L’origine de l’homme
Nous avons tous le sentiment de savoir ce qu’est un être humain. Pourtant, il demeure un mystère sur de nombreux points, à commencer par son origine. En ce XXIe siècle, il devrait sembler évident à tous qu’il n’a pas été créé en tant qu’homo sapiens sapiens, espèce à laquelle nous appartenons, que ce soit par la nature ou par Dieu pour ceux qui croient en Lui. Comme la science l’a montré, nous sommes le résultat d’une très longue et très lente évolution qui remonte aux tout premiers hominidés, lesquels auraient fait leur apparition en Afrique, il y a environ sept million d’années (Toumaï). Mais la question demeure : comment ces premiers hominidés sont-ils venus à l’existence ? En ce qui me concerne, je pense qu’ils ont émergé du règne animal et, pour être plus précis, des grands singes anthropomorphes.
Qu’en est-il de l’être humain ?
À ce point de son évolution, qu’en est-il de l’être humain ? À première vue, c’est d’abord un corps physique particulièrement élaboré et performant. Si l’on fait abstraction des malformations ou des déficiences qui peuvent l’altérer suite à une anomalie génétique, une maladie ou un accident, il est une “mécanique” quasiment parfaite et constitue une source d’émerveillement. Sur les plans anatomique et physiologique, il intègre ce que les règnes minéral, végétal et animal ont produit de mieux sous l’impulsion et sous la direction de la nature. Depuis ses fonctions psychomotrices (marcher, courir, etc.) jusqu’à ses fonctions organiques (digestion, respiration, etc.), il constitue une “machine” à la fois simple et complexe que les robots humanoïdes les plus sophistiqués sont très loin d’égaler. Ne serait-ce que sur le plan physique, matériel, l’être humain est un “miracle” de la nature.
La pensée
Mais l’être humain ne se réduit pas à un corps maintenu en vie par un ensemble de processus physico-chimiques. Il possède également des facultés mentales, parmi lesquelles le raisonnement, la mémoire et l’imagination, qui lui permettent de couvrir les trois dimensions du temps : le présent, le passé et le futur. D’un point de vue scientifique, ces facultés ont leur siège dans le cerveau et sont l’œuvre des milliards de neurones qui le constituent. En admettant que ce soit le cas, comment expliquer qu’une masse de chair, faite de matière, puisse générer un phénomène aussi immatériel que la pensée ? À ce jour, aucun scientifique n’a été capable de répondre à cette question. Certes, nous savons désormais qu’il existe plusieurs sortes d’ondes cérébrales et nous connaissons leur fréquence vibratoire, mais nous ignorons comment elles viennent à l’existence.
La conscience
Il y a encore plus étonnant et mystérieux que la pensée : la conscience. C’est grâce à cette faculté que nous sommes à la fois conscient de nous-mêmes, des autres et de notre environnement. C’est elle aussi qui confère à chacun de nous ce que nous désignons couramment sous le nom de «personnalité». Comme vous le savez, René Descartes, qui fut en contact avec les Rose-Croix de son époque, déclara : «Je pense, donc je suis». En le paraphrasant quelque peu, on peut dire également : «Je suis conscient, donc j’existe (en tant qu’être humain)». En effet, c’est la conscience de soi qui fait de nous des individualités pensantes. C’est elle aussi qui, associée à l’intelligence, nous permet de nous connaître nous-mêmes, de faire des choix, c’est-à-dire d’appliquer notre libre arbitre, et d’agir sur notre destin.
L’âme humaine
Comme cela est expliqué dans l’Ordre de la Rose-Croix, la conscience, contrairement à la pensée, n’est pas le produit exclusif du cerveau ; elle est un attribut de l’âme. L’être humain ne se limite donc pas à son corps physique, pas plus qu’aux facultés mentales liées à son activité cérébrale. Il y a en lui une essence spirituelle qui fait de lui une personnalité animique capable de réfléchir sur elle-même, sur son origine et sur sa destinée. Et si nous avons cette capacité, c’est parce que nous sommes bien plus que des êtres humains ; nous sommes des «âmes vivantes», incarnées en ce monde pour conscientiser ce qu’il y a de meilleur en nous, pour ne pas dire ce qu’il y a de plus divin, et évoluer graduellement vers l’état de Sagesse. C’est d’ailleurs ce qu’ont toujours enseigné les plus sages parmi les philosophes.
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Le texte « du désir » proposé dans ce blog soulève l’intérêt par le fait qu’il soulève ma réflexion sur les désirs que j’éprouve à maintes fois. Ils sont innombrables mais, je peux les résumer en deux types : corporels, multiples, légaux et spirituel, un, légitime: retrouver l’image et la ressemblance des Elohim (de Dieu), selon Sa Pensée, Sa Volonté et son Action qui disaient : « Créons l’Homme à notre image et à notre ressemblance ». En nous pensant ainsi, son Désir devint nôtre. Les écoles de mystères parmi lesquelles, l’Ordre de la Rose-croix, AMORC, ont pour vocation d’aider l’élève à réaliser ce désir dit noble, pour que les autres désirs se satisfassent dans la noblesse du cœur. Il y a de faux désirs, ils me paraissent illégaux. Comme tels, quand ils se soulèvent, il vaut mieux les ignorer en prenant appui sur le désir spirituel, légitime. Evoluer, aller de l’avant, …
Si l’on considère simplement son mode de fonctionnement, l’être humain est fascinant : ses facultés mentales, son pouvoir d’autoregénération, son fonctionnement automatique inconscient…
On pourrait aller plus loin dans ses possibilités de passer dans différents états de conscience.
N’est ce pas un être merveilleux ?
Quand on observe l’homme, qui semble être l’être le plus évolué et le plus complexe sur Terre, on ne peut qu’admirer l’ingéniosité, la sagesse et la beauté de l’évolution. Qui est-il ? Afin de trouver une réponse nous étudions la matière, les phénomènes, les règnes, nous découvrons l’interdépendance universelle, le flou quantique etc. Puis il y a les lois de cause à effet, les quatre forces principales de l’univers, la vacuité, la vérité relative et absolue etc. Poussière d’étoiles, l’homme partage le même historique cosmique que les membres de tous les autres règnes dans l’univers. Connectés à travers l’espace et le temps, nous sommes tous interdépendants.
Mais l’homme dispose aussi de caractéristiques immatérielles comme l’intelligence, la mémoire, l’imagination, l’intuition et les émotions, certes des produits neurobiologiques, mais peut-être pas exclusivement. Qu’en est-il de la pensée, de l’autoréflexion, de la spiritualité, de la conscience, ou de l’âme? Sa conscience fait-elle partie d’un continuum de conscience qui pourrait aussi s’appeler Âme universelle ? Qu’en est-il de la faculté de contempler et de méditer ? Quelle est sa place dans l’univers, pourquoi est-il là, a-t’il une destinée ? Toutes ces questions, ainsi que leurs réponses d’ailleurs toujours relatives, imprègnent l’homme et le conduisent à devenir un artiste de la vie, un vecteur de la Conscience, fouillant tant bien que mal dans la recherche, explorant l’univers extérieur et intérieur, et à prendre sa place comme gardien responsable d’une petite planète bleue extraordinaire pleine de vie quelque part perdue dans un bras de notre galaxie.
L’homme, un être multiple et complexe, qui ne peut être compris dans l’absolu, mais appréhendé dans l’abondance de la vérité relative et dont la sagesse pourra un jour, espérons-le, lui donner la clef aux réponses de ses innombrables questions.
Mais rien n’est comme il le semble.
Cordialement
Oui ! l’être humain est un miracle de la nature. C’est Jean Charon qui dépeint et disait que le monde n’est pas inerte et que l’univers est entièrement vivant. « Je crois que l’univers est sacré, mais je sens que l’objectif de cet univers est de se faire connaître d’abord. Sa priorité d’expliquer comment est faite la matière, qu’il appelait « la psychomatière » considérant qu’elle est à la fois matière et esprit. Il a proposé. Pour cela, il a proposé un modèle représentant à la fois la partie Matière et la partie Esprit, l’éon, un élément matériel qui serait porteur de L’Esprit et de la Conscience. Il pensait aussi que la vision mécaniste du monde était en train de changer. Après sa mort, ses dernières notes furent publiées sous forme de testament spirituel sous le titre « Et le divin dans tout ça ? » Il était l’un de physiciens qui se sont mis à parler de l’Esprit et de la Conscience en disant que :
« On a d’abord pensé le monde créé par Dieu. Ensuite, on a pensé que le monde fait par Dieu était un monde de Matière et aussi d’Esprit, et l’on découvre que cet univers est entièrement vivant. « À mon avis, disait-il, c’est la grande découverte de notre époque. On est au sein d’un univers immense, et c’est un univers vivant et raisonnable. » Dans la pensée de Jean Charon, nous sommes faits d’une partie réelle, entropique, qui se défait à la mort, et d’une autre partie, qui est l’esprit, imaginaire au sens mathématiques du terme, qu’il qualifie de néguentropique et qui ne peut régresser. Mais il ne faut pas diviser les choses. On est les deux à la fois, matière et esprit, comme tout l’univers. C’est inséparable, et c’est cela l’unité. La mort demeurera un mystère tant qu’on ne saura pas ce qu’est exactement la vie ni comment les particules vivantes se forment jusqu’à constituer un être organisé. À la mort du vivant, il subsiste quelque chose qui rayonne à l’échelle du cosmos entier. Il a développé ce modèle, fait à la fois de réel et d’imaginaire, pour faire comprendre que les choses sont à la fois ce qu’elles sont et qu’elles sont aussi leur contraire.
Nous vivons dans un univers contemporain. Le passé reste le passé, le futur reste le futur, mais au présent nous sommes une partie de cet univers qui a le même âge que nous. Cette position rompt évidemment avec la conception ultra matérialiste du Big Bang et pose l’hypothèse d’un univers en perpétuelle création… Notre mémoire acquise et notre mémoire innée seraient de la sorte accumulées dans les multiples éons constituant notre corps. Notre soi serait associé au psychisme de ces particules dont certaines, venant d’autres parties de l’univers, existeraient depuis le début du monde. Toute l’humanité vivrait ainsi en nous. Chaque éon est un reflet de l’univers entier. C’est en ces éons que notre esprit serait contenu. Les particules étant éternelles, notre esprit existerait depuis le début de l’univers et après la mort continuerait à participer à son devenir… Tous les éons les êtres et les choses seraient un jour reliés et en harmonie avec la totalité de l’univers. L’amour nous ancre et nous ouvre à l’univers entier. » Cordialement. (Extrait de « L’ancien vers le nouveau paradigme. » de Jean Charon).
Nous sommes des âmes vivantes et pas seulement des corps d’animaux, et cela j’en conviens. Cependant, si l’âme anime maintenant un corps physique et de surcroît le corps d’un être ayant développé la conscience de soi, comment ce corps d’animal qui au début ne possédait que la conscience simple en est-il arrivé au stade de la conscience de soi ? Comment l’âme-conscience a-t’elle fait pour qu’à partir d’un corps animal primitif puisse se développer un organe physique assez complexe pouvant supporter la prise de conscience de sa propre existence et en arriver à déduire qu’une cause supérieure était à l’origine de sa lumière intérieure et de son existence ? Abordé sous l’angle du panthéisme, il m’apparaît que ce questionnement soulève la possibilité que les êtres multiples, dont fait partie l’homo sapiens, soient des fonctions de l’Être unique et que cet Être puisse avoir le pouvoir de modifier physiquement les véhicules servant à Sa manifestation. Par exemple, comment le gène FOX P2, lié au développement du langage et partant à la réflexion, a-t’il pu être l’objet d’une mutation chez un groupe d’individu ? L’âme-conscience a-t’elle pu intervenir, par une action qui nous échappe encore, pour perfectionner les véhicules par lesquels elle puisse s’épanouir sous forme de lumière intelligible ? Nous pouvons invoquer le « hasard », ce hasard qui fait bien les choses… mais ne pourrait-il pas y avoir autre chose que le prétendu hasard génétique derrière ces changements évolutifs ? L’évolution selon Darwin me semble difficile à écarter en totalité, surtout qu’il existe aussi d’autres visions que la darwinienne, celle de Rupert Sheldrake par exemple, où c’est la résonance morphique qui tient lieu d’énergie sustentant l’évolution. Je crois que l’âme-conscience de l’Être unique a le pouvoir de modifier subtilement la matière. Ceci ne constitue qu’une croyance, mais qui sait si dans plusieurs décennies une science spiritualiste ou une spiritualité scientifique ne remplacera pas cette science actuellement un peu trop matérialiste et portera ses recherches selon une autre vision englobant tous les aspects du cosmos ?
La belle image du lotus nous rappelle que l’être humain est germe et manifestation en même temps. Cette fleur qui émane des fins fonds des eaux boueuses, naissant d’une graine, qui sait de par sa nature divine, qu’à la surface sa jeune pousse pourra s’épanouir à la lumière, belle et rayonnante comme un soleil, et retourne la nuit dans les profondeurs et emmène le souvenir de cette belle énergie pour revenir à la surface de ces eaux le lendemain et éclairer le monde par sa pureté d’être, encore et encore. Comme le soleil emmène sa lumière dans l’ombre de la nuit, elle nous met face à nos ombres, nous ramenant chaque jour l’énergie, la lumière et l’espoir pour construire et évoluer. Cette Force vitale et divine qui nous habite, ne nous a jamais quittée, elle est présente jour et nuit.
Quand l’être humain voit la splendeur de cette lumière qui l’habite, il sait que ni la boue, ni la nuit sont des ennemis ou un poids. Notre corps est un véhicule qui nous donne la possibilité de nous améliorer sur ce chemin vers une conscience de soi toujours plus élevée. Les cycles courts et longs de notre vie, de nos vies, nous aident à nous améliorer et à apprendre tout en nous éloignant de ces passages durs de souffrance, de désire, de combats intérieurs, jusqu’à ce que nous arrivions à l’acceptation de soi, de notre dualité, de cet être incarné que nous sommes au service de notre âme. Nous pouvons alors rayonner de l’intérieur, comme un soleil qui nous habite.
Afin d’ouvrir nos consciences et pour nous enseigner le chemin vers cette Sagesse, ces symboles et bien d’autres ont été employés dans la plupart des cultures en ce monde, par les plus sages des philosophes, comme le mentionne le Grand Maître. La complexité de l’être humain se voit représentée en toute simplicité. Qui peut après observation de la nature encore croire que nous sommes uniquement un corps, qui naît de rien et qui disparaît à la mort ?
Actuellement, le matérialisme et la science mettent effectivement trop l’accent sur ce corps, les plaisirs éphémères et mettent en avant la fatalité de la vie, sous les aspects les plus durs, occultant le vrai bonheur et la dimension divine qui est notre ‘essence’ à tous. Que tous les ‘êtres vivants’ commencent déjà par ‘être’ au lieu de ‘faire’ et respectent le ‘vivant’ en eux en écoutant leur âme afin de trouver l’équilibre avec leur corps et leur esprit. Comme le lotus, ne laissons pas l’impureté atteindre la lumière en nous, mais vivons positivement ces cycles de purifications, en simplicité.
Le principe d’humanité est une pensée divine ; elle a pris corps dans la nature et c’est elle qui l’a bercée et fait grandir… Le Divin est notre père et la nature notre mère ; tous les êtres vivants sont donc nos frères et soeurs.
L’homme sera un vrai « miracle de la nature » s’il parvient un jour à « l’état d’humain », autrement dit à manifester ce qu’il y a de meilleur en lui, comme l’expression populaire « faire preuve d’humanité » le sous-entend. Pour cela, il lui faudra surmonter son égo(ïsme) aussi indéniable que son génie, et embrasser dans cet exercice vertueux, toute sa « famille », c’est à dire la nature tout entière. Cet état d’amour véritablement inconditionnel le portera alors à la hauteur du monde et le qualificatif d' »humain » prendra son sens véritable…
Ceci nous ramène à l’élément subtil (cause commune) et nous permet de mieux cerner ce qu’est l’humain.
Et que dire de l’amour qui, chez l’humain, est bien au-delà du seul instinct. L’homme a la faculté de pouvoir choisir entre aimer et ne pas aimer. De plus, il verra l’effet que ce choix aura sur sa qualité de vie, sur la qualité de son bonheur. Et ceci lui ouvre les yeux sur le monde merveilleux de la prise de conscience faisant de lui : L’homme qui est conscient d’être conscient.
Exact, l’Homme est arrivé par un long processus de plusieurs règnes : végétal, animal et enfin humain (voir L.U.C.A.), caractérisé pour chaque règne par un point important le différenciant du précédant. La rationalité, à mon humble avis, étant ce qui distingue l’être humain de l’animal.
Le Big Bang est le début de cette « chaîne » dont nous faisons partie en tant qu’êtres humains. Nous sommes les seuls de tous les règnes à être conscients, et avons donc la lourde responsabilité d’agir en toute conscience pour une harmonie. De cette façon, nous veillerons à ce que notre planète la Terre (dont notre corps physique est constitué des mêmes éléments de base) continue de nous accueillir dans les meilleures conditions, et de nous faire profiter de tous ses bienfaits.