Réflexion sur la réincarnation

« Dès lors que l’on admet que tout être humain évolue graduellement vers l’état de Sagesse, il paraît évident qu’un tel but ne peut pas être atteint en une seule vie, d’où la nécessité de se réincarner de nombreuses fois pour progresser sur le sentier du perfectionnement. »

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Partager cet article

Cet article a 6 commentaires

  1. Regulatus

    En tant qu’être incarné je n’ai pas le temps de lire tous les livres que j’aimerais et d’apprendre et faire tout ce que je souhaite en une vie, figurez-vous avec le perfectionnement et illumination d’une âme…

  2. Martine

    Il m’a été très facile d’adhérer à ce concept une fois adulte. Normal, lorsqu’on est issu d’une tribu où tout le monde considère la réincarnation comme une évidence. C’était courant d’entendre autour de moi que tel enfant était un aïeul revenu… Parfois on cherchait sur l’enfant certaines marques physiques pour confirmer les dires… Même si cela me semblait exagéré parfois, ce n’était pas dénué de sens pour autant.

  3. JC

    Bonjour,
    vaste sujet qui nécessiterai un plus long développement, donc je vais faire court…
    Ayant eu de nombreuses maladies qui m’ont conduit (pour certaines) à déchirer le voile, ex : Leucémie qui c’est terminé par un coma et une espérance de vie de 7 jours d’après les chirurgiens, quand ils ont annoncé la nouvelle à mes parents je contemplais tout cela depuis le plafond, sentiment de non distance tout en l’étant. Et je ne parle pas de se qui s’est produit jusqu’au septième jour…
    Donc de ce côté là, connaissance directe de la continuité de la vie, de l’âme, la mort n’est pas une fin brutale mais l’Eveil à son état véritable.
    Ceci entraînant cela, lors d’un voyage avant d’atterrir à l’aéroport, j’eu le sentiment intense et intérieur d’être de retour chez moi, confirmé par plusieurs autres expériences. Cela s’est produit pour d’autres lieux, sachant qu’à c’est endroit là il y avait un chemin, etc… Plusieurs expériences dans différents pays, avec des expériences différentes et des statut différents (moine errant, prêtre, des incarnations humbles, à des époques lointaines et variées).
    J’ai pas de preuves physiques à montrer, sauf peut-être la connaissance de certains lieux sans y être jamais allé physiquement dans cette vie ci !

  4. Vivaldi

    En cherchant à comprendre le but de notre passage sur cette terre il n’y a nulle raison d’ignorer cette loi naturelle qu’est la réincarnation principe par lequel les humains arriveraient par exprimer le mieux de leur être jusqu’à atteindre l’état ultime de sagesse. Donc, c’est l’unique voie que nous offre le cosmique de nous parfaire aussi de purifier notre âme.

  5. esther meledje

    D’innombrables ouvrages, mais aussi des films, ont démontré la véracité de la réincarnation, avec pour certains, des récits les corroborant. C’est le processus par lequel, l’âme d’une personne va d’une vie à une autre pour progresser vers Sa perfection. J’utilise à nouveau l’analogie des tamis dans le cadre de ce blog, pour tenter d’expliquer le processus : dans un premier temps, le tamis aux trous les plus grands est utilisé pour sortir les gros morceaux à moudre à nouveau, ensuite ce sera des tamis aux trous de plus en plus petits, jusqu’à l’affinage voulu de la matière dont il est question. Parfois, lorsque certaines conditions sont réunies, il peut nous arriver d’expérimenter (d’être replongés dans le souvenir ou l’ambiance d’une vie antérieure), cela ne signifie pas si le vécu est un évènement positif de s’y complaire et dans le cas contraire de vivre dans la crainte. L’existence étant évolutive et non régressive, cette opportunité de vue consciente d’une part de nous-mêmes d’une autre incarnation, devrait nous servir de levier pour peut-être mieux nous orienter dans notre vie. (esther melèdje)

  6. colette

    Les fins dernières n’ont jamais cessé de tourmenter les hommes : les diverses croyances conçues au cours des âges pourraient bien être, à cet égard, des moyens d’échapper sinon à l’angoisse, du moins à l’inquiétude relative, à sa façon ,des questions vieilles comme le monde qui, déjà, préoccupaient probablement les Néanderthaliens ainsi que l’atteste l’archéologie. Evoquer les types principaux de croyances apaisantes qui furent conçues et mis en pratique dans le passé jusqu’à nos jours ne résument qu’une eschatologie de permanence et mutation de la mort qui est une aventure qui ne concerne pas la conscience qui peut-être le strict dépôt où le vécu stocke ses images, où les évènements se transforment en conscience car étant bien autre chose qu’un phénomène, car au-delà du connu ,du nommé se déploie une zone d’ombre infra-conceptuelle qui échappe au discours et correspond à la « vraie réalité » de l’être humain par opposition à sa réalité existante et de ce moi qui contient en puissance tous nos choix imaginaires et nous pousse vers la réalisation de l’homme totale que le savoir, le choisir et le sentir dont aucune génétique sociale, aucun héritage biologique ne rendent explicitement compte parce que ce savoir, ce choix, ce sentir ne peuvent paradoxalement être que désir, que rêve, que vouloir, sans objet identifiable. l’angoisse de la mort serait liée à cette distorsion qui existe entre l’infini de nos aspirations et l’inachèvement que nous impose la brièveté de notre existence historique, force nous est de remettre notre moi aux autres, aux survivants, à ceux et ils sont des milliards, qui viennent après nous, parce que eux et eux seuls, peuvent achever notre vie non finie. Ce moi « véritable esprit de l’âme utopique à l’oeuvre » doit dans l’optique de la mystique révolutionnaire, conduire à la réalisation de l’homme total; Un sentiment de plénitude qui permet de toucher du doigt ce moi et d’effleurer l’absolu, que l’on éprouve chaque fois que l’on a l’occasion de transcender son être. La mort est la clé qui ouvre la porte de la vie. C’est en acceptant la finitude de l’existence individuelle qu’on peut trouver la force et le courage de rejeter ces rôles et attentes extrinsèques et consacrer chaque jour de sa vie, si longue qu’elle soit à croître aussi pleinement que possible. Il faut apprendre à utiliser ses ressources intérieures, à se définir selon son propre système d’évaluation intérieur plutôt que d’essayer de se conformer à un rôle stéréotypé quelconque. Car en vivant comme si on allait vivre toujours ou se réincarner, il est trop facile de remettre au plus tard ce qu’on sait devoir faire. on vit dans l’attente du lendemain ou le souvenir du passé et entre temps chaque jour se perd. Celui qui, au contraire comprend que le jour auquel il s’éveille pourrait être le dernier prend le temps de croître ce jour-là de devenir lui-même et de rejoindre les autres. Sans aucun doute, l’eschatologie universelle peut espérer des lendemains qui chantent et ainsi nous remettre en question sur les comportements visant le même but. Respectueusement.

Laisser un commentaire

*

Articles récents
Articles similaires