L’Ordre de la Rose-Croix s’intéresse-t-il à l’écologie ?

L’importance de l’écologie

Depuis quelque temps, l’écologie est au cœur de nombreux débats et occupe une place relativement importante dans les discussions. On ne peut que s’en réjouir, car cela prouve qu’une prise de conscience enfin généralisée s’est faite au cours des dernières décennies. La pandémie causée par la covid 19 a renforcé cette prise de conscience, car elle a mis en évidence la fragilité de la vie humaine et son lien de dépendance avec la nature. Toujours est-il qu’une grande majorité de personnes sont désormais convaincues que si rien n’est fait pour mettre fin aux ravages causés à l’environnement (réchauffement climatique, pollutions diverses, atteintes aux écosystèmes, déforestation excessive, disparition d’espèces végétales et animales, etc.), notre planète sera invivable d’ici quelques générations, tout du moins pour l’humanité.

La croissance et le consumérisme

Durant trop longtemps, l’écologie a été l’apanage de certains partis politiques, les partis dits “traditionnels” ne s’en préoccupant quasiment pas. Désormais, elle fait partie de la plupart de leurs programmes, toutes tendances confondues. C’est là également un point positif, car la situation actuelle nécessite que tous ceux qui gouvernent ou sont amenés à gouverner se préoccupent de notre planète. Jusqu’à présent, l’écologie a été sacrifiée sur l’autel de l’économie, laquelle a été rendue totalement dépendante de la « croissance » et de ses dérives consuméristes. Il est devenu urgent de revoir entièrement ce “modèle” économique et d’innover avec un système qui puisse se développer dans le respect de l’environnement. Une telle chose est tout à fait possible ; il s’agit avant tout d’une question de volonté.

De toute évidence, il y a urgence à ce que l’homme se réconcilie avec la nature.

Une planète surexploitée

Il n’y a encore que quelques décennies, qui aurait pu penser que les êtres humains auraient tellement maltraité la Terre qu’elle serait sur le point de devenir invivable pour eux ? Or, c’est la réalité à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Depuis la fameuse “révolution industrielle” du XIXe siècle, nous avons surexploité la nature et nous sommes comportés à son égard comme si elle était à notre service. Dans notre aveuglement et notre avidité, nous n’avons fait que nous octroyer des droits à son encontre, ignorant avec arrogance les devoirs qui nous incombent envers elle. Pourtant, c’est la Terre qui est indispensable à l’humanité et non l’inverse. Si les humains en venaient à disparaître, la planète qui les a vu naître perdurera encore très longtemps.

La Terre : un cadre d’évolution spirituelle

D’un point de vue rosicrucien, la Terre est bien davantage que la planète qui sert de cadre de vie aux êtres humains, et ce, depuis plus de deux millions d’années. C’est elle aussi qui leur permet de mener à bien leur évolution spirituelle. En effet, chacun de nous possède une âme, et c’est cette âme qui justifie notre présence “ici-bas”. Sous son impulsion, nous évoluons intérieurement d’incarnation en incarnation et prenons graduellement conscience de notre nature divine, jusqu’à atteindre l’état de Sagesse, appelé « état Rose-Croix » dans la Tradition rosicrucienne. Tout être humain ayant atteint cet état n’est plus dans l’obligation de se réincarner sur Terre, car il a intégré toutes les expériences que l’école de la vie pouvait lui transmettre.

Comme l’atteste ce livre, l’Ordre de la Rose-Croix prône une approche spiritualiste de l’écologie.

Plaidoyer pour une écologie spirituelle

Pour les raisons évoquées précédemment, l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix a toujours accordé une grande importance à l’écologie. Avant même que ce sujet ne devienne une préoccupation majeure pour l’ensemble de l’humanité, ses responsables attirèrent régulièrement l’attention du public sur l’importance de respecter la nature et de vivre en harmonie avec ses lois. La dernière fois qu’ils le firent sur un plan mondial, c’est à travers la publication, en 2014, de l’« Appellatio Fraternitatis Rosae Crucis ». On peut y lire notamment : « Pour nous, la Terre n’est pas uniquement la planète sur laquelle vivent les êtres humains. Elle sert également de cadre à leur évolution spirituelle et permet à chacun d’eux de se réaliser en tant qu’âme vivante. Elle a donc une vocation à la fois terrestre et céleste, ce que les plus sages parmi les penseurs et les philosophes, en tous temps et en tous lieux, ont enseigné. »

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Cet article a 29 commentaires

  1. Faee

    Oui, un problème majeur de nos sociétés, dont la racine est celle du Respect. Ne pas considérer uniquement la Terre, la Nature comme un du, une ressource à exploiter mais reconnaître que notre précieux corps en fait partie intégralement, dans un échange réciproque. Changer notre regard, restaurer cette sensibilité spirituelle, ce dialogue, cette synergie est essentiel , si nous voulons continuer à vivre harmonieusement en Paix.

  2. Monhegan

    L’un des
    grands apports scientifiques de l’étude des glaces concerne la quantification
    de l’impact de l’activité humaine sur la composition de l’atmosphère. Le
    résultat le plus marquant porte sur les teneurs en gaz à effet de serre.
    L’analyse conjointe des carottes groenlandaise et antarctique a démontré sans
    ambiguïté que, depuis environ 150 ans, les teneurs en CO2 , CH4 et en N O2 ont
    constamment augmenté, pour atteindre désormais des valeurs respectivement
    supérieures de 30 %, de 150 % et de 15 % aux teneurs pré-industrielles.

     D’autres
    polluants montrent un comportement différent en Antarctique et au Groenland.
    Ainsi, les sulfates, issus de l’évolution atmosphérique des produits soufrés de
    la combustion du charbon et du pétrole, augmentent au Groenland d’un facteur 3
    à un facteur 5, en deux paliers centrés sur les années 1900 et 1950. Depuis
    1980, ces teneurs semblent décroître, reflétant les mesures prises pour limiter
    les émissions industrielles de dioxyde de soufre. En revanche, en Antarctique,
    les teneurs en sulfate ont peu varié depuis 100 ans, ce qui traduit très
    probablement l’éloignement des sources et le court temps de résidence du
    sulfate dans l’atmosphère (quelques jours). Les glaces du Groenland révèlent
    également un impact de l’activité humaine bien plus ancien que la révolution
    industrielle. En effet, on y détecte un net pic de plomb durant le
    développement des civilisations gréco-romaines, il y a 2 000 ans. Les activités
    minières et la sidérurgie étaient alors suffisamment développées pour engendrer
    une pollution atmosphérique de l’hémisphère nord. Toutefois, ce pic de plomb
    est mineur par rapport aux teneurs modernes, qui se sont accrues d’un facteur
    20 entre le XIXe siècle et 1970. L’actuelle baisse des teneurs fait suite à la
    récente mise en service de pots catalytiques nécessitant l’emploi d’essence
    sans plomb, mais ces teneurs restent encore environ deux fois supérieurs aux
    teneurs pré-industrielles.

    Au cœur de la glace, les secrets du climat(1) par Valérie
    MASSON-DELMOTTE Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE)
    CEA, CNRS et IPSL 91191 Gif-sur-Yvette Cedex masson@lsce.saclay.cea.fr et
    Jérôme CHAPPELLAZ Laboratoire de glaciologie et de géophysique de
    l’environnement (LGGE) CNRS et Université Joseph Fourier 38402
    Saint-Martin-d’Hères Cedex

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  3. jacobus

    Commençons par une écologie personnelle, lorsque on utilise, le tri sélectif, les récipients en verre,les sacs « durables » pour faire ses courses, un chauffage raisonnable,on est sur la bonne voie.Quand on a la chance de posséder un jardin,quoi de mieux que de faire son propre compost ou de pailler ses plantations, de broyer ses « tailles » de haies.Enfin de redonner au jardin une partie de ce qu’on lui a pris.Indispensable aussi d’aider à certains moments de l’année les animaux, notamment les oiseaux qui aideront tout comme les abeilles à la pollinisation des vergers.Aimer cet environnement, former un tout avec lui,communier comme les sages le préconisent avec,penser arbres,penser herbe, penser air……bref être en complète harmonie avec son « pico-cosme ».

  4. Anne-Marie K

    Quand on observe l’homo sapiens sapiens, qui semble être l’être le plus évolué et le plus complexe sur Terre, on ne peut qu’admirer l’ingéniosité, la sagesse et la beauté de l’évolution. Qui est-il ? Afin de trouver une réponse nous étudions la matière, les phénomènes, les règnes, nous découvrons l’interdépendance universelle, le flou quantique etc. Puis il y a les lois de cause à effet, les quatre forces principales de l’univers, la vacuité, la vérité relative et absolue etc. Poussière d’étoiles, l’homme partage le même historique cosmique que les membres de tous les autres règnes dans l’univers. Connectés à travers l’espace et le temps, nous sommes tous interdépendants.

    Mais l’homme dispose aussi de caractéristiques immatérielles comme l’intelligence, la mémoire, l’imagination, l’intuition et les émotions, certes des produits neurobiologiques, mais peut-être pas exclusivement. Qu’en est-il de la pensée, de l’autoréflexion, de la spiritualité, de la conscience, ou de l’âme. Sa conscience fait-elle partie d’un continuum de conscience qui pourrait aussi s’appeler Âme Universelle ? Qu’en est-il de la faculté de contempler et de méditer ? Quelle est sa place dans l’univers, pourquoi est-il là, a-t’il une destinée ?

    Toutes ces questions, ainsi que leurs réponses d’ailleurs toujours relatives, imprègnent l’homme et le conduisent à devenir un artiste de la vie, un vecteur de la Conscience, fouillant tant bien que mal dans la recherche, explorant l’univers extérieur et intérieur, et à prendre sa place comme gardien responsable d’une petite planète bleue extraordinaire pleine de vie quelque part perdue dans un bras de notre galaxie.

    L’homme, un être multiple et complexe, qui ne peut être compris dans l’absolu, mais appréhendé dans l’abondance de la vérité relative et dont la sagesse pourra un jour, espérons-le, lui donner la clef aux réponses de ses innombrables questions. Mais rien n’est comme il le semble.

    Cordialement

  5. Antoine Achard

    Il semble exister un corollaire entre spiritualité et écologie, ou à tout le moins entre écologie et prise de conscience: l’un n’allant pas sans l’autre. Devenir conscient, de plus en plus conscient. Conscient de soi, des relations étroites nous liant à notre milieu et des choix suivis d’effets inéluctables ayant des conséquences sur nous-mêmes et notre société. Il apparaît de même que ceux qui sont soucieux d’écologie sont aussi soucieux de leur bien-être et de celui de leurs proches. La spiritualité, la connaissance de soi, la prise de conscience et l’écologie sont des facettes d’une attitude globale envers la vie.

  6. FLAYEUX Joël

    Après l’écologie douce, l’écologie dure. Après les doux rêveurs, les businessmen ou businesswomen de la taxe carbone. Certes l’argent compte, mais les comportements… Ce sujet comporte de nombreux aspects et points de vue. L’histoire donnera ses réponses tôt ou tard.

  7. Patrick

    L’écologie il y a quelques années était considérée comme une utopie. Aujourd’hui, il ne fait aucun doute que c’est une préoccupation prioritaire que commencent à prendre en considération les pouvoirs publics. Mais il me semble que la prise de conscience est hésitante, malgré les dérèglements planétaires que nous subissons.
    Que faut il faire ? Je pense qu’à notre niveau, nous ne pouvons pas agir directement sur les industriels et sur les états. Il faut donc, à titre individuel, faire des choix dans notre mode de consommation ? afin d’influencer la plupart des acteurs économiques qui ont uniquement pour but de s’enrichir toujours plus et rapidement, sans se préoccuper des dommages causés à la Terre par leur action. Par exemple : nous pouvons choisir un moyen de transport moins polluant, acheter des produits alimentaires respectueux de la nature: bio ou locaux, etc.

  8. pivoine

    « Quand le dernier arbre sera abattu, 
    la dernière rivière empoisonnée, 
    le dernier poisson capturé, 
    alors seulement vous vous apercevrez 
    que l’argent ne se mange pas.» 

    Prophétie d’un Indien Cree.

    Une évidence qui illustre les dons que fait la nature.

  9. Angélique

    Chaque citoyen est membre à part entière de cette planète, donc un élément de la nature comme toute autre forme de Vie sur Terre. Nous vivons grâce à ce qu’est cette planète et ce qu’elle produit pour notre bien-être. Apparemment, chaque élément est interdépendant dans ce système planétaire et c’est donc aussi valable pour l’humain. Comment ne pas se sentir concerné ? Pourtant, même s’il y a une prise de conscience croissante, il y encore une majorité qui préfère mettre les œillères. Il semble qu’il leur est même facile de trouver les raisons, je dirais même que certains s’empressent à fournir les raisons toutes faites, avec comme but final toujours l’argent et le pouvoir.

    Chaque élément ou membre d’un système joue un rôle, a une fonction, a des limites à respecter pour le bien de tous et l’équilibre du système ; que ce système soit une famille, un groupe, une entreprise, un pays, etc., jusqu’à l’échelle de notre planète et même de l’Univers, nous sommes tous inscrits au même registre. Vu ainsi, ce serait dommage de mettre en péril ce bel Univers, qui est notre maison, notre demeure, et de croire que ce que nous pouvons faire n’est « qu’une goutte d’eau dans un océan ». Justement, sans toutes ces petites gouttes d’eau, il n’y aurait pas d’océan ! Sans océan, pas de Vie .

    Il est vrai que seulement quelques citoyens, qui se croient au-dessus de cette citoyenneté de par leur puissance financière, influencent la balance, car ils ne soutiennent pas les projets qui engendreraient une permutation d’une part de la pollution directe et d’autre part de la mauvaise gestion par l’exploitation non respectueuse de l’environnement. Pourtant ces projets d’énergie propre et d’exploitation écologique existent, mais sont étouffés. Les politiques sont complices et aussi peu scrupuleux que ceux qui les rachètent, car au lieu de prendre au sérieux leur fonction de ‘bon père de famille’ et ‘d’économe’, trop souvent ils plient sous les menaces de ces puissances financières pour des intérêts personnels. Quoiqu’il en soit, commençons déjà nous même par changer notre comportement quotidien de consommation et regardons la planète et l’environnement avec les yeux d’une mère et d’un père pour son enfant, prenons soin de la planète comme elle prend soin de nous.

    Il est vrai que le « plaidoyer rosicrucien pour une écologie spirituelle » résume merveilleusement bien la situation et j’ose espérer qu’elle éveillera la conscience de plus d’un et ainsi de suite. Les puissances financières mondiales, ne sont que comme des îles au milieu des océans. Et, que devient une île soi-disant paradisiaque quand l’océan se met à prendre du volume ou à se transformer en tsunami ? Je vous laisse imaginer la réponse et que cela nous motive tous à être une goutte d’eau dans cet océan de citoyens responsables.

  10. Lermite

    Toutes les interventions humaines qui modifient la nature conformément aux besoins de l’homme, plutôt que de tendre à amener l’homme à vivre en harmonie avec la nature, ont des effets négatifs sur le climat, l’écologie et sur la planète dans son ensemble. Nous ne voyons que la pointe de l’iceberg. Celle qui nous fait mal aujourd’hui. Certains dommages comme la déforestation massive, la pollution sous toutes ses formes etc. nous touchent plus particulièrement car nous pouvons directement en voir et en ressentir les effets. Mais à cause de leur utilité du moment, on en oublie l’impact que peuvent avoir des constructions telles que les barrages hydroélectriques. Des masses d’eau gigantesques sont créées artificiellement, où détournées de leur cours naturel pour répondre à nos besoins en énergie. Une énergie ‘‘propre’’ qui a néanmoins un effet considérable sur le climat. Je pense que ce que chacun de nous peut faire pour initier un changement durable est de nous efforcer de vivre en harmonie avec la nature. Dans toutes nos activités, nous devons nous efforcer de nous adapter à elle en délaissant, le plus possible, ce qui demande à la nature de s’adapter à nous.

  11. Lorelei

    La Terre souffre, elle nous le montre au quotidien avec toutes les catastrophes naturelles qui, selon moi, ne sont pas le fruit du hasard, mais des signaux d’alerte… Des scientifiques de renom, comme Stephen Hawking, estiment même que notre avenir sur Terre serait compromis, ne serait-ce qu’à cause du réchauffement climatique !
    La prise de conscience écologique a malheureusement été tardive, mais il n’est peut-être pas trop tard pour agir, de faire en sorte de devenir plus respectueux de cette Terre qui nous a été offerte.

  12. esther melèdje

    Etre écologiste, c’est se battre de tout son être (corps et âme), pour essayer de garder notre planète la Terre vivante pour le bien-être de tous les êtres qui y vivent…

  13. Pax Vobiscum

    Sur le plan matériel, je suis de l’avis que Dieu a placé tout ce dont l’homme a besoin pour vivre et s’épanouir à la portée de sa main, de sorte que l’exploration des profondeurs terrestres et marines ne pourrait que nous causer des ennuis.

  14. Louise F.

    Il est étonnant de constater le nombre de personnes qui sont prêtes à sacrifier la nature pour atteindre  » l’équilibre budgétaire. S’il est justifié que chaque personne ait un emploi stable et satisfaisant, il est faux de prétendre que nous ayons le droit de vie ou de mort sur les différents règnes de la nature pour y parvenir. Nous devrions trembler face aux réactions de colère de notre planète. Les  » unités carbones  » que nous sommes sont fragiles car nous dépendons des règnes minéral, végétal et animal pour (sur)vivre. Prétendre qu’il importe peu de sauver par exemple les mammifères marins tels que : les dauphins, les baleines et les bélugas car  » il y a tant d’enfants qui crèvent de faim dans le monde  » est absurde. Je suis persuadée que nous possédons tous les moyens nécessaires pour sauver les êtres humains et notre vaisseau spatiale du moment : la Terre. Je prie pour que chacun d’entre nous prenions conscience de l’urgence de cesser les massacres perpétués à son égard. Si nous le faisons pas notre réveil sera très brutal. Je crois profondément que nous avons le devoir d’aimer et de protéger notre mère la Terre et tous ses habitants. Vivre une écologie spirituelle avec tout notre coeur et notre amour pour nos enfants et les générations futures est un devoir sacré. Alors faisons-le avec dignité et humanisme et nous (sur)vivrons dans la joie du devoir accomplit.  » La fraternité des êtres vivants  » aura alors vaincu l’ego collectif.

  15. Antoine Achard

    Il semble bien que l’écologie intérieure soit indissociable d’avec l’écologie au sens matériel dont il est question dans votre exposé. Un être qui a appris à recycler ses pensées, à composter ses idées surannées pour en faire le substrat dans lequel s’épanouira une nouvelle floraison, n’aura aucune difficulté à voir la nécessité de la pensée et de l’action écologiques et son rôle dans le mieux-être du monde extérieur. Je crois bien que les deux attitudes sont complémentaires et qu’en fin de compte, ce qui est à l’extérieur est un reflet de ce qui est dans la psyché collective de l’humanité. Ce que nous en ferons est pour beaucoup entre nos mains, et ce que nous laisserons à nos petits-enfants, ce sera à nous-mêmes que nous le laisserons… si nous prenons en compte la loi de la réincarnation !

  16. esther melèdje

    Comment responsabiliser l’homo sapiens sapiens (l’homme qui sait qu’il sait) en lui faisant prendre toute la mesure de la situation (…) ? Telle doit être notre réflexion pour les choix salutaires à faire …

  17. L.E. (04)

    Plusieurs milliards d’années ont été nécessaires à la matière pour opérer une conjonction propice à la formation d’organismes pluricellulaires de plus en plus complexes, jusqu’à l’émergence toute récente à l’échelle du temps de l’espèce humaine, continuation d’un processus qui prend sa source au cœur de cosmos et au sein de la nature.

    Les mécanismes physiques, psychiques et cérébraux des êtres humains sont donc l’héritage synthétisé de cette lente évolution. Or, depuis l’avènement de l’ère industrielle, l’homme utilise ce prodigieux potentiel à l’encontre de son plus précieux patrimoine, la planète, qu’il pressurise inconsidérément au profit de logiques marchandes mafieuses et débridées. Ce faisant, il s’extrait du dispositif qui l’a façonné pour se positionner en dehors ou au-dessus de la création, voire même de la vie. Pourtant, rien de ce qui est vivant ne procède de ce qui ne l’est pas, et aucune création ne résulte d’un non être. Nous ne pouvons donc réfuter ni l’existence d’une pensée divine émanant d’un Créateur, ni la dimension spirituelle du principe de vie qui nous anime et anime la Création.

    Selon certaines données satellites, l’influence humaine est désormais visible sur 80% du globe. De par son activité, l’homme fabrique plus de nitrate que les éclairs, plus de souffre dans l’air que tous les volcans réunis, émet plus de CO que toutes les forêts assemblées ne peuvent en absorber… Ses interférences exponentielles sur les cycles naturels ancestraux bouleversent les équilibres d’un système originel subtil, échafaudé sur l’interdépendance des êtres et l’unité du vivant. Les dérèglements occasionnés par ses impacts environnementaux sur les écosystèmes ont pour preuve les réactions déjà mugissantes de la nature. Sans changement radical de sa part, l’humanité sera bientôt contrainte de demeurer sur une planète devenue inhospitalière et inapte à sa survie.

    Etre contraint de vivre sur une terre rendue invivable sera un véritable enfer, car l’homme aura désormais la vie pour pire ennemi, en ce sens qu’elle poursuivra son œuvre quoi qu’il en soit, quitte à produire, à partir des pollutions qu’il aura générées, des espèces végétales ou animales totalement nuisibles à ses activités et au maintien de sa santé. Lorsque le point de rupture avec la beauté, la grâce et l’harmonie de la nature sera atteint, sa déchéance pourra s’assimiler à une « deuxième chute », issue du saccage de sa propre matrice et de son propre berceau, et au manquement à sa mission d’agent spirituel participant à l’évolution de la Conscience.

    Des confins du temps, les mondes matériel et spirituel ont été unifiés dans un même processus vital incarné par la nature. Pour un siècle de chimères, l’humanité peut assécher ce creuset et y sceller son propre tombeau. Face à l’éternité et à l’immuabilité des lois cosmiques, elle peut aussi se ressaisir, et œuvrer corps et âme à la promotion et à l’application de toute science consacrée à la préservation de l’alliance Dieu-Nature-Homme.

  18. lesburguères

    Je réagis avec un peu de retard à cette chronique. Je partage toutes les idées de cet article. Ce sont les personnes à la base qui pousseront les gouvernants à réagir comme c’est déjà en train de se faire. Voilà pourquoi il faut s’informer et soutenir tous les mouvements qui vont dans le sens d’un respect de notre environnement. Je signale une émission de france culture « Continent sciences » qui a traité du nucléaire avec beaucoup de pédagogie. C’est une interview du physicien J.L. Basdevant. A réécouter sur le site de france culture.

  19. Anne-Marie K

    La Terre mérite d’être considérée comme notre compagne et notre partenaire et ceci aussi bien sur le plan individuel que collectif. A chaque instant elle est directement impliquée dans notre vie quotidienne, dans notre évolution physique, psychique et même spirituelle. Dès lors n’est-il donc pas naturel de l’aimer et de nous soucier de « son bien-être », de « sa santé », même au prix de sacrifices, et de nous engager pour elle, tout comme nous le faisons pour tout être bien-aimé ?
    Cordialement

  20. Philou

    Tous ces commentaires sont effectivement, comme le souligne Antoine Achard, pleins de bon sens, de sagesse, de défis à relever mais aussi d’espérance dans l’humain, pourvu que celui-ci prenne conscience de ses devoirs en plus de ses droits, et surtout de sa relation directe à l’Univers.
    Pour essayer de résumer un peu tout cela en quelques lignes voici deux citations qui me paraissent compléter et étoffer un peu le sujet traité :
    « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. » GANDHI
    « Avec nos pensées, nous créons le monde. » Bouddha
    Cordialement

  21. Antoine Achard

    Quel plaisir de voir la qualité de tout ces beaux commentaires qu’a suscité votre réflexion de cette semaine. Cela correspond à l’idée que je me faisais d’un blog intelligent ! Ceci dit, je crois qu’écologie rime aussi avec égologie et que l’on doit savoir replacer l’un et l’autre dans leurs rapports avec ce milieu de vie dans lequel nous sommes en train d’évoluer. Nous vivrons sur notre planète aussi longtemps que notre cycle d’incarnations, donc de prise de conscience, ne sera pas assez avancé pour nous permettre de vivre « ailleurs ». Entretemps, nous devons apprendre à gérer notre consommation aussi bien que nos déchets, qu’ils soient physiques ou bien psychiques. L’écologie est une attitude de vie faite d’une multitude d’actions quotidiennes à petite échelle et de quelques actions décisives à l’échelle sinon planétaire, du moins nationale. Nous devons apprendre à faire face aux désastres tant écologiques qu’égologiques, ces deux-là étant liés d’une façon beaucoup plus étroite qu’elle ne l’est en apparence. L’écologie ne sera concrète et efficace que tant et aussi longtemps que l’égocentrisme destructeur ne se transformera pas en cosmocentrisme créateur. Quoiqu’il en soit, je crois aux avancées technologiques et je constate que la mentalité animant cette génération de jeunes scientifiques les rend plus sensibles aux autres et à notre environnement commun. Pour continuer sur cette lancée technologique, soulignons les efforts que font certains pays pour promouvoir et installer de nouvelles façon de vivre en milieu urbain: transport en commun accru, arrivée des médias électroniques, livres numériques, énergie solaire et éolienne, agriculture urbaine, toits verts, automobiles électriques ou hybrides, installation sanitaires hyper-performantes, mesures de conservation de l’eau, etc. etc. Ne baissons ni les bras ni notre niveau de conscience et, sans faire de basse politique, tâchons de porter au pouvoir dans nos pays respectifs des gouvernements soucieux d’humanisme scientifique. Pour finir en humour: « Écolo-spiritualistes de tous les pays, unissez-vous! »

  22. Myllias

    Il me semble qu’il faille commencer par la racine même des choses, si nous souhaitons voir l’humanité prendre les décisions les plus sages dans ce domaine.

    Mon étonnement a toujours été quant à l’absence de cours d’écologie à part entière dans les écoles, les collèges ou les lycées. Certes, les enseignants prennent des initiatives dans ce domaine, et c’est heureux. Mais comment se fait-il qu’une discipline d’apprentissage de l’écologie ne se fasse pas au même titre que les mathématiques, le français, la biologie ou l’histoire ? Il fut une époque où il y avait de l’instruction civique, dont le but était de d’offrir aux élèves les bases fondamentales de la vie en société. Je serai très heureux lorsque, dans le prolongement de l’instruction civique, qui je l’espère, fera son retour dans les programmes, une instruction civique et écologique planétaire verra le jour. Ce sera alors l’indice d’un nouvel élan des consciences.

    Bien que nous ayons avancé sur la question, il me semble que l’écologie relève encore beaucoup trop de la seule éducation parentale ou associative. En cela, les États ont une grande responsabilité d’action, car l’écologie, loin d’être la préoccupation mineure que l’on place face aux impératifs de la société de consommation, devrait au contraire animer toutes les consciences.

    C’est vrai, il faudrait tout remettre en question, aborder probablement des sujets difficiles tels la natalité planétaire, la consommation effrénée, le dogme de la croissance constante, et ce serait probablement un changement de civilisation. Mais n’est-ce pas la grande qualité de l’être humain que de savoir s’adapter au fil des contraintes de son environnement ? Encore que maintenant, ce n »est plus seulement à un changement climatique que nous avons affaire, où à la disparition des mammouths ou encore des Dodos. Non. Maintenant c’est de la planète entière qu’il s’agit…

    L’être humain est plein de ressources, et cette problématique d’ordre planétaire l’oblige maintenant à se penser, non plus comme un petit être esseulé dans son village ou son pays, mais comme un citoyen planétaire, et interdépendant de tous ceux qui comme lui, foulent le sol de notre planète mère.

    Je caresse l’espoir que cette prise de conscience, rendue quasi obligatoire car mettant en jeu sa propre survie, permettra à l’humanité de cesser son monologue existentiel pour entamer un vrai dialogue avec la nature. Elle, qui lui enseignera que tous les hommes sont égaux en droits, et sublimés en conscience, lorsqu’ils s’acquittent de leurs devoirs en tant qu’êtres conscients.

    Telle est mon utopie…

  23. Nathalie L.

    La prise de conscience d’une utilisation propre des ressources de notre planète est le défi du siècle. J’ai en outre le sentiment intuitif et profond qu’écologie et économie sont absolument liées. Nous ne pouvons pas il me semble empêcher la croissance économique, les échanges, la consommation. L’homme vit ainsi et le progrès technique a aussi fait de belles choses. Soit ne pas choisir la croissance destructrice mais celle qui produit dans tout le bon sens du terme.
    Dans les années 70 je crois, nous avons entendu en France le slogan sur les ondes radio : « En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées ! ». Depuis nous ne possédons toujours pas de pétrole, c’est sans surprise – sauf un peu en territoire d’Outre Mer.
    Et qu’en est-il de nos idées ? A quoi pensent nos gouvernants ? Mais que font-ils donc ? A mon sens et d’un point de vue économique et pour notre indépendance énergétique (même relative), les gouvernants pouvaient rebondir aisément, notre ingénierie, notre technologie de pointe avérée permettaient par exemple la fabrication en nombre de véhicules hybrides. L’idée a donc été privée de son résultat. Il suffisait de fabriquer, d’inciter à la consommation de ce produit par le biais de mesures gouvernementales… avec l’avantage de la diminution des gaz à effet de serre. La production en masse aurait pourtant fait baisser les prix d’achat et aurait rendu accessible au plus grand nombre ce type de véhicule. D’autres pays ont développé l’idée. Maintenant il nous faut importer à un coût que nous ne maîtrisons pas et nous roulons toujours au gasoil, au demeurant très polluant – on savait déjà depuis 20 ans ce carburant très polluant! – car annoncé ces derniers jours comme pouvant être responsable de 30 à 40 % de l’apparition du cancer des poumons. Autant de temps pour dire et reconnaître surtout que s’il pollue l’air, il pollue l’homme !

    Un contre exemple me vient, relatif notamment au forage ou non du puits de pétrole existant au large de la Guyane. Notre gouvernement actuel semblait encore hostile à son exploitation, au prétexte du respect de l’environnement. Cette décision reste un choix écologique responsable mais que je ne défends pas pourtant.
    Dans le contexte d’un développement économique sain, producteur et équitable, nos politiciens pourraient faire le choix d’engager cette exploitation en mettant en action tous les dispositifs technologiques de pointe adéquats et respectueux du site, c’est-à-dire utiliser les précautions nécessaires et les outils appropriés qui présenteraient le moins de risque de pollution. Ce devrait être possible… avec des idées et notre savoir.
    Je trouve que les sujets demandant à la fois exigence écologique et intérêt économique sont pris à l’envers. C’est très fâcheux car le retard s’accumule et la planète n’attend pas pour voir diminuer ses ressources et ne plus nous offrir notre subsistance et le plaisir d’y vivre.

    J’aime à penser ainsi et je souhaite la mise en place d’actions pour une croissance réussie – au sens d’une économie productive et propre, choisie de manière stratégique en fonction des exigences de plus en plus incontournables pour la protection de la planète.
    Derrière mon écran d’ordinateur, je me sens impuissante face à un tel challenge. Mais il faut espérer ; chacun peut intervenir selon son mode d’expression et d’engagement civique pour la terre et l’humanité.
    Il est question de la création d’une organisation mondiale pour l’environnement comme il existe celle pour le commerce,…en la reconnaissant comme une autorité nécessaire par le biais de résolutions pratiques et utiles.

  24. phileas

    Notre Mère la Terre est douce mais quand elle est martyrisée, la nature n’hésite pas à rappeler son bon souvenir.

    Cela se traduit par des catastrophes naturelles, réchauffement climatique = inondations, tempêtes, ouragan, fontes des glaces, etc…

    Nous savons pourtant tous que nous devons préserver notre belle planète mais nous sommes lancés vers des choses éphémères pour en tirer des « profits ».

    Il nous faut apprendre à s’arrêter deux minutes et se poser la question de ce que nous allons laisser à nos enfants, à leurs petits enfants.

    L’écologie est l’affaire de tous et il nous faut apprendre à ne pas gàcher inutilement notre patrimoine qui n’est pas infini.

    Apprenons à vivre un peu au rythme de notre Mère Nature, car peut être que cela sera la seule planche de sortie pour ne pas nous auto détruire.

  25. chris

    De mon point de vue,tant que l’homme restera l’esclave de l’argent le monde ira de plus en plus mal.
    L’humanité peut et doit prendre son destin entre ses mains, et penser que ce qui arrive et arrivera dans l’avenir n’est pas le fruit de la fatalité.
    Je pense que la difficulté actuelle pour nos dirigeants est de concilier écologie et économie Mais regardons en avant, le dérèglement climatique coûtera de plus en plus chère à l’avenir. Ils ont une responsabilité morale énorme vis-à-vis déjà d’eux-mêmes, mais surtout des citoyens qu’ils représentent respectivement.
    Nous n’avons pas besoin d’être de grand visionnaire pour s’imaginer ce que l’avenir nous réserve sur le plan climatique.
    Je finirai sur cette phrase, qui je pense résume bien le problème : on aura beau dire à un enfant de ne pas toucher une poêle chaude, mais tant qu’il n’aura pas expérimenté la chose il sera toujours tenté d’y mettre les doigts, et une fois qu’il se sera brulé, il prendra enfin conscience.
    Il a fallu des guerres pour aimer la Paix. Il a fallu de la haine pour aimer l’Amour.
    Et si rien est fait rapidement on pourra rajouter : il a fallu de grandes catastrophes climatiques pour enfin aimer notre belle planète Terre.

  26. isora

    En ces temps de prise de conscience écologique, il est amusant de constater qu’il devient urgent de « monder » le monde pour protéger et gérer la nature, et qu’il y a un grand défi pour expliquer l’écologie aux enfants, l’action de l’homme sur l’environnement et son comportement dans sa vie quotidienne pou prévenir et réduire les pollutions et les risques : aménager les territoires et le cadre de vie , sensibiliser et modifier les comportements ce qui se poursuit ensuite dans les concours, les écoles, les formations professionnelles et les emplois aidés.

    Je suis heureuse, de voir les anciens qui cultivent un petit potager, que je salue en passant, leur petit carré leur fournira des légumes etc… Et le plus remarquable, ils lèvent les yeux au ciel, pénétrés de reconnaissance pour adresser à Dieu quelques mots de prière pour lui rendre grâce des beaux dons qu’il leur accorde…

    Cordialement.

  27. Philou

    Peut-être sommes-nous à la croisée des chemins et qu’il va falloir faire enfin des choix de société. La nature est là pour nous le rappeler et nous mettre en garde sur nos errances énergétiques ainsi que sur les mauvaises utilisations de découvertes scientifiques qui pourraient détruire la vie sur notre planète. Et tout ceci est intimement lié au profits financiers et à la surconsommation prônée comme une nécessité incontournable.
    Comme très souvent hélas, l’homme ne prend conscience de son « essence » qu’une fois qu’il s’est mis lui-même au pied du mur. Il est donc grand temps d’agir, chacun à sa manière et selon ses moyens, pour stopper un processus de catastrophes écologiques déjà bien trop engagé.
    Peut-être que nos gouvernements ne sont finalement que le triste reflet de nos non-engagements et de notre passivité en ce domaine, comme dans d’autres.
    Tout changement de société est toujours très difficile à mettre en place car la plupart d’entre nous se laissent porter par les courants et les vents dominants. Tant que nous nous prendrons pour des « dieux », il en sera à mon avis, ainsi. Nous sommes co-créateurs de notre univers et avons donc cette responsabilité de faire de celui-ci une Terre prospère, fraternelle et harmonieuse. Espérons et prions pour que nos yeux s’ouvrent et que nos oreilles entendent enfin les messages de plus en plus forts que nous envoie « Mère Nature ».

  28. Le Tigre

    Il y a bien longtemps que la sirène d’alarme résonne sur ces problèmes d’écologie et sur les méfaits constatés sur toute la planète. Nos dirigeants politiques et autres devraient prendre des mesures pour diminuer les dégâts.Chacun d’entre-nous devrait y participer à son niveau. Il y va de notre propre survie.

  29. scientius

    Tant que l’ harmonie sur tous les plans ne règnera pas, nul doute que nous courrons à la catastrophe planétaire. J’ai écouté il y a un ou deux jours un documentaire sur l’installation de l’homme sur « Mars  » … Le scientifique parlait de produire de l’eau, de planter des arbres, de créer la vie en quelque sorte… Mais n’est-ce pas une grande farce ? … Quand sur notre mère la Terre nous sommes incapables de la dépolluer , en vérité de la sauver ! Il serait grand temps (si ce n’est pas déjà trop tard) de mettre tout en œuvre afin de tendre vers ce but. Il en va de la responsabilité de chacun. Car nous savons bien qu’on récolte ce que l’on sème , et nul ne déroge à cette règle !

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