À propos de la lumière

La lumière, en tant que phénomène « matériel »

La lumière, en tant que phénomène “matériel”, fait partie intégrante de notre vie quotidienne. Lorsque sa source naturelle, en l’occurrence le soleil, disparaît à l’horizon et cesse de rayonner vers nous, nous faisons appel à des éclairages artificiels et pouvons poursuivre nos activités alors qu’il fait nuit. Si l’homme a besoin de respirer, de se nourrir et de boire, être éclairé est une nécessité pour mener à bien ses activités et jouir pleinement de l’existence. Pour s’en convaincre, il suffit de songer à toutes les personnes atteintes de cécité et aux grandes difficultés qu’elles rencontrent pour vivre au quotidien. La lumière est pour elles une totale abstraction, excepté pour celles qui l’ont connue avant de devenir aveugles.

La découverte du feu

Depuis toujours, la lumière est perçue par l’homme comme une condition positive, et l’obscurité comme une condition négative. Aux temps préhistoriques, les primitifs craignaient la nuit, car elle les rendait vulnérables aux prédateurs. Elle était également pour eux une source d’angoisse et d’inquiétude, car ils n’avaient pas la certitude absolue qu’elle prendrait fin. Chaque lever du jour était accueilli avec joie et soulagement. En cela, l’aptitude à faire du feu et à l’entretenir fut probablement la découverte la plus révolutionnaire qui soit, car elle permit à l’homme, certes de se réchauffer et de s’éclairer, mais également de se protéger. Grâce à elle, il put également prolonger ses heures de veille et commencer, sans le savoir vraiment, à fouler le sentier du « connais-toi toi-même ».

Le symbolisme de la lumière dans les religions

Avec l’émergence des religions, d’abord polythéistes puis monothéistes, la lumière en est venue, sous des noms divers, à être associée à Dieu, alors perçu comme un Être à caractère anthropomorphique : Aor dans le Judaïsme, Lux dans le Christianisme, En-Nour dans l’Islam, Maha-Boddi dans le Bouddhisme, etc. Quel que soit le mot employé, il exprime, non seulement l’idée d’Omniprésence, d’Omnipotence et d’Omniscience, mais également de Bien absolu. Ce symbolisme est toujours très présent dans les religions, ce qui explique l’usage de cierges et autres bougies dans tous les lieux de culte. Les Rose-Croix en utilisent également lors des cérémonies qu’ils tiennent en Loge, mais dans un esprit mystique et non pas religieux.

La lumière en nous

Plus que tout autre phénomène, la lumière se situe entre le monde physique et le monde métaphysique, entre le monde matériel et le monde spirituel. C’est pourquoi elle est aussi nécessaire à notre âme qu’à notre corps physique. Ainsi, tout comme nous avons besoin d’elle pour mener à bien notre vie “extérieure”, elle répond à une exigence de notre être intérieur. En effet, celui-ci a également besoin d’être éclairé dans ses réflexions et dans ses choix, afin qu’ils soient aussi constructifs que possible, tant pour lui-même que pour autrui. Cela pose tout le problème de ce que l’on appelle la « voix de notre conscience », cette source de lumière en nous.

L’Illumination

Le lien existant entre la lumière et la dimension intérieure de notre être prend tout son sens à travers la notion d’Illumination. D’un point de vue mystique, le but ultime de notre évolution spirituelle est en effet d’atteindre l’état de Sagesse, appelé « état d’Illuminatus » dans certains textes rosicruciens. Cet état, qui ne peut être atteint qu’à l’issue de nombreuses vies successives, correspond en fait à une fusion entre la conscience de l’individu concerné et la Conscience cosmique. Quiconque réalise une telle fusion, ne serait-ce que temporairement, a le sentiment d’être éclairé par la Lumière divine et d’avoir une vision claire et limpide des choses. Dans la littérature ésotérique, on dit de lui qu’il est « Réalisé ». Dans la Tradition rosicrucienne, on dit de lui qu’il a atteint l’« état de Rose-Croix ».

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Cet article a 26 commentaires

  1. Vivaldi

    Tout être est toujours en quête de lumière tant sur le plan matériel que spirituel donc en ce sens, il est important que l’on cherche à la faire briller en nous et partout, c’est-à-dire de faire exprimer en nous ce qu’il y a de plus subtil ( le divin); Mais le seul moyen pouvant nous aider à réaliser un tel travail c’est par un long travail d’alchimie spirituelle.

  2. Dominique Walker

    Merci pour cet article bienvenu,qui nous invite à la fois à lever les yeux vers la lumière qui croît à l’horizon du ciel terrestre ; et à tourner notre regard vers notre lumière intérieure afin de l’aider à rayonner d’avantage en nous et autour de nous.

  3. pivoine

    Définir l’Illumination avec des mots est particulièrement impossible, c’est la compréhension du monde d’illusion ou tout n’est que mental. La (compréhension) se produit durant l’espace d’un eclair ou toutes nos illusions s’effondrent comme un château de cartes.

  4. Dia-Syl Egypr'

    Pas à pas, vous apportez, poignée par poignée, des éclaircies dans nos obscures conceptions quant à la lumière !i! C’est si instructif et si aisé à d’accès !! Parce que vous nous exposez par étapes, dans un langage simple!! Merci pour cet art des esprits simples!! Merci pour ce fartage solaire!i!

  5. esther meledje

    La spiritualité, dans sa définition de la lumière en tant que source d’illumination, rejoint son sens littéral qui fait dire d’une personne réfléchissant de manière superficielle qu’elle n’est pas une lumière. C’est sûrement les mêmes raisons qui ont pousser le monde à surnommer le Roi Louis XIV qui, pendant son règne a eu des créations et de très grandes réalisations inspirées, le Roi Soleil. esther melèdje

  6. Mya Larose

    Pour moi le noir de la nuit est une lumière aussi lumineuse que le Soleil. Elle ne réchauffe pas mais elle éclaire beaucoup plus, car elle nous ramène à soi. D’abord par peur ou crainte, ensuite par introspection. Il y a plus de facilité à se recentrer dans l’obscurité, ce qui amène à l’illumination. De là une lumière nourrissante, enveloppante, qui guérit et qui éclaire le chemin.

  7. VIVALDI

    Il est un impératif que l’humanité ne voit pas seulement l’aspect matériel de la Lumière, mais également son aspect spirituel.

  8. Mamie COCO

    Il y a dans un coin du cerveau de l’homme, sous la voûte de son crâne, une lumière qui brûle pour lui seul, qui lui fait voir les vrais contours de la vie, que lui montre au milieu du vague chemin que lui trace la destinée, le bien et le mal, le juste et l’injuste, la droiture et la félonie, cette lumière, c’est la conscience.
    Le grain de blé qui pourrit dans la terre et dans la nuit voit-il donc le soleil? Non, mais il a la foi. C’est pourquoi il monte, part à travers la mort, vers la lumière. Nous sommes le blé de Dieu. Cordialement.

  9. had

    Oh, oui…, l’idée même semble embrasser tout le spectre de la pensée…
    Enthousiasmé par votre billet, et à la lumière des commentaires, chacun de grande qualité , Je veux en être…
    Car en effet, quel merveilleux symbolisme que celui-ci, à la fois onde et corpuscule, visible et infrarouge, ce n’est pas la lumière qui serait comme le rebis, c’est le rebis qui est comme la lumière…, et plus vivante qu’elle, tu meurs d’amour…
    C’est fou comme elle donne autant dans les mathématiques que dans la poésie…, et si la science et le mysticisme sont frère et soeur, voici leur mère…
    Ses diagonales radiantes provoquent le dégel au printemps, et réchauffent le fruit que l’on sème en terre fertile…
    Géniale, il parait qu’elle chante tant elle est belle…
    On en dépend, on la loue, on l’aime et on l’estime…
    Primordiale, elle est dans chaque once de matière, comportant tout en elle… , et à l’image d’une gemme luminescente, c’est le sang qui coule dans les veines des corps subtils…
    Elle réchauffe la pierre, fait du grand art, luit dans les pupilles, fronce les paupière, les cils, et anime les vitraux en camaïeu…
    Celui qui n’a pas de nom et un corps de gloire, Lui, semble de sa famille , Celui-là même qui déclare « Je suis », alias l’Amour, alias La Lumière, A.k.a. Dieu.
    Et quand chez moi la nuit tombe, ou que le ciel est sombre , pas de désespoir, car l’aube se lève chez un autre, ou le soleil brille à faire s’allumer un diamant précieux, radieux, imprégnant l’air d’un bleu insondable..
    Si elle consume tes yeux, Elle consolera ton âme…
    Comme le phare qui guide nos vaisseaux fantômes , son étoile sera visible à milles lieux entre les vagues…
    Perdu dans le froid sidérale de l’espace-temps, je ne suis pas seul pourtant, et ressent déjà le feu d’un bivouac au sommet de la montagne…
    Sur l’oeuvre divine, elle exerce sa maternité éclatante, avec abnégation, tantôt dure ou tendre …
    Indépassable, omniprésente, tendue jusqu’aux confins du futur, Elle nous enveloppe de félicité dans son couffin, et dans son feu nous sommes salamandre.
    Elle procure l’illumination , mais que l’on tente d’en faire une domination, ou une fausse dénomination, et nous nous réduirons en cendres …
    Manifestée à nous, née de l’unité, s’extirpant du coeur de l’étoile par delà un gigantesque méandre , Elle met l’étoile au coeur des hommes, où de là elle rayonne, comme un diapason, d’un alliage de foi et de raison, résonne pour qui veux l’entendre..

    Elle gronde dans l’éclaire, électrisée, se repose à l’ombre des frondaisons, amène l’esprit émeraude dans les nervures et fait couler l’ambre…
    Être vivant, Elle semble souffrir une sorte de passion pour notre monde et sa courbure…,
    en toute humilité, comme je la comprends…, comme nous pouvons la comprendre…
    Bien que la beauté elle même l’ait prise pour modèle de toute éternité, elle sait se laisser capter, et captive la plus humble créature, éclairant la Terre, notre maison, de janvier à décembre..
    Et si l’on me baigne à la source du bien-être, par générosité, si l’on fait signe de m’y rendre, me donne l’onction des ondes, me montre la nature de la réalité, je ne serai pas devenue un sage pour autant , car c’est à moi qu’il revient de suivre l’Amour pur, pour être digne d’y prétendre …
    je ne ferait pas commerce d’une ubiquité usurpée, d’aliénations obscures, qui laisseraient mon dogme d’homme immature se rependre…
    Ouff, c’est allé trop loin; merci les amis !

  10. Angélique

    Lumière,
    Ô Toi, qui me caressais les cheveux blonds, toute petite, en me contant les 1001 nuits,
    Comme une étoile Tu me guidais, lors de ces sombres nuits,
    Quand je ne pouvais plus Te voir, quand je ne pouvais plus Te ressentir,
    Tu étais là et veillais sur moi, comme une lueur au bout de ce tunnel
    Je me demandais quand viendra le jour que nous nous retrouverions pour de bon.
    Avec patience et confiance, Toi Tu m’attendais et moi je cheminais
    Ne sachant plus qui j’étais, ni où aller, perdue sur ce chemin,
    je croisai une chaumière et j’ouvris cette porte fermée depuis longtemps.
    L’inattendu apparu, Toi, et Tu me montras que la lumière n’est qu’Amour.
    Avec Amour Tu allumas l’âtre, m’apportant chaleur et douceur.
    Avec Amour les flammes de Tes bougies vinrent m’éclairer mon parchemin.
    Avec Amour Tes rayons formèrent une cape de protection et de bienveillance.
    Te connaitre, Te sentir est un tel bonheur, un retour à la Vie.
    Ta bonté, Ta générosité m’inspirent la gratitude et le respect,
    Alors oui, je Te promets que je ferai tout pour être digne auprès de Toi, de ne plus m’éclipser seule et sans protection dans la nuit.
    Je veillerai à ce que le feu dans l’âtre puisse rayonner à tout moment.
    Que la lueur des bougies puisse éclairer plus d’une âme.
    Que cette cape lumineuse soit portée avec dignité, afin que l’Amour que Tu me transmets soit transporté de chaumière en chaumière, intense comme le soleil du midi.
    Ô Toi, Tu m’as pris par la main, me montrant que la lumière n’est qu’Amour, un Amour tellement beau et sincère, que je remercie Dieu de nous avoir réunis.

  11. Antoine Achard

    Ce parallèle qui semble se dessiner entre la lumière matérielle et la lumière spirituelle est fort intéressant. Peut-être s’agit-t’il d’une lumière unique, étant perçue par notre conscience comme deux phénomènes distincts, pour plus de commodité. Mais étant donné que nous ne pouvons connaître avec exactitude la nature véritable de cet océan d’énergie dans lequel nous baignons, il apparaît difficile de s’en faire une idée adéquate. Cependant, à l’aide de l’imagination, nous pouvons supposer l’existence d’une unité tripartite Être-Conscience-Lumière. Si les phénomènes observables matériellement trouvent leur contrepartie dans les phénomènes psychiques ou spirituels, alors il nous est possible d’en établir une certaine correspondance. De même qu’une personne atteint de cécité ne peut expérimenter la perception de la lumière matérielle, peut-être en est-il de même avec un individu atteint de cécité spirituelle ? Platon a traité cette idée de façon magistrale dans l’Allégorie de la Caverne.

    La science moderne a établi, par l’observation, que la lumière matérielle pouvait dans certaines circonstances être déviée ou courbée. Le test expérimental fait par Arthur Eddington en 1919 en vue de prouver un aspect de la relativité selon Einstein visait à démontrer qu’une masse matérielle importante pouvait influencer la direction que peut prendre la lumière. Le phénomène connu sous le nom de « lentille gravitationnelle » produit cet effet de déviation ou courbure.

    Je crois qu’il existe des êtres infiniment plus évolués que nous. Si ces êtres évoluent librement dans cet océan d’Être-Conscience-Lumière, il m’apparaît alors logique de penser que leur conscience peut diriger la Lumière de l’Être vers les régions où évolue la conscience humaine, en quelque sorte de « courber » une partie de la Lumière pour permettre aux êtres moins évolués que nous sommes de percevoir quelque réalité normalement cachée ou imperceptible à notre conscience limitée. Si la voix de la conscience est la source de la lumière en nous, alors l’écoute attentive de celle-ci m’apparaît la façon la plus adéquate de se mettre à l’unisson de la Lumière plus grande de l’Être qui est cet Océan d’énergie en qui nous vivons et qui constitue notre centre.

  12. Patrick

    La Lumière est un mot merveilleux qui, au sens figuré, représente l’énergie et la beauté. L’homme, par son rayonnement, peut irradier autour de lui cette énergie s’il est animé d’amour et de pensées positives.

  13. Laurence Surjus de Pomarède

    Chez les peuples précolombiens la lumière était primordiale. C’est pour la maintenir que les sacrifices ont eu lieu ; elle était solaire, mais elle avait une double signification ; la plus simple celle dont tout ce qui vit sur terre a besoin ; plus symbolique et spirituelle, l’homme doit grandir grâce à la lumière. J’avais écrit sur les quatre mondes de la mort chez les aztèques et j’ai retrouvé ce petit passage : « (…) La naissance du cinquième soleil (ère actuelle) fut produite par la mort de Tecuciztéccatl et Nanahuatzin (Dieu Soleil et Déesse Lune) qui se sont jetés dans le feu cosmique et brûlèrent en Teotihuacan pour sauver les humains. »

    Chez les Toltéques, la légende dit que Quetzalcóatl, considéré comme un dieu, s’est immolé aux rives de l’eau céleste et son cœur s’est transformé en un papillon qui s’est envolé ver le ciel pour se convertir en « lueur de l’aube ». On retrouve cette dualité, nécessité de souffrir, mourir et renaître l’homme doit s’élever.

    De même, la vue de l’auto-immolation de Quetzalcóatl qui a pris feu pour illuminer le monde a permis aux humains de rester en vie, de s’élever par l’exemple de leur dieu. Le serpent représente la connaissance, le feu, la purification. Par l’image de « serpent brûlant » ou « serpent enflammé » on nous apprend que l’illumination par le savoir n’est jamais anodine et peut être dangereuse.

    L’homme devient humble, comprend l’enseignement et renaît transfiguré. Il doit parcourir et accepter, le chemin chaotique et douloureux de son destin pour accéder à l’illumination. Il s’agit ici d’une représentation solaire de la croyance.

    Les Dieux acceptent la mort, se sacrifiant pour que le soleil continue de luire et que la vie des hommes soit possible. Les humains avaient mérité leur vie grâce à l’auto-sacrifice des Divins. Pour cela, les êtres humains s’appelèrent désormais « Macehuales », qui signifie « Méritants ».

    On pourrait par ces légendes comprendre la terreur des peuplades quant aux éclipses solaires, puisque si l’astre était caché ce serait sa mort et il n’y aurait plus de lumière, ni de chaleur sur la terre, ce qui voudrait dire la destruction de la race humaine. Avant d’en arriver à cette imminente catastrophe, l’unique solution serait « d’alimenter » le soleil ; si des dieux s’étaient offerts antérieurement au bénéfice des hommes, il était naturel que ce soit au tour des humains d’offrir leurs vies. On s’aperçoit donc qu’il y a toujours une divinité qui offre son sang pour sauver l’humanité, dans presque toutes les traditions, et nous, humains, sommes toujours les receveurs de ce mérite. (…)

  14. david

    Bonjour à vous. Je pense à cet instant qu’à chaque stade de l’évolution nous faisons l’expérience de la lumière, quelque soit notre niveau de perception ou de compréhension. Aussi nous faisons tous l’expérience de l’obscurité, car sans elle pas de lumière. Notre voyage ici-bas est à l’image de l’évolution humaine. Nous sommes quand nous arrivons en ce monde comme ces primitifs qui craignaient la nuit, car elle les rendait vulnérables aux prédateurs. L’obscurité était également pour eux une source d’angoisse et d’inquiétude, car ils n’avaient pas la certitude absolue qu’elle prendrait fin. C’est pour cette raison que nous travaillons ensemble, chacun dans notre petite vie, à polir notre être afin qu’il puisse briller de tous ses éclats et laisser passer la lumière à travers nous en ce monde, car nous avons l’intuition profonde qu’en faisant cela nous participons à faire évoluer l’humanité. Je vous souhaite une belle vie à tous.

  15. esther melèdje

    C’est une expérience positive de voir des « réalisés » qui vivent parmi nous, êtres normaux. Ils irradient une lumière qui est bienfaisante pour nous sur tous les plans, lorsque nous avons le privilège d’entrer en contact avec eux…

  16. Pax Vobiscum

    Tout au long de ma journée, j’ai pris l’habitude de visualiser un disque lumineux semblable au soleil, au centre duquel se trouve une belle rose rouge. Sa lumière m’apaise, me réchauffe et me réconforte. J’ai le sentiment de communier ainsi avec le Dieu de mon cœur et cela produit des effets positifs sur mes pensées, paroles et actions. Intérieurement, cette lumière me dit: «Sois sans craintes, Je veille sur toi».

  17. Nico

    Le parallèle extérieur et intérieur de l’homme par la lumière tant solaire que lunaire est indispensable pour l’art de vivre.
    Ils se croisent selon la divine proportion partout et en tout, le premier lieu est dans le cœur de l’homme pour que vive la bougie des buts communs.
    La lumière régule l’esprit entre tous les hommes comme l’exprime cet article avec abondance et profondeur…
    Merci.

  18. Anne-Marie K

    Dans sa manifestation matérielle, la lumière primaire et naturelle, donc solaire, avec ses photons et ses particules, se révèle non seulement être une énergie complexe et multifonctionnelle mais aussi une source d’éléments naturelles. (Notons brièvement que sur notre planète nous jouissons aussi encore de la lumière, appelons-la pseudo naturelle, issue d’une part de quelques éléments naturels et d’autre part d’éléments dits mécaniques, qui ont leur qualité et leur impact particulier). La lumière est une émanation d’un processus dynamique. Elle est également un médium d’informations. Sans elle, la vie biologique complexe ne peut se développer ni survivre et dans ce cas elle sert de catalyseur. Toutefois, son efficacité dépend de sa qualité, de son dosage et du milieu qu’elle desservit.
    J’ose également croire, considérant chaque galaxie comme un système particulier, que sa lumière centrale ainsi que celle provenant directement ou par réflexion de ses astres ont leur importance dans un rayon bien défini voire même au-delà de ses frontières.
    La lumière et l’obscurité sont les deux faces de la même médaille et exercent une influence physique et psychique sur tout ce qui existe. Elles sont complémentaires, activité et repos, nécessaires l’une à l’autre. Dans son contexte spirituel, l’obscurité physique est propice à la méditation, à la communication intérieure qui peut aboutir à l’illumination, baignant dans la lumière divine. Quant à la lumière physique, elle nous ouvre les yeux vers la beauté de la Création et stimule corps et âme, notre condition vitale et psychique, nous incitant ainsi à la réflexion, à la contemplation et à la méditation.
    Parallèlement l’obscurité et la lumière sont des métaphores riches, dotées d’une grande diversité. Plus encore, elles sont une réalité vivante dans la conscience humaine, dans le monde mystique et cette réalité ne peut être perçue que par la conscience. Elles sont des émanations directes du monde spirituel – lumière – dans le monde matériel – obscurité – . L’obscurité est le récipient de la lumière et la lumière se verse là où elle peut être captée, ainsi nait une fusion, cette fusion à laquelle chaque mystique aspire. De ce fait, il pourra, à son tour, rejoindre la grande Lumière de la Conscience cosmique, s’y intégrer et s’unifier afin de servir en toute humilité et soumission le grand but cosmique.

    Cordialement

  19. Le Griot Inconnu

    Tout comme nous recherchons la lumière pour éclairer notre vie tant matérielle que spirituelle, ainsi doit-on penser à repandre cette lumière vers toute l’humanité, avec l’espoir de vivre dans un monde de paix et d’amour.

  20. myriam nalbach

    A la parole lumière, j’ajouterais aussi félicité; quoi de plus beau qu’un paysage éclairé par la lumière du soleil qui irradie la joie dans la nature et parmi les êtres vivants. Aussi notre vie intérieure, lorsqu’elle est caressée par la lumière, émane vers l’extérieur notre profond bonheur.

  21. Lermite

    Il est intéressant de constater que depuis le feu jusqu’à la Réalisation, l’histoire de l’homme aura été une marche constante vers la maîtrise de la lumière.

  22. Isora

    Il existe une relation fonctionnelle d’adaptation entre la lumière extérieure physique qui conditionne la perception visuelle objective de ce monde qui nous entoure, et la lumière intérieure psychique qui nous permet d’en prendre conscience. De même que la lumière extérieure s’allume et s’éteint, de même celle de la conscience apparaît et disparaît. Cordialement

  23. ANNE

    A mon avis, la domestication du feu n’a été que le moyen pour les groupes qui la maîtrisaient de progresser plus vite et de se générer plus forts et plus nombreux que d’autres groupes parce que ceux-ci étaient effrayables, dispersables, affamables et très vulnérables.
    La lumière du jour a été suffisante pour que les groupes d’humains la révèrent et la placent sur tous les aspects positifs de la vie et de leur survie et l’associent à la confiance, l’espérance, l’abondance, et plus matériellement à la chaleur et à la projection vers un futur possible. Elle a été associée au tout positif, l’est encore et le sera toujours.

  24. Jean-François Pigeard

    La lumière est inspiration et la poésie peut aussi l’exprimer à sa façon.
    En partage, un de mes anciens poèmes, pour la lumière, pour la paix :

    – Donne ta lumière –

    Donne ta lumière,
    Donne-la,
    Qu’elle traverse la Terre,
    Et éclaire notre monde.

    Donne ta lumière,
    Qu’elle soit bougie ou laser,
    Sous le boisseau ou en pleine lumière,

    Donne ta lumière,
    Pour réchauffer les coeurs,
    Pour apaiser et guérir,

    Donne ta lumière,
    Et regarde les beaux effets,

    Donne ta lumière,
    Qu’elle consume nos rancoeurs,
    Nos souffrances, nos douleurs,
    Et qu’elle éclaire notre chemin.

    Donne ta lumière,
    Qu’elle s’ajoute à la mienne,
    Qu’elle s’ajoute à la lumière de chacun,

    Donne ta lumière,
    Que notre lumière à tous,
    Finisse par embraser notre monde.

  25. jean-michel

    Bonjour,

    Nous, nous sommes arrêtés au dernier paragraphe de votre texte, « La lumière », arrivé à une certaine maîtrise de soi même, avec une rigueur de fer, au bout du chemin on aperçoit, « la Lumière ». Elle apparaît, quand le disciple est prêt. Et elle demeure à jamais gravée dans le cœur et l’esprit, jour et nuit, c’est la réalisation de sa propre maîtrise, celle de la vie.

    Cordialement et fraternellement

  26. Le Tigre

    Le sentier mystique bien compris nous amène à la plus Grande Lumière : la rencontre avec notre être intérieur, puis la communion avec l’Intelligence universelle ( état de Réalisé).

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