Qu’est-ce que le temps ?
Indépendamment des définitions que l’on peut donner au temps, chacun s’accorde à dire qu’il conditionne la vie des êtres humains. Dans son expression naturelle, il est rythmé par l’alternance du jour et de la nuit, le cycle lunaire et la succession des saisons. Que nous le voulions ou non, nous sommes soumis à ces rythmes, tout comme la nature dans son ensemble, avec ses règnes minéral, végétal et animal. En un mot, le temps est une dimension “matérielle“ à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire en tant qu’êtres vivants.
La mesure du temps
Soucieux de maîtriser le temps pour mieux gérer son existence, l’homme s’est employé à le fractionner artificiellement, ce qui a donné naissance au cours des siècles à divers systèmes de mesure. Comme vous le savez, nous utilisons désormais le millénaire, le siècle, la décennie, l’année, le jour, l’heure, la minute, la seconde, et même le dixième, le centième et le millième de seconde. Mais s’il était naturel et prévisible que l’homme en vienne à mesurer le temps avec de plus en plus de précision, il est regrettable qu’il en soit devenu à ce point l’esclave. Pour s’en convaincre, il suffit de songer au rythme effréné auquel vivent la plupart des gens, avec tout ce qui en résulte en termes de stress et de maladies “nerveuses“.
Maîtriser le temps
Vous avez certainement remarqué qu’au fur et à mesure que l’homme a fractionné le temps, il a accéléré le rythme de la vie en société. De nos jours, toute activité est minutée et s’inscrit dans un programme ou une “plage horaire“ déterminée. Sur le plan économique, le temps est plus que jamais de l’argent, ce qui explique l’obsession à vouloir produire toujours plus en moins de temps. De leur côté, les médias se livrent à une compétition pour “couvrir en direct“ les événements qu’ils jugent d’actualité. Mieux (ou pire) encore, ils s’emploient à les anticiper, à les devancer, au point de spéculer sur l’avenir. Quant à la plupart des gens, ils sont de plus en plus pressés et se plaignent volontiers de «ne pas avoir le temps de tout faire».
La course contre le temps
La question qui se pose est naturellement de savoir si cette accélération des choses rend les êtres humains plus heureux. De toute évidence, la réponse est «non». Pourquoi ? Parce qu’ils s’affairent à rentabiliser leur temps de vie, au détriment de sa qualité. Ceci est tellement vrai que paradoxalement, nombre de personnes ne supportent plus l’idée de ne rien avoir à faire, ne serait-ce qu’une heure. Est-ce la perspective de ne pas utiliser cette heure pour “consommer“ une activité quelconque ? Est-ce la crainte de se retrouver seules face à elles-mêmes ? Toujours est-il que la course menée actuellement contre le temps nous éloigne de plus en plus de nous-mêmes, des autres, de la nature, et du sens profond de la vie.
« Le temps est un état de conscience »
Comme cela est expliqué dans l’enseignement de l’Ordre de la Rose-Croix, le temps n’est pas une réalité matérielle, mais un état de conscience. C’est ce qui explique pourquoi, lorsque nous dormons ou sommes dans un état inconscient, nous perdons la notion des heures, des jours et même des mois, comme c’est malheureusement le cas des personnes plongées dans un coma profond. Dans l’absolu, cela suppose que le meilleur moyen de maîtriser le temps et de s’en faire un allié dans la vie est de remplacer l’usage matérialiste que nous en faisons par une approche plus spiritualiste de ce qu’il est en essence.
Cet article a 26 commentaires
Dans la grande illusion du temps, j’ai trouvé un article sur le net qui dit
Ouvrez votre troisiéme oeil en cimq minutes.
» Qu’est-ce que le temps ? « , une interrogation dont les alchimistes ont sus nous y orienter. Sa dilatation, son expansion, sa propension à influer sur la matière, en tout cas, notre vision sur ceci détient bel & bien des potentiels de guérisons intérieures liées aux abstractions auxquelles nous y accordons crédits. Un temps malléable, comme une élasticité qui implique l’Humain, le Vivant, ce que nous percevons comme objets de conscience. C’est un sujet que j’affectionne particulièrement. De la qualité à appréhender ce que nous considérons comme « notre vie », dépends aussi du rapport que l’on tisse entre les différents mondes. Plusieurs » horloges » biologiques existent, plusieurs rapports à celui-ci. La tradition Maya traite de ce sujet à travers le Tzolkin. Selon comment nous appréhendons le temps, par le cœur de la Raison, nous nous inscrivons en tant qu’âme individuelle, bien que je suppose n’en discerner qu’une infime partie de ce que cela implique. J’aimerais partager ceci. Nous dépendons effectivement d’un calendrier dit grégorien ( soli-lunaire ), le calendrier Maya intègre d’autres astres comme par exemple les étoiles d’Orion et leurs cycles respectifs. Le calendrier grégorien use du fractionnement 12:60 ( 12 heures, 60 minutes ), le Tzolkin s’inscrit dans ce qui semble être considéré par les Ajqijs ( les gardiens du temps, les Maîtres-guérisseurs ) par la » fréquence 13:20 « . C’est une roue de 13 crans inscrites dans une autre de 20 crans. Je vous invite à découvrir cette sagesse à travers les travaux de » Ian Xel Lungold – Le calendrier Maya arrive dans le nord » par exemple, un homme remarquable. En considération du fait que le temps crée des dispositions à appréhender ce que l’on considère comme » la Réalité « , il est évident de noter que celui-ci peut-être une arme de manipulation. C’est ce que suggère Charlie Chaplin dans » Les temps modernes « . La systématisation mécanique du temps induit des comportements et crée une architecture sociétale. Pour simplifier, selon comment l’on souscrit à l’idée du temps et selon comment nous l’appliquons, l’utilisons, le considérons, nous pouvons perdre le sens véritable du fait de vivre, créer, évoluer. Perdre son temps, courir après le temps, vivre avec son temps, toutes ces considérations qui font que nous présentons une certaine image de soi selon ceci et auquel il nous incombe d’en considérer plus attentivement leurs aspects. Comme il est possible » d’enfermer » les comportements d’un individu selon une structure liée au temps, nous pouvons aussi ressentir que notre préhension dépends surtout de la qualité de présence. Donner du temps au temps ou vivifier la vie est de mon point de vue une approche plus rationnelle, authentique, de ce qu’implique naître, exister ou mourir. Malgré tout, il nous importe également de reconsidérer notre relation avec soi et notre environnement afin que » le temps » devienne un allié. C’est quelque part l’élaboration du plan mental qui se joue de certaines illusions, certaines abstractions, comme celle-ci (la temporalité) qui fondent nos comportements, la qualité de relations et ainsi ce que nous réalisons. Aussi, j’invite toutes celles et ceux qui sont appelés sur ce thème à bien veiller aux verrouillages inconscients que l’on accorde à notre qualité de présence car donner du temps à quelqu’un, à quelque chose ou à une œuvre c’est donner de notre amour. L’appel de patience nous apparaît alors comme une évidence, le fait de prendre soin de ce qu’il nous est possible et ainsi, toucher en nous, ainsi qu’en collectif, la juste mesure du temps présent et de l’existence. Merci beaucoup pour votre partage.
Gérer l’énergie du temps dans sa face spirituelle est le plus beau bijou que l’AMORC met à notre disposition pour vivre la vie dans sa nature profonde .
En tant que phénomène naturel qui conditionne l’existence et qui permet à ce que la vie puisse se manifester et ceci à n’importe quel point du monde il suffit de s’adapter pour qu’on puisse en profiter au maximum. Donc, savoir utiliser (Maîtriser) le temps c’est déjà une bonne gestion de notre existence.
Le temps, lorsqu’il n’est pas associé à l’espace, dans son mouvement éternel ou en relation avec la vie consciente de l’être humain, son déroulement (existence et toutes sortes d’activités réellement vécues y étant rattachées) et dans une moindre mesure les autres êtres vivants sur Terre, n’est qu’une illusion. Même dans certaines régions du monde, en l’occurrence en Arctique et en Antarctique, le fait que leur année comporte deux périodes dont 6 mois de nuit et 6 mois de jour ininterrompus démontre la relativité du temps tel qu’il est organisé ici et dans le reste des régions du monde en dehors des deux que j’ai énumérées. Ce phénomène remet tout simplement en question, l’assujetissement de la longueur d’une journée au lever et au coucher du soleil. Beaucoup de matérialistes mettent en avant comme premier facteur important pour s’enrichir, le temps. Tous ceux qui accélèrent leurs cadence pour produire plus, en un espace-temps de plus en plus réduit, donne ainsi l’impression à la plupart des gens que le temps s’est accéléré. Dans la réalité, le stress causé par le rythme imposé et forcément non adapté à chacun donne cette impression d’accélération du temps. Pour l’instant, ce qui pourrait être bien pour l’homme est qu’il prenne le temps de vivre (la vie est le bien le plus précieux) et en profiter pour respirer à pleins poumons de l’air du temps présent. (esther melèdje)
Je pense qu’il y a une grande différence dans les effets du fractionnement du temps selon qu’il est appréhender par nos sociétés modernes ou par certaines Traditions spirituelles ancestrales. Dans la culture hindou par exemple, le temps a toujours eu une place importante pour mesurer les cycles de la création. Ceci à tel point que les mesures védiques s’étendent de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Ainsi, le « truti » correspond à 3 240 000ème de seconde, tandis qu’un seul « cycle de vie de Brahmâ » s’étend sur 311 040 milliards d’années.
Dans ce cas précis, le fractionnement du temps n’a pas pour effet « d’accélerer le rythme de la vie en société » (comme l’explique M. Toussaint à propos du monde moderne), mais plutôt de nous faire prendre conscience de « l’Immensité du temps » et, par la même occasion, de notre étroitesse d’esprit. En effet, lorsque l’on entre dans un tel degré de mesure, de fractionnement du temps, lorsque l’on essaye de se le représenter objectivement, on se rend compte que cela est tout bonnement impossible.
Une telle échelle de temps devient si inconcevable pour l’esprit humain qu’il « court-circuite » inévitablement (je vous invite à essayer, c’est intéressant !). Mais s’il est impossible d’appréhender ces dimensions de temps extravagantes par la raison, il est possible d’en faire l’expérience grâce à l’âme, en l’élevant vers des plans de conscience purement spirituels ; ce faisant, nous sommes capables de transcender le temps et de vivre dans une forme d’éternel présent.
Je pense que c’était ce but là que recherchaient toutes les Sagesses anciennes faisant référence à des mesures avancées du temps, et leur étude était donc un facteur de libération spirituelle. Malheureusement, on constate que la mesure précise du temps produit l’effet inverse aujourd’hui, à tel point que les hommes se retrouvent enfermés dans une course effrenée contre une montre imaginaire.
Merci à Mr Albert EINSTEN Le temps et l’espace vaste sujet . Lorsque nous nous trouvons dans une ambiance agréable,que nous devons la quitter « le temps nous parait court .Inversement lorsque Celle-ci est ennuyeuse. Qu’en à l’espace? Lorsque je visualise la Lune,Mars ou tout autre planète Nous pouvons y être plus rapidement qu’avec une fusée. Nous vivons dans un monde »terrien » je trouve souhaitable ces repères
Il m’apparaît évident que, de par la stucture psychique de l’homme, la transformation de l’énergie universelle (que nous nommons changement) soit confondue ou traduite en termes d’écoulement psychologique du temps. Le temps n’est pas le simple déplacement d’une aiguille sur un cadran comme nous avons été conditionnés à le croire dès l’enfance. Cet écoulement du temps constitue toutefois une réalité commode pour la vie ici-bas. Cette façon d’organiser notre vie et d’ordonner le déroulement de nos expériences tout en les situant dans le temps est peut-être la façon optimale pour en tirer un sens pour le moi: le temps existe-t’il pour le Soi ? Comme notre « temps » ou énergie d’incarnation étant limité, il faut savoir tirer profit des transformations qui nous sont proposées, que nous les traduisions en terme de temps ou de prise de conscience.
Je constate que nous sommes devenus esclave du temps. Comment se fait-il ? Pourquoi? Nous vivons à l’ère électronique et nous sommes piégés par la vitesse à laquelle vont les choses. Un exemple : je me souviens du temps où je connaissais toutes les marques de voitures, car un modèle restait quelques années sur le marché. Actuellement et cela depuis un certain temps je suis incapable de dire, de reconnaître une voiture à sa marque, tant cela change vite. Nous pourrions penser que c’est le temps qui file à la vitesse grand V ou que c’est le cerveau humain qui foisonne d’idées de plus en plus rapides ; réflexion faite le temps ne change pas ; il est tel qu’il doit être dans la matière. C’est l’homme qui évolue de plus en plus vite, malgré tous les faits négatifs qui jalonnent les sociétés. Etant conscient de cela, prenons donc le temps de bien vivre dans la matière et de consacrer des espaces à la spiritualité.
Fratenellement
Le temps est un outil virtuel généré par notre conscience afin de nous retrouver et de nous orienter dans le monde de la matière. Le temps et l’espace forment une unité et sont interdépendants, l’un ne peut exister sans l’autre. Bien que nous ayons attribué au temps des unités de mesure objectives, nous vivons sa durée, ses intervalles, ses séquences et son rythme subjectivement et nous y constatons des différences individuelles quant à son évaluation. Le temps est relatif voire une illusion. Par exemple, une heure « objective » n’est pas toujours vécue comme telle, parfois elle semble plus courte et parfois plus longue, chacun a déjà vécu de telles expériences. Dès lors le temps affiche une dualité car d’une part il est linéaire, mesurable voire rigide, et d’autre part il dispose de caractéristiques « élastiques » et « volatiles », ce qui correspond à sa relativité. Parfois nous ne percevons pas son déroulement consciemment, comme c’est le cas pendant le sommeil, ou lors d’une méditation profonde, qui engendre un couloir intemporel dans l’espace-temps pour quitter cette dimension. De plus, dans d’autres régions de l’univers, à proximité des trous noirs, etc. le temps agit ou est perçu autrement.
Actuellement nous sommes esclaves du temps, parce que nous voulons tous AVOIR (= dépendance) toujours plus et plus et encore plus, et cela le plus vite possible si pas dans l’immédiat, donc une course contre la montre pour collectionner un maximum. Dès lors nous récoltons surtout le stress et défavorisons ainsi notre santé et bien-être. Mais le but de l’être humain n’est certainement pas de devenir un esclave mais plutôt de devenir un maître, de maitriser sa vie. Ainsi nous avons le challenge de maitriser le temps, ce qui implique d’abord une décision consciente d’opter pour ÊTRE (= indépendance) et de nous orienter vers une vie plus simple, plus lente, plus relaxe, en changeant les priorités, lui donnant un sens, jouissant du temps ainsi regagné. Nous récolterons paix, joie, santé, bien-être…
Cordialement
Bonjour
L’évolution va de plus en plus vite, l’humain est dans un stress permanent. D’une part, il se bat pour garder son emploi (s’il en a un ) en faisant des horaires de plus en plus longs ou des horaires variables, pour être le meilleur pour son patron ou pour lui même. Quand il n’est plus au top niveau, il est remercié. Alors les angoisses commencent. La souffrance et l’ignorance sont bien présentes dans notre monde du toujours plus vite, au détriment de la santé de l’humanité. La souffrance collective, elle, est bien présent dans ce temps, que l’humanité est en train de vivre.
Qui a l’occasion de pouvoir s’arrêter pour s’émerveiller de la vie et du monde qui nous entoure, de pouvoir retourner vers la source de la véritable essence, c’est-à-dire la vie même. Alors que vivre dans le futur ou pire encore dans le passé entraîne des maladies trop souvent irréversibles. L’humain a des difficultés de comprendre que le plus important, c’est de vivre le moment présent et de s’émerveiller des toutes petites choses de la vie qui nous entourent. Si l’humanité ne veut pas comprendre ce principe, elle ira à sa perte, jusqu’à sa destruction totale. Alors, une autre espèce vivante prendra le relais, et l’évolution continuera son chemin.
Le temps est le chronomètre de la vie et le compte à rebours à la mort.
Compte la vie en sourires et non en larmes.
Compte les nuits en étoiles et non en ombres.
Compte l’âge en amis et non en années.
Le temps n’a pas d’importance, seule la vie compte.
La Paix intérieure vient, quand le temps ne compte plus.
Cordialement.
Il est bien vrai que l’humain devenu esclave du temps, court aveuglement derrière le temps ou pense pouvoir lui faire la compétition en se disant que l’on peut ‘gagner du temps’, jusqu’à même le comparer à l’argent et émettre des croyances populaires tel que ‘le temps, c’est de l’argent’. Entre-temps, nous en avons oublié notre propre rythme, nos cycles naturels et nos besoins qui en découlent sur tous les plans. Cette course effrénée prend la place de la contemplation, de ces moments de repos nécessaire à se ressourcer, à se retrouver avec soi, avec les autres, d’avoir des rapports et des relations profondes et authentiques avec notre entourage, d’apprécier ce que la nature nous offre tous les jours et de remercier les éléments de la nature qui rendent la vie possible et agréable sur terre.
Certes, l’humain a compris que mesurer le temps peut être utile pour se situer ici-bas, qu’un indicateur de temps peut être pratique quand il faut prendre le train ou se donner rendez-vous avec autrui. Nous pourrions dire que c’est un outil en soit, sous différentes formes et concepts, utile à atteindre un but ou éclairer l’humain sur un sujet. Par contre, une fois de plus quand l’outil, ou le moyen devient un but en soi, les dérives deviennent néfastes pour l’humain et la nature.
Pourtant, tout est effectivement relatif, alors aussi un résultat à atteindre en X temps, pour qui, pour quoi ? Que cherchent ces personnes ? Que veulent-elles prouver en allant toujours plus vite ? Un peu d’adrénaline qui est signe qu’ils sont en vie, une victoire pour embellir leur ego,… ? A qui cela sert de faire croire aux personnes qu’ils sont quelqu’un de bien, par exemple s’ils travaillent 5 jours par semaine, 8 heures par jour, de 09 à 18h, etc ? Il est étrange comme du lundi au vendredi les pressions montent comme si le monde va s’écrouler si nous n’avons pas rempli nos tâches, nos plannings, tel qu’imposé et accepté par nous-mêmes d’ailleurs ; que le vendredi soir venu, la pression s’arrête, les activités soudainement peuvent attendre deux jours, lorsqu’une heure plus tôt, la pression générait peut-être de l’agressivité et des reproches, car « il faut, tu aurais du, tu n’as pas,… ». Et alors, qu’est-ce que cela change vraiment, une heure de plus ou de moins, un jour de plus ou de moins ? Avec le discernement nécessaire, la majorité constaterait qu’ils se sont énervés pour rien, qu’il n’y avait pas mort d’homme.
Cependant, en s’écoutant et en observant la nature, en suivant un rythme qui respecte notre horloge biologique en fonction de notre rythme quotidien, de l’énergie des saisons, du climat d’une région et d’autres paramètres, en se préparant avant de se lancer dans l’action, l’humain peut vivre dans le respect de la nature et de sa nature, maintenir un niveau de vie serein, en bonne santé et par-dessus tout accomplir beaucoup de tâches ou de projets, couronné de qualité. Des essais fait par des neurologues et des spécialistes en gestion ont prouvé qu’une personne qui prend plus de temps pour soi, pour se détendre (quelque soit la forme), qui a plaisir à faire ce qu’il fait, qui n’a pas d’horaires contrariant son rythme et pas de pressions en terme de temps, arrive à atteindre des résultats plus efficacement et plus effectifs. Dans ses entreprises l’absentéisme est inconnu et le taux de journées d’absences pour maladie se réduit fortement. Les personnes sont motivées de par leur confort de travail, leur plaisir de faire ce qu’ils aiment, la confiance qui leur est donnée en termes de responsabilité pour porter ou accomplir une tâche ou un projet, le lien de soutien et d’échange de leurs collègues et supérieurs qu’ils expérimentent comme enrichissant, quand nécessaires des réunions spontanées qui donnent une énergie positive au groupe. La montre ne sert qu’à se donner RDV, de temps à autre, pour se coordonner et construire ensemble ce projet commun. L’humain est rendu à l’humain.
Oui, c’est possible de vivre autrement en ce XXIème siècle, sans cette pression, calmement. Et de vivre son bonheur, à la maison, en famille, au travail, dans la société.
Le temps : invention humaine sur le plan terrestre pour organiser la vie en société. Sur les plans divin et spirituel, il n’existe pas.
Le temps, cette invention de l’homme pour se repérer et s’organiser est d’une très grande relativité. Il suffit de se retrouver un tout petit peu au dessus du plan terrestre pour s’en rendre compte, les heures selon les régions où l’on est situé diffèrent puisqu’elles sont adaptées au lever et coucher du soleil de ces régions ; cette même adaptation s’applique aux cellules du corps humain qui justement en étant exposées à d’autres conditions horaires ont du mal à s’adapter, ce qui est appelé l’effet du décalage horaire.
Le temps, un système très utile dont il faut savoir ne pas se rendre esclave. Dans certaines situations, c’est mieux de « laisser le temps au temps » et surtout, prendre le temps de « vivre ».
Merci. E. M.
J’adore lire et parler du temps, parce que qu’est réellement le temps ?
Je défis quiconque de définir qu’est ce que le temps de façon à ce que la réponse soit intemporelle…
Il me semble évident que le temps varie selon sa source, mais existe t-il une mesure de temps absolu. Je me le demande.
Inconnu
Le temps programmé et optimisé dans les entreprises a permis de contribuer à améliorer la progression matérielle de la société mais aurait dû s’accompagner d’une baisse considérable du temps travaillé. Ceci aurait permis de retrouver du temps » à soi » pour observer la nature, développer la patience, méditer, réfléchir, participer à du bénévolat etc.
Or, malheureusement nous constatons que la majorité de la population occidentale a tendance à travailler de plus en plus et à aller de « plus en plus vite » dans les loisirs, ce qui nuit aux personnes et aux relations entre elles. Espérons qu’une prise de conscience aura lieu au niveau individuel et permettra de cultiver « l’ici et maintenant ».
…Mais plus on va vite, plus le temps se dilate, et les longueurs rétrécissent. D’aprés A. Einstein, tout est relatif. Y avait t-il un temps avant le big bang ? Et si la flèche du temps s’inversait? Un œuf cassé se reconstituerait t-il? Est-ce qu’on rajeunirait?
Pour ma part, je ne verrais que du bon dans cette prise de conscience de l’accélération du temps, pourquoi ?
Au premier plan, regardons notre corps dans sa structure biologique, car nous sommes bien tributaires de nos horloges internes qui nous poussent vers la porte de sortie (c’est un euphémisme …) des vivants. Il y a donc, programmé en nous, l’injonction qu’il y a une limite à notre temps individuel.
Secundo, l’homme moderne a réussi à se libérer des contraintes liées à ses besoins vitaux auxquels ses ancêtres étaient assujettis, par exemple pour la recherche de sa nourriture. Très tôt l’homme a compris qu’il devait s’associer à d’autres afin de gagner du temps, ne serait-ce que dans le simple partage des tâches. Cette association de fait lui a permis de réaliser de grands progrès dans tous les domaines de la connaissance matérielle et de se lancer ainsi dans des inventions très utiles et indispensables pour sa survie, mais parfois aussi dangereuses pour son propre avenir. Là aussi, il doit avancer vers des réalisations matérielles par nécessité temporelle.
J’en déduis que si l’homme a inventé tous ces instruments afin de gagner du temps, c’est qu’il doit bien y avoir, au plus profond de son inconscient, une vérité plus pressante que celle de devenir l’esclave de ses propres inventions. La conscience individuelle doit toujours prendre l’ascendant sur la déraison du groupe. Parions que l’individu, las de ses conquêtes éphémères, prenne conscience au plus tôt du vrai sens de son passage ici-bas.
Bonjour,
Il me semble que lorsqu’on aborde la notion du temps (et la mesure de celui-ci), il faut alors garder en tête que nous mesurons forcément une période comprise entre un début et une fin. Nous sommes là sur un mode de perception de type «linéaire». Ceci revient à dire que la mesure du temps, pour l’homme, sera la période comprise entre sa naissance (voire sa conception) et surtout sa mort.
Prendre conscience de notre mortalité, c’est prendre aussi conscience de l’impartialité du « temps » face à notre échéance terrestre. Le temps n’est en effet ni compatissant, ni rancunier, ni bénéfique, ni maléfique. Il s’écoule seulement inexorablement.
Si, à un certain moment de leur existence, certaines personnes semblent « bonifiées » ou « aigries » par le temps, ce n’est pas parce que ce dernier a eu une action particulière sur elles, mais bien parce que ces personnes en acceptant (ou en refusant) leur mort terrestre ont librement décidé de s’épanouir (ou, au contraire, de s’étioler) pendant la période de leur incarnation. A cet égard, reconnaître ses erreurs, accepter les épreuves, c’est avoir la volonté de ne pas se laisser bercer dans l’illusion d’une immortalité matérielle qui n’existe pour aucune créature incarnée. A l’inverse, ne pas accepter ses erreurs et au-delà sa mort physique (l’épreuve ultime), c’est nier l’évidence de ce monde et mourir en réalité à toute vie spirituelle.
Aujourd’hui effectivement, grâce à l’activité intellectuelle et inventive de l’homme, aux avancées technologiques, nous «gagnons du temps» : les travaux mécanisés se réalisent plus vite, les distances peuvent être parcourues plus rapidement, la lumière ou la chaleur peuvent jaillir à volonté en appuyant sur un interrupteur. Nous parvenons même à prolonger significativement l’espérance de vie.
Néanmoins, nous demeurons toujours mortels…
Pour autant, faut-il renier l’extraordinaire travail effectué par toute l’humanité ? Faut-il vraiment regretter le temps passé où «l’on savait donner du temps au temps» ?
Ou bien ne faudrait-il pas tout simplement, comme le soulignait Le Tigre, redonner au temps sa vraie nature et ne pas forcément attendre de lui qu’il fasse pour nous ce que nous devons faire par nous-mêmes; à savoir nous occuper de notre âme et trouver, au plus profond de soi, la force spirituelle de transcender ce temps linéaire pour accéder au «temps sacré» ; c’est-à-dire l’éternité divine ?
Bien fraternellement.
Que le temps existe ou n’existe pas, l’important est d’en rester maître et de ne pas se laisser submerger par les tâches qui le consomment trop vite.
C’est là aussi une forme d’apprentissage. Savoir aller à l’essentiel, rationaliser ses actes et ses activités pour prendre moins de temps à les réaliser.
Ne pas oublier que souvent perdre du temps au départ permet d’en gagner par la suite. Or, dans notre société obsédée par l’efficacité à très court terme, ceci est très mal vu. Restons maîtres de notre vie.
Le temps est un grand maître, Il règle bien des choses.
Corneille
L’homme est devenu le « maître du temps » en divisant l’année, le jour etc., et comme chacun sait : Diviser pour mieux régner ! Ceci explique peut-être cela…
Juste un témoignage en faveur du temps qui passe.
Lorsque j’étais en activité, nous étions les premiers en France (l’entreprise) à passer aux horaires variables, dits horaires ‘élastiques’ (le matin, midi et soir).
Avant, les contraintes liées aux horaires fixes engendraient des complications humaines. Cela se ressentait au sein de l’entreprise comme étant négatif. Puis, passant soudainement à un changement radical de la gestion du temps de travail, tous, y compris le patron, ont gagné sur tous les plans. Nous fûmes libérés de ces horaires fixes où la minute dépassée devenait une obsession. Nous gérions notre temps de travail et depuis, l’entreprise est devenue plus humaine.
Conclusion : Le temps est une conception humaine et s’est transformé en règle ou loi partout dans le monde pour harmoniser les hommes entre eux. D’un autre côté, la liberté est une conception individuelle qui est relative en fonction de critères personnels. Harmoniser les deux conceptions s’avère plus que difficile, mais le temps est malléable autant que notre liberté… Alors je pense que tout se passe dans notre tête !
De manière objective « être » est un présent sans cesse renouvelé dans l’expression pure. (comme une vague allant mourir vers le rivage.) cordialement.
Le temps : une invention humaine pour programmer les activités, mesurer la durée d’une opération, d’une expérience, fractionner un évènement passé, présent, projeter un autre en futur, etc.
Le comble, l’homme, au lieu de rester maître de son invention, en devient l’esclave dans une société comme la nôtre. Difficile de faire autrement dans notre système de consommation, de la recherche des profits financiers.
L’homme devrait s’occuper de sa réconciliation avec « soi-même », avec la nature, de son harmonisation avec l’Energie primordiale que le chrétien nomme Dieu, le juif Yaveh, le musulman Allah.
Devenir « maître du temps » est un début de sagesse, tout en sachant que fondamentalement, le temps n’existe pas. L’homme l’a inventé, comme beaucoup d’autres choses.
Vous dites : » Vous avez certainement remarqué qu’au fur et à mesure que l’homme a fractionné le temps, il a accéléré le rythme de la vie en société. »…
Quel bien-être retrouve-t-on lorsque nous faisons l’opération inverse ! Passer deux ou trois semaines en forêt en laissant la montre à la maison… Une fois sevré de cette habitude, nous vivons au rythme de la journée. Se lever quand il fait jour et se coucher à la nuit tombée. Manger quand nous avons faim. Faire ce que nous avons le temps de faire en un espace de clarté. Entre deux corvées, s’asseoir pour regarder un lac, écouter les oiseaux, sentir tous les parfums nous entourant, fermer les yeux et vivre… Avoir le temps de prendre conscience… Puis, le sourire aux lèvres, poursuivre nos tâches tout en comptant les jours, car il faut bien revenir…
Il semble que l’homme ait le don d’inventer quelque chose d’utile pour ensuite s’en rendre esclave. Décidément, nous ne sommes pas faciles à comprendre…