Le mythe d’Adam et Ève
Si l’on en croît la plupart des religions, l’humanité provient d’un couple originel, assimilé à Adam et Ève dans l’Ancien Testament. Ainsi, de génération en génération, les descendants de ce couple primitif aurait peuplé la Terre, jusqu’à donner naissance à tous les hommes et toutes les femmes qui ont vécu et vivent encore ici-bas. Selon cette généalogie religieuse, chacun de nous remonterait aux mêmes parents originels, ce qui veut dire que nous serions tous et toutes des frères et sœurs de sang. Bien que chacun soit libre d’adhérer à cette explication que les religions donnent aux origines de l’humanité, elle ne peut satisfaire quiconque réfléchit par lui-même et fait abstraction des dogmes religieux.
Évolutionnisme et créationnisme
Comme cela est enseigné dans l’Ordre de la Rose-Croix, l’humanité n’est pas le résultat d’une succession de générations remontant à Adam et Ève, mais celui d’une évolution de la vie sur Terre. Cette approche évolutionniste des choses va à l’encontre de ce que l’on appelle couramment le « créationnisme », théorie religieuse qui consiste à dire que l’homme a été créé par Dieu tel qu’il est, le sixième jour de la Création selon la Bible. Bien que la logique et le bon sens devraient suffire à comprendre que cela n’a aucun fondement ontologique, des millions de croyants à travers le monde adhèrent encore à ce dogme. Pourtant, en ce début de XXIe siècle, comment peuvent-ils ignorer que se sont succédés sur Terre des hominidés tels que l’homme de Néandertal, l’homme de Cro-Magnon, etc., jusqu’à l’homme moderne ?
Les hommes primitifs
Si l’on remonte aux plus primitifs des hommes préhistoriques, il faut bien reconnaître qu’ils s’apparentaient davantage à des singes anthropomorphes qu’aux êtres humains actuels. Cela prouve que l’évolution a accompli son œuvre au fil des millénaires. Quoi qu’il en soit, la plupart des scientifiques s’accordent à dire, sinon que l’homme descend du singe, du moins qu’ils ont un ancêtre commun restant à déterminer (Toumaï selon certains anthropologues, apparu il y a environ 6 millions d’années). En ce qui me concerne, une telle idée ne me choque nullement, tant je suis convaincu qu’il n’y a pas et n’y a jamais eu de rupture entre les règnes végétal, animal et humain, ces trois règnes formant une continuité dans la chaîne de la vie et l’expression de la conscience sur Terre.
L’évolution de l’homme
Si l’homme a beaucoup évolué sur le plan physique, il a également beaucoup évolué sur le plan mental. De toute évidence, il n’y a aucune commune mesure entre l’intelligence qui était la sienne il y a 1 million d’années, voire il y a 100 000 ans, et celle dont il fait preuve aujourd’hui. Parallèlement, la conscience qu’il a de lui-même, des autres et de son environnement s’est considérablement affinée, ce qui ne veut pas dire qu’il est parvenu au terme de son évolution. En effet, s’il est un fait que l’humanité a beaucoup progressé depuis qu’elle a émergé de l’animalité, il lui reste encore un très long chemin à parcourir pour atteindre le summum bonum de son évolution et se comporter comme elle le devrait.
L’état de Sagesse
Précisément, en quoi consiste le but ultime que l’humanité doit atteindre à l’issue de son évolution sur Terre ? Au regard de l’ontologie rosicrucienne il s’agit pour elle d’en venir à manifester l’état de Sagesse, appelé « état de Rose-Croix » dans la Tradition rosicrucienne. Certes, une telle perspective peut sembler quelque peu utopiste, mais elle est en soi positive et cultive en l’homme le désir de se transcender et de s’évertuer à exprimer le meilleur de lui-même. Quoi qu’il en soit, il a beaucoup évolué depuis qu’il a “fait ses premiers pas” sur notre planète, et il faut souhaiter qu’il continue à le faire aussi bien que possible.
Lire le texte « L’Ordre de la Rose-Croix prône-t-il le créationnisme ? »
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La science a réussi à démontrer que l’être humain est une poussière d’étoile, composé des mêmes matériaux à l’origine du Big bang, les mêmes, constitués par les planètes de l’univers dont notre Terre, sachant cela et le fait qu’il n’existe pas de vide entre les règnes végétal, animal et humain (voir LUCA), le créationnisme est une aberration. Aujourd’hui, toute abstraction faite de n’importe quel dogme religieux, il a été mis en évidence que les mariages par consanguinité finissaient par engendrer des enfants diminués mentalement, un tel résultat (…) remet totalement en question la théorie du créationnisme. Dans ses transformations successives jusqu’à ce qu’il devienne Homo sapiens sapiens, l' »Homme » a progressivement pris conscience de son existence liée à son âme, ayant surtout compris que cette âme était plus ou moins en rapport avec Dieu, ce qui l’a poussé à toutes sortes de quêtes dont la spiritualité. Sur le sentier du mysticisme à l’A.M.O.R.C., tous les outils sont mis à la disposition des membres sincères pour se parfaire et avancer de façon sûre vers la sagesse. (esther melèdje)
La dernière remarque sur l’état de sagesse me laisse pensive, en effet en observant l’actualité du moment il semble que quelque chose d’extraordinaire va se produire c’est ce que mon intuition ressent pour le moment c’est encore confus et pourtant c’est évident comme dans l’histoire ( la chute de l’empire romain) Les portes de la sagesse vont s’ouvrir après les épreuves.
L’homme a travers ses différentes incarnations est sujet d’évolution et ceci jusqu’à son niveau ultime que selon les enseignements de la Rose-Croix est appelé l’état « Rose-Croix ». D’ailleurs on pourrait bien le comprendre depuis son état primitif jusqu’à l’état actuel (moderne) l’humanité a connu de grands progrès. Soyons conscient de cette phase de notre vie.
Je crois bien que nous tendons vers un éclatement forcé de la vérité, celle qui consiste à briser le dogme, frein de l’ascension spirituelle de nombre de vies humaines sur cette Terre. les religieux auraient tout à gagner si un de ces jours ils se décidaient à faire tomber leurs masques pour engager un dialogue sincère avec la science qui, elle, évolue avec le temps.
Je pense, par expérience, que l’homme et la femme ont beaucoup à découvrir ou à se réapproprier au niveau de leur perception d’eux mêmes. Car si notre être nous enseigne, il est des sensations, des émotions qui imprègnent nos corps et nos âmes. Socrate nous indique le chemin de la réminiscence. Peut-être est-ce celui-là que nous pourrions emprunter? Ne serions nous pas nous-mêmes ce temple du mystère, où notre « âme et conscience » nous invite à puiser (comme des enfants) les réponses nécessaires à notre évolution? En cela, chacun(e), éclairé(e) de l’intérieur, serait un témoignage paisible du vivant. Pensée utopiste peut-être, réalité pourquoi pas?
Les religions ainsi que les spiritualistes en général ont le devoir d’engager un dialogue permanent avec la science. Ceci permet d’aller toujours plus en profondeur dans la métaphysique, alors que la science repousse ses propres limites en permanence. A terme il est à espérer, à mon sens, que science et spiritualité ne fassent qu’un.
Qui a tort ou raison ? telle est la question. L’espèce humaine si « unique » soit-elle n’a rien ébranlé dans la Nature au moment de son apparition. L’homme a la même origine que l’animal puisqu’il en est issu, mais cependant son apparition est une rupture fondamentale. Le phénomène humain n’a rien, en soi d’extra-ordinaire. Terme provisoire de l’évolution d’une des branches de l’arbre de vie, l’homme n’a aucun titre à se considérer comme différent des autres animaux. L’espèce humaine émerge exactement comme n’importe quelle autre espèce. L’homme tel que la science réussit aujourd’hui à le reconstituer, est un animal comme les autres. Il ne représente originellement que l’une, entre autres, des innombrables variations qui forment l’éventail de la vie. Anatomiquement et psychiquement, il diffère très peu des autres antropoïdes, mais il est autre. La vie, dans la mesure où elle correspond à un processus dirigé, ne pouvait aller toujours plus loin qu’à condition de subir, à un moment donné, un réajustement profond. Ce réajustement c’est l’apparition de l’homme. Dans toute évolution, il y a un moment où tout change, lorsque l’eau parvient à 100° et qu’on la chauffe encore, elle n’est plus eau mais vapeur. Ainsi en fut-il de l’anthropoïde qui s’est évanoui quand l’homme apparut. Pas de chaînon manquant, il y a une rupture entre l’animal et l’homme. Seul l’être réfléchi est vraiment intelligent. L’animal sait, sans aucun doute, mais il ne sait pas qu’il sait. La réflexion, représente pour l’homme, une avance radicale sur toute la vie avant lui. Nous ne somme pas seulement différents, mais autres. Non par simple changement de degré, mais par changement de nature. Les spiritualistes ont raison quand ils défendent si âprement une certaine transcendance de l’homme sur le reste de la nature. Les matérialistes n’ont pas tort non plus quand ils soutiennent que l’homme n’est qu’un terme de plus dans la série des formes animales. (Le phénomène humain. P.Teilhard de Chardin) Cordialement.
Merci pour ce propos très réaliste qui précise je cite : « qu’il n’y a pas de rupture entre les règnes », que corrobore LUCA (Last Universal Commun Ancestor), l’ancêtre commun théorique de tous les êtres vivants lu dans un article de Science et Avenir.
L’homme est classifié dans la même famille que d’autres primates tels que chimpanzés, gorilles etc…, appartenant au groupe des mammifères et ainsi de suite descendant jusqu’à LUCA. Il est question d’association de génomes. De plus, selon la cosmologie, l’homme est une petite représentativité des matières dont sont constituées les étoiles et notre Terre.
Ayant conscience de cette réalité, l’homme doit remettre les choses en perspective s’il veut faire en sorte que l’harmonie dont il a la responsabilité continue de se maintenir au milieu de tout ceci, puisqu’il sait, lui…
Ce poste est très intéressant, car il nous interpelle personnellement sur l’origine de l’être humain. Cependant, je n’ai jamais partagé la théorie scientifique selon laquelle l’homme descendrait du singe, car si tel était le cas, le singe n’existerait plus ( ou il y aurait une autre forme de singes antérieurs qui ne seraient pas des singes, que des hommes du passé comme si bien illustré dans cet article). J’adhère avec critique de chercheur la théorie selon laquelle l’homme a donc évolué physiquement et mentalement, comme le souligne M. Serge Toussant ( GM de l’ordre de la Rose-Croix), qui est assez illustrée par sa prise de conscience de sa propre existence. Concernant la genèse de l’espèce humaine liée à Adam et Ève, je suis convaincu que ceci est une allégorie remplie de sens, et j’espère comprendre le message véhiculé
Aussi, concernant son évolution, personnellement certaines croyances développées, et l’évolution des mœurs, m’invite souvent à penser que malheureusement il y a comme un retour à un état primitif dans nos comportements. Permettez-moi de citer le fanatisme, le cannibalisme développé dans certaines sociétés sous le couvert d’une éventuelle puissance occulte, des divisions et conflits sur fonds religieux ( censés prônés la tolérance, l’humilité, la paix, la recherche d’un code de moralité, la satisfaction du Dieu que chacun prie ). L’homme évoluerait-il dans ce genre de circonstance? Le Rosicrucien recherche un état Rose-Croix, mais il est tellement pas compris, et encore mis en marge, car recherchant la vérité ; ceci est une impression personnelle. Merci pour cet article qui est d’une grande portée, et mon commentaire n’engage que ma propre vision de l’évolution l’homme.
je suis de ceux qui pensent que si lhHomme n’est pas parfait ; il est peut-être indéfiniment perfectible.
Tout comme il y a beaucoup de théories – valables – sur la/les source/s de la vie biologique et animique sur Terre, maintes théories peuvent être appliquées à l’apparition de l’homme.
En fait, je pense, et ceci est mon humble avis, qu’il faut différencier la nature de l’évolution de l’âme humaine dans le monde matériel, et celle du corps humain malgré qu’il y ait un rapport direct en ce sens que leur évolution se déroule dès lors d’une certaine manière parallèlement.
Certes, l’âme humaine est différente de l’âme animale, végétale et minérale, mais elle comprend également leurs caractéristiques principales. L’âme humaine a donc ses propres qualités qui sont uniques et qui surpassent mais impliquent également les gradations animiques susmentionnées, étant donné qu’il n’y a jamais eu de rupture entre les règnes minéral, végétal, animal et humain, ces quatre règnes formant une continuité dans la chaîne de la vie. Afin de pouvoir faire ses expériences dans le monde matériel et évoluer dans celle-ci, elle doit trouver un véhicule adéquat, donc un corps physique, et il faut que ce corps corresponde au plus haut degré de l’évolution biologique sur Terre. Avant l’arrivée de l’homme, le singe représentait dans le monde animal le plus haut degré d’aptitudes et d’évolution mentales.
Il est donc logique que l’âme humaine s’incarnait primairement dans l’espèce la plus évoluée des primats et déjà porteurs de gènes qui pourraient engendrer par leur nature une mutation évolutive (ce qui n’est pas le cas chez nos primats actuels). J’ose croire que cette mutation s’est réalisée en accueillant l’âme humaine et a donc généré le premier homme primitif ou humanoïde encore proche de la condition des primates, mais depuis doté de nouvelles possibilités d’évolution. Avons-nous eu un petit « coups de pouce » à l’aide de techniques génétiques extra terrestres qui ont poussé cette mutation ? Cette théorie n’est guère improbable si on tient compte de notre compréhension cosmologique actuelle.
Toutefois ce processus a dû se passer parallèlement. Depuis l’apparition de l’homme sur le plan terrestre, nous observons à travers les époques divers changements évolutifs au niveau du corps humain, mais également au niveau de son âme. Ceci est dû aux changements ou à l’évolution globale des conditions de vie et de l’environnement (de et au-delà de notre planète voire de notre système solaire, activité du soleil central de notre galaxie etc.) mais aussi grâce à ses vécus, ses progrès personnels et intérieures, c’est-à-dire de sa personnalité.
Je suis persuadée que dans un futur plus lointain, lorsque l’âme humaine aura atteint un plus haut degré de perfectionnement, ce que vise la spiritualité (qui est actuellement plus ou moins en voie de développement), son corps changera visiblement, par évolution naturelle, mutation et/ou intervention.
La théorie de DARWIN est scientifique, celle de la Bible imaginaire voire intuitive. La transformation des règnes sur des millénaires paraît vraisemblable. Chaque règne subit la voie de l’évolution.
Pourquoi le singe d’aujourd’hui ne se transforme plus en une personne humaine? Qui peut dire que cette transformation ne pourra plus se faire dans des millénaires à venir? Il suffira de l’apparition d’un gêne mutant. Ce qui est vrai pour le singe peut s’appliquer aux autres existants terrestres.
Juste une question : Si l’homme n’est que le fruit de l’évolution d’un singe ; pourquoi y a -t-il encore des singes ? Peut être une solution pourrait-elle satisfaire les darwinistes et les religieux à la fois : l’homme un singe ayant évolué suite à une intervention divine qui lui a donné le sourire.
Seule notre âme est de nature divine,un expir du Grand Architecte de l’Univers, le UN sans second…
Notre corps, cette partie visible que nous percevons, n’est qu’un véhicule permettant à notre âme d’évoluer.
De ce fait, peu importe sa provenance ! Cependant il est un fait certain : c’est que nous ne descendons point du singe. Sinon, depuis que je visite les zoos , j’aurai depuis longtemps aperçu un singe sortir de sa cage en criant : « Ecce Homo » …
Je pense que rien, en effet, n’atteste la transformation de l’animal en l’homme. Et par ailleurs, si l’évolution avait été une loi dans le passé, comment expliquer que la nature ait perdu ce pouvoir de développement et qu’elle ne puisse plus nous montrer, aujourd’hui encore, des cas où tels animaux seraient devenus des hommes ? Preuve directe tirée des différences essentielles qui existent entre l’homme et l’animal. Si l’on compare le corps de l’homme avec celui du singe, l’on découvre de nombreuses différences qui repoussent toute idée de parenté directe entre l’un et l’autre : l’attitude verticale propre à l’homme, l’existence de deux mains seulement, la structure du cerveau, la confrontation générale de la tête, l’angle facial qui est, en moyenne de 80° chez la race blanche, de 70° chez la race nègre,et qui descend brusquement à 40°et 35° chez l’orang-outan, le gorille et le chimpanzé. Mais la supériorité de l’homme éclate bien plus encore quand on considère les deux facultés maîtresses de son âme, la raison et la liberté. L’observation nous atteste qu’il y a en nous deux sortes de phénomènes : les phénomènes physiologiques, comme la nutrition, la digestion, la circulation du sang etc… et les phénomènes psychologiques, comme la pensée, le raisonnement, le souvenir etc… Or comme ces phénomènes sont de nature différentes, ils ne peuvent provenir du même principe. Il faut donc admettre dans l’homme deux principes différents, l’un qui explique les faits physiologiques : c’est le corps ; l’autre qui explique les faits psychologiques : c’est l’âme. La conscience perçoit dans notre être un principe qui, à travers les vicissitudes de notre existence, reste toujours identique. Bien que je n’aie plus, à l’âge mûr, mes idées, mes goûts et mes sentiments d’enfant ou de jeune homme ou femme, je sens que j’ai toujours été le-la même à toutes les étapes de ma vie et que la cause qui a produit ces divers phénomènes de mon existence n’a pas changé. Or ce principe « identique » n’est pas le corps puisqu’il est soumis au tourbillon vital, qu’il se transforme sans cesse,si bien qu’en quelques mois à peine il est complètement renouvelé. Il y a donc en nous un autre principe, distinct du corps, qui reste toujours le même et constitue notre identité personnelle : c’est notre âme.La Bible ne se propose en effet d’autre but que de raconter l’origine du premier couple humain. La Genèse n’entend nullement nous donner une chronologie ; elle dit seulement qu’Adam sortit des mains de Dieu qu’il fut fait à l’image de son créateur, créé dans un état d’innocence et de bonheur, soumis à un commandement et prévaricateur. La foi enseigne et la science n’y contredit pas, que l’humanité tout entière descend d’un couple unique.
Voilà une position très Darwinienne de l’évolution qui nous est présentée.
Elle est celle qui s’oppose aux dogmes religieux qui, depuis bien longtemps, ont imposé une vision archaïque au nom de la foi et du contrôle des consciences..
En effet, dans la plupart des religions, il est fait allusion à un Etre suprême nommé Dieu, Yahvé et bien d’autres noms, qui a créé l’univers. Et pour finaliser sa création, il créa l’homme à son image. Lorsque l’on étudie de plus près ces dogmes, nous nous apercevons clairement que la période de création, bien qu’intemporelle, ne remonte pas au delà de quelques dizaines de milliers d’années pour certains d’entre eux. Nous n’aborderons pas l’hindouisme qui mesure les périodes en millions d’années.
A mon sens, imaginer Dieu en train de jouer les scientifiques n’est pas concevable dans notre époque moderne, et il y a bien des incohérences doctrinales pour le scientifique qui se respecte.
Pour ce qui concerne l’évolution de l’homme sur le plan de la science, nous constatons que depuis que Darwin a présenté sa théorie, il y a eu des changements assez importants et nous ne cessons de trouver des espèces intermédiaires dans notre évolution.
Malgré cela, nous avons beaucoup de mal à imaginer être un proche parent du singe par exemple. Nous serons sans doute surpris de découvrir en fonction de l’avancée de la science que l’évolution n’est pas une simple logique, d’autant que les scientifiques actuels considèrent qu’il manque un chaînon manquant dans celle-ci, qui ne permet pas en l’état d’affirmer les choses.
Alors quoi, que penser ?
Justement penser, réfléchir, nous distingue du règne animal, chez qui manger, boire, dormir et se reproduire sont les seuls « réflexes » d’existence.
Mais alors que penser d’un animal triste ?
Oui, cela existe, et il serait bien osé de nous croire supérieur aux autres règnes de la nature..
Alors, apprenons à observer la nature et apprenons surtout à la respecter, car notre existence est liée à sa préservation.
Faisons preuve de sagesse, et faisons confiance à la Divine Providence dans l’intérêt de notre belle planète bleue.
J’adhère à ce que vous dites. Air, eau, terre, l’âme a traversé les éléments avant de s’incarner dans la chair minérale, végétale, animale, pour s’incarner dans la chair humaine, pour revenir à l’air, à l’âme du monde…
Au risque de choquer, j’ai l’intime conviction depuis une vingtaine d’années, que le chaînon manquant n’est pas là où on le cherche. Je n’arrive pas à m’expliquer l’empathie des uns par rapports à la cruauté gratuite des autres. Même si l’éducation joue un rôle prédominant dans le comportement humain, il n’existe aucun animal capable de sa prédation envers les autres et sa propre espèce.