enregistrés dans la conscience. (au fait, avez-vous entendu parler des neurones-miroirs?). Puis avec les années, l’exemple familial, l’imitation des comportement, les injonctions, on finit par s’habituer à la violence et le fait de regarder des spectacles violents renforce encore ce conditionnement. C’est pourquoi il est nécessaire d’effectuer sans cesse un « nettoyage », par l’introspection, le souvenir des actions passées, une meilleure connaissance de soi, et la résolution de changer de conduite si on estime qu’on ne s’est pas comporté de façon digne. Et surtout, adopter un code éthique extrêmement élevé et essayer autant que possible de s’y conformer, et donc renoncer à ce qui nous semble indigne d’un être humain digne de ce nom. Les recherches sur le comportement humain peuvent nous en apprendre beaucoup sur nous mêmes et nous aider à agir de manière plus mature, plus réfléchie. Et peut-être que, finalement, au bout du chemin, nous finirons par connaître cette Paix Profonde si chère aux membres de l’AMORC ? Alors, « connais-toi toi-même et tu connaîtras… la Paix Profonde ».

  21. G.gagnon

    Enseignez la fraternité et vous aurez une société fraternelle; enseignez la compétition et vous aurez ce l’on a aujourd’hui.

  22. chaussures nike air max basket

    Excellent post. It makes me realize the energy of words and pictures. I learn a lot, thank you! Wish you make a further progress in the future.

  23. Anne-Marie K

    Votre traité ainsi que les commentaires des internautes offrent des réponses et des points de vue très valables que je conseille fortement à étudier. Mais il me semble également intéressant de viser une première question à ce sujet : qu’est-ce donc la violence, où commence t’elle… ? Au fond chacun sait ce qu’est la violence et pourtant chacun définit la violence de façon différente, ce qui ne rend pas la chose simple. La violence est un thème très complexe ; la combattre (je préfèrerais dans ce cas le terme « transmuter » afin d’éviter toute connotation d’agressivité et de violence) est donc tout aussi complexe.
    A mon avis la violence est apparue en même temps que l’agressivité, Comprenons ici l’agressivité dans sa version responsable et au sens le plus large du terme, étant d’ailleurs nécessaire à toute survie et évolution sur notre planète. La violence résulte d’une exponentialité ou exagération de l’agressivité. Elle apparait déjà chez l’homme primitif qui était obligé de développer une agressivité pourvue de fortes émotions tournant vers la violence afin d’assurer sa survie et celle de ses congénères : de la chasse à la répartition alimentaire, de la protection du clan contre les envahisseurs aux guerres tribales, des comportements sociales ( démonstration de puissance etc.) jusqu’à son utilisation dans notre époque. Après des millénaires la violence se développait de plus en plus et se gravait ainsi dans les mémoires et le comportement général, laissant son empreinte même au niveau génétique (réflexes) à ce point qu’il est actuellement difficile de s’en débarrasser, du moins dans l’immédiat. Travailler consécutivement ses émotions me semble un excellent point de départ – idéalement dès l’enfance avec l’aide des parents, éducateurs et instructeurs -. Toutefois ce travail implique la prise de conscience, la volonté et l’amour. La spiritualité sereine est d’ailleurs un excellent vecteur pour obtenir cette transmutation.
    Merci pour nous tous.

  24. Lermite

    Le commentaire de Chablin porte à réflexion…
    La nature faisant partie de la Création, tout ce qui s’y trouve est nécessairement bon. L’animal qui en dévore un autre se nourrit en opérant une gestion. Il est sélectif. Il n’agit pas avec l’intention de détruire ou de faire du mal. Il vit selon sa propre nature. De même, l’adolescent qui a besoin d’explorer ses limites, voir où il en est, faire sa place, devenir adulte, doit trouver le moyen de canaliser cette soudaine énergie qui arrive en lui, et il le fera selon les moyens qu’il connaît ou qui lui sont proposés. La violence artificielle apparaît et est nourrie sous l’effet du libre arbitre de l’homme. L’homme a la faculté de diriger son intention vers le bien ou vers le mal et d’en être conscient. Ce qui est inquiétant dans la propagation de la violence, c’est justement qu’elle risque de s’implanter dans la culture et de devenir normale.
    Effectivement, le moyen de ramener le pendule vers la non-violence est de pratiquer la paix. D’abord être soi-même un agent de paix, un exemple que le bonheur procuré par la non-violence est plus agréable et plus durable qu’une sensation forte issue d’un acte de violence. Proposer des lectures inspirantes à notre entourage, réinstaurer la pratique de  »la pensée du jour ». La non-violence doit être semée, entretenue, partagée. Elle ne pourra jamais être imposée. Elle doit nécessairement commencer par être un choix individuel, une conviction profonde qu’elle est un état de santé. Bien entretenue, la non-violence refleurira saison après saison et se répandra dans le champ de la vie, participant au bonheur de tous. Je vais honnêtement tenter de faire ma part.

  25. Sarlat

    Pour la télévision effectivement violente comme telle, mais parfois intéressante avec les nombreuses chaîne disponible, j’ai résolu le problème avec un bon enregistreur DVD avec surtout un disque dur 250 Go, une bonne taille qui permet d’enregistrer 100 heures. Comme ça, je fais ma télévision ; j’enregistre puis ne regarde que ce qui m’intéresse.

  26. Chabin

    Bonjour,
    Intéressant ce post qui parait cibler la violence gratuite et non maîtrisée plutôt que la violence elle-même.
    Ne voulant pas rentrer dans un long monologue, qu’en est il de la violence dans ses aspects naturels… Les échanges dans la nature primitive se font avec une violence apparente, comme par exemple la régulation d’une espèce, ou encore l’acte de se nourrir, de même que les premières respirations d’un nouveau né, sans parler de sa venue au monde.
    Une étude menée sur des adolescents permet de voir comment ils canalisent la violence et la fougue naturellement présente à cet age par la pratique d’un sport de combat, ce dernier pouvant être extrêmement violent (boxe thaïlandaise) ou non (judo),
    alors que la télévision nous enchaîne et nous incite fortement à des violences qui souvent ne nous concernent pas, mais que nous acceptons passivement.
    Comprenons que la violence acceptée par la culture vient du fait de l’absence d’une culture de non-violence. Autrement dit, il faudrait presque faire du marketing pour « vendre » la non-violence.

  27. isora

    Aujourd’hui, l’autorité ne s’impose plus, il paraît qu’elle s’apprend !… Les parents qui ont la chance d’avoir de bons enfants ont en général des enfants qui ont de la chance d’avoir de bons parents. On élève pas un enfant en lui donnant tout ce qu’il veut, mais en lui donnant ce dont il a besoin. Pour élever un enfant dans le droit chemin, il est bon d’y marcher de temps en temps soi-même. Et quand on prend un enfant par la main, on se sent fort, on se sent bien. Que fait-on de l’amour universel ? Écouter l’ange qui sommeille en nous, et faire taire le démon que le « Diable » voudrait y mettre. Où est passée notre compréhension de la loi d’amour, le respect de la liberté d’autrui, de la vie en général ; nous devons apprendre à nous aimer tel que nous sommes et veiller au devoir de choisir le bien plutôt que le mal. Cordialement.

  28. Le Tigre

    Chacun des violents a des arguments concernant ses actions. Ceux qui sont chargés de l’éducation n’arrivent pas à convaincre. Le manque de respect, l’intolérance, le matérialisme persistant… engendrent la violence, la criminalité et autres travers de la société.
    Comment y remédier? En combattant avec confiance, fermeté, chacune des causes de ces dérives.
    Par exemple, en France il y a eu un travail considérable pour instituer la laïcité. On constate une grande faiblesse de nos institutions pour faire respecter les règles établies quant à cette laïcité chèrement acquise. Certains groupes ne veulent pas en débattre sérieusement en invoquant des prétextes stupides. Le problème ne sera pas résolu faute de dialogue constructif, bien mené, dans un climat serein, apaisé.

  29. Michel

    Bonjour,

    Vous écrivez  » le seul moyen d’éradiquer la violence en supposant que cela soit encore possible ». Oui il faut non seulement le supposer mais le rêver, le croire, le faire, chaque seconde , partout…

  30. Luc

    L’animal qui tue pour vivre est violent dans sa nécessité de survivre. L’homme qui abat son porc pour se nourrir lui fait violence et ne cherche pourtant qu’à se nourrir. Il faut bien ce qu’il faut.
    Et qu’en est-il de celui qui profite de cette nécessité de survie pour y prendre plaisir en pratiquant un sport qu’il appelle « la chasse »?
    Et le chat qui n’achève pas la souris, préférant s’en amuser avant de s’en nourrir ?
    Il me semble qu’il y a comme une légitimité de la violence instituée par les propres lois de la vie. C’est ce qui m’apparaît le plus troublant quand il s’agit de vouloir régler son cas à la dite violence.
    L’homme n’est ni ange ni bête, et qui veut faire l’ange fait la bête.

  31. Lermite

    Familiale, scolaire ou sociale, l’éducation a été remplacée par les interdictions. À la maison, l’enfant a le droit de rester tranquille dans sa chambre avec son jeu vidéo. À l’école, il a le droit d’être ce qu’on lui dit d’être. Que lui reste-t-il à expérimenter ? Qui sont ses héros ? Lorsque nous étions jeunes, nous avions tous un canif et un bout de ficelle dans nos poches. Après quelques minutes, nous avions déjà appris la signification de  »coupant » et  »douloureux ». Nous fabriquions nos jouets pour la journée : sifflet, arc, flèches… les plus habiles pouvaient faire des figurines. Qui oserait remettre un canif à un enfant aujourd’hui ? Tout un paradoxe de nos jours. On ne s’occupe plus des enfants tout en les couvant à l’extrême. Nous ne sommes pas parfaits et voudrions qu’eux le soient. Nous allons jusqu’à faire les erreurs à leur place. Pourtant, il me semble que le bonheur se révèle dans les découvertes et l’apprentissage de la vie. Avec quelques balises, l’enfant chemine et dépense constructivement son énergie. Il n’aurait pas de temps ni d’intérêt à consacrer à la consommation de violence. Avec des remparts, son énergie est utilisée à les détruire afin d’être libre. C’est alors que la violence peut lui donner le sentiment d’avoir sa place.
    Heureusement, nous n’en sommes pas encore rendus au  »trop tard », et il est toujours agréable de s’arrêter pour regarder quelques jeunes du quartier réunis autour d’un ballon.

  32. adrien

    la violence , qu’est ce que la violence?

    la violence des jeunes?
    la violence audiovisuelle?
    la violence d’un monde ,d’un gouvernement , d’une entreprise ?
    il y a de la violence partout. Je pense que la devise de la France (Liberté, Égalité, Fraternité) a depuis belle lurette été relégué au rang de belle fable.
    Si ces trois principes fondamentaux étaient respectés la violence serait remise à sa place, donc au rang de simple souvenir dans nos livres d’histoire.Comment dans une société qui met en avant la culture de la consommation ,de la possession, du rang social voulez-vous que la violence n’émerge pas en augmentant? Comment faire quand vous voyez de tels écarts de richesse dans nos sociétés pour que la violence n’éclate pas?
    Je ne cautionne pas et n’excuse nullement la violence , mais j’observe que ses causes sont nos sociétés elles-mêmes. Bonne journée à vous toutes et tous.

  33. Michel Lefouineur

    Hélas oui ! La violence est partout mise en spectacle (télévision, jeux vidéos, etc.) Mais n’est-ce pas le rôle d’une éducation bien comprise (parents et autres…) que de faire comprendre à des jeunes enfants que la violence n’est pas nécessaire !

  34. Isa

    La violence, pour ce que j’en ai compris, est un phénomène réactionnel, une incapacité à gérer, canaliser une émotion, un sentiment. Dans certains cas, elle devient pathologique et finit par faire partie intégrante de la personnalité. Elle sert souvent à contrôler, imposer, contraindre. C’est finalement un excellent moyen de ne pas se remettre en question et d’imposer son point de vue, tenter d’adapter le monde à soi plutôt que s’adapter soi au monde, tenter de s’améliorer.
    Toutes les formes de violence que j’ai rencontrées ont été essentiellement verbales : une colère génère forcément des réactions de défense. N’est-ce pas de cette façon que les guerres se déclenchent ?
    Ce que j’en retiens, c’est que nous avons le choix : nous battre, nous soumettre, ou tout simplement nous éloigner et lâcher prise…

  35. annethai

    Je ne suis pas d’accord avec la réponse numéro 1. Je suis une femme de voyage et vous devez savoir que la violence existe partout dans le monde et nos pays occidentaux sont privilégiés par rapport aux pays du Tiers Monde et de l’Orient. Les gens sont beaucoup plus violents qu’en Occident, la vie n’a pas de valeur. Il y a un malaise mondial à tous les niveaux, la religion, la politique, l’argent. La meilleure façon c’est bien de promouvoir la culture de la non-violence, et ça marche. Si on était un peu plus de monde à donner de l’amour autru de nous, on pourrait renverser ce monde actuel.

  36. Balamoussa

    La violence n’est jamais héréditaire mais elle s’acquiert dans la socité dans laquelle nous plongeons par une sorte de » contagion émotionnelle » ou d’imitation de modèle.
    Aussi la non-violence est une conduite sociale.
    Bref il faut revoir les contenus des systèmes éducatifs en vue d’améliorer les cadres de vie relationnels.
    La question de la violence est un problème éducationnel

  37. rchenet

    Bonjour,
    Je ne suis pas vraiment d’accord ( contrairement a la plupart de vos post )
    Il faut connaitre la violence pour mieux la maitriser, comme le sang dans nos veines est l’essence même au maintien de la vie et pourtant la vue du sang rebute.
    Le Japon actuellemnent possède une culture très Manga et jeux videos et malgrès les idées recus est un pays moins violent que la France, une personne n’ayant jamais vu ou connu la violence peut avoir une réaction très violente dans certaine situation le mettant en situation de danger sans compter la panique ( contre exemple, les arts martiaux, violent mais métrise de soi ).

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