La dualité de l’être humain
Dès lors que l’on est spiritualiste, on admet l’existence de l’âme. Tel est le cas de tous ceux qui suivent une religion ou mènent une quête spirituelle. Il en est de même des Rose-Croix, qui pensent également que tout être humain en possède une et ne se limite pas à un corps physique et aux processus mentaux qui lui permettent, entre autres, de penser. À ce propos, rappelons que la Rose-Croix, en tant que symbole traditionnel, n’a aucune connotation religieuse. Elle représente le fait que tout individu est corps (la croix) et âme (la rose). Autrement dit, elle symbolise la dualité de l’être humain.
En quoi l’âme consiste-t-elle ?
Admettre l’existence de l’âme est une chose ; savoir ce qu’elle est en est une autre. Au regard de l’ontologie rosicrucienne, elle s’apparente à une énergie spirituelle. En tant que telle, elle imprègne toutes les cellules de notre corps physique, à la manière dont l’air remplit toutes les pièces d’une maison. En fait, c’est elle qui nous anime, au sens de nous donner vie. Certes, nous savons le sentiment que notre organisme vit sous l’effet de nos fonctions dites vitales et de ce qui les maintient en activité : l’air que nous respirons, la nourriture que nous absorbons, l’eau que nous buvons, etc. Mais sans l’influx spirituel généré par notre âme elle-même, il nous manquerait une part essentielle de notre vitalité.
« La conscience est un attribut de l’âme »
Mais l’âme ne se limite pas à animer notre corps ; comme cela est expliqué dans l’Ordre de la Rose-Croix, c’est elle aussi qui fait de chacun de nous un être, non seulement vivant, mais également conscient. En effet, la conscience est un attribut de l’âme et non un produit exclusif du cerveau. Il ne s’agit pas de minimiser l’importance de cet organe, car il joue un rôle fondamental dans la perception du monde extérieur, le contrôle des fonctions volontaires, et l’ensemble des processus mentaux. Mais il existe en nous des facultés subliminales qui transcendent notre activité purement cérébrale. C’est ce qui explique pourquoi des personnes plongées dans le coma ou en état de vie végétative continuent, non seulement à entendre et même parfois à voir, mais également à penser.
L’Âme universelle
La question qui se pose à propos de l’âme est également de savoir d’où elle provient, quelle en est la source. D’un point de vue rosicrucien, elle est une émanation de l’Âme universelle, laquelle est parfaite en essence. Comme son nom l’indique, cette Âme imprègne tout l’univers et anime tous les êtres qui le peuplent. Sur Terre, elle s’exprime à travers la nature et toutes les formes de vie qui en font partie. Plus la créature concernée est évoluée, plus l’Âme universelle manifeste à travers elle de fonctions, de facultés et d’attributs, ce qui explique, par exemple, pourquoi un chimpanzé est infiniment plus intelligent et sensible qu’un ver de terre, lequel est lui-même plus avancé qu’un arbre dans la chaîne de l’évolution.
L’état de Sagesse
Étant donné que l’Âme universelle est parfaite en essence et que l’âme de tout être humain émane d’elle, on peut se demander pourquoi celui-ci est aussi imparfait dans son comportement. C’est parce qu’il n’a pas conscience de sa perfection latente et qu’il possède le libre arbitre, de sorte qu’il peut s’opposer à sa nature profonde et faire le mal. Si nous vivons sur Terre, c’est précisément pour conscientiser ce qu’il y a de meilleur en nous et le manifester à travers nos pensées, nos paroles et nos actions. Autrement dit, c’est pour évoluer spirituellement, jusqu’à ce que notre âme personnelle, sous l’impulsion de l’Âme universelle, atteigne l’état de Sagesse, appelé «état de Rose-Croix» dans la Tradition rosicrucienne. Quiconque atteint cet état dans l’une de ses vies successives n’est plus dans l’obligation de se réincarner.
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Si nous sommes des extensions du créateur principal et donc, nous sommes UN, pourquoi avons nous besoin de nous incarner dans des formes physiques.,?
Bonjour, j’aimerais approfondir avec vous ce qu’il m’est possible d’en appréhender. Dans un premier temps le fait que l’âme est représentée dans notre Ordre comme Rose. Dans un second temps, nous nommons ainsi « Âme ». A, l’élan vers le ciel et sa barre horizontale. Réciter A, c’est respirer en tirant l’énergie du sol, en passant par le ventre puis s’élève. Pour réciter un A, dimension active vibratoire des sons vocaux régulateurs, vous pouvez expérimenter la méditation « Ajikian » pour mieux comprendre son principe. Énoncer « A » avec le ventre. Puis la lettre « M », un vase ancré sur deux pieds. « E », le plan physique, spirituel et divin reliés par une barre verticale. L’âme étant ainsi colonne laissant circuler quelque chose en ces 3 plans. De quelle nature est l’âme ? Amour, « âme-our », « our » en hébreux voulant dire « lumière ». Âme lumière. Il est question, de mon point de vue, de construire ce corps de Gloire. C’est-à-dire, d’appréhender l’état d’âme, à travers des manifestations, en abandonnant, par le souffle qui anime, l’attachement aux formes. Amen, « en vérité », implique aussi l’idée d’une vibration originelle, l’essence de toutes choses. Le fondement universel d’une Unité primordiale. Tout passe par l’âme, nos expériences, le monde des idées, des pensées, des émotions, des sentiments. C’est un état. Je terminerai sur un adage qui me paraît cohérent provenant de Platon « les maux de l’âme sont les maux du corps, il ne faut pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme. » La guérison étant une concluante, nous pouvons mieux appréhender l’âme en prenant soin du corps, bien que guérir demeure semble-t-il un trait d’union possible pour se réapproprier ce qu’implique mieux se connaître, mieux vivre & s’épanouir. MDS
les outils du corps , la conscience émanée de l ame et la vie qui penetre le corps, sont 3 forces constituant le vivant conscient, la faiblesse de l etre humain sera de ne pas y reflechir, tout occupé à se nourrir et à imaginer des projets, generalement pour améliorer ses conditions de vie, y compris sur un plan émotionnel et intellectuel, ideologies, religions, sciences, littératures, Pour ma part l Ame du monde est parfaite, n a pas besoin de se reincarner, auquel cas nous nous souviendrons de nos vies passées, cette ame s incarne simplement pour expérimenter son etre, donc l humain se doit de servir et remplir ses obligations, son devoir de spiritualiser la matiere et sa conscience dans ce cas c est source de tres grand bonheur ,dans le cas contraire l enfer, la guerre et toutes choses désagréables au corps, émotions, intellect et ame.l homme doit devenir un outil de Paix, D’Amour.De Comprehension, non pas pour parfaire une ame parfaite mais pour accomplir les IDEES essentielles que l Ame lui souffle à chaque instant et sans lesquelles , ilserait toujours à l état minéral.A mon avis,je ne pense pas qu il y est un plan supra humain où les ames defuntes attendent de se reincarner, mais cela n enleve rien à ses devoirs.
Nous pouvons facilement nous rendre compte que plus les êtres ont un organisme évolué concernant l’autonomie de leur corps dans leurs conditions existentielles sur la terre ou dans les mers, plus ceux-ci dominent ces conditions et les autres êtres en général évidemment ! Certes, les humains en arrivent presque à détruire ces conditions mais c’est un autre sujet. Ainsi nous pouvons aisément constater qu’il y a une relation entre l’évolution corporelle et l’évolution dirons-nous intellectuelle. Cela nous démontre aussi qu’il y a une capacité dans la nature de l’existence des êtres, à augmenter ses possibilités d’actions et de compréhensions. Il y a ainsi la démonstration qu’un pouvoir d’intelligence habite les créatures terrestres et puisque cette intelligence ne peut provenir de la sottise, nous sommes incités à comprendre qu’elle provient bien d’une source quelle qu’elle soit ! Nous connaissons tous la capacité d’adaptation de certains animaux à leur environnement et de nombreux spécialistes en ce sujet qui ont étudié le monde animal ont découvert qu’en stimulant certains individus de diverses espèces par des exercices spécifiques visant à augmenter leur réactivité intelligente, ceux-ci augmentaient leur savoir, ainsi leur grandeur de conscience, en solutionnant par la réflexion évidente, souvent après plusieurs tentatives, les problèmes que les scientifiques leur imposaient.Que nous décidions de penser que le pouvoir de conscience provient seulement des corps vivants, il faut bien admettre qu’il existe et qu’il est au service, plus ou moins bien efficacement selon l’évolution individuelle, de la vie terrestre ! Par conséquent, la matière abrite en son sein une force suprême qui lui permet de se mouvoir, de réfléchir et d’agir ! Sans conscience, pas de capacité d’existence pour les formes de vie ! Mais nous savons aussi que si nous désintégrons la matière vivante ou non, sa forme existentielle disparaît. Imaginons maintenant l’inexistence de tous les êtres vivants sur notre belle planète avant que ceux-ci apparurent, c’est à dire même le monde végétal ou microbien. Certes, il y a la matière inerte de la terre qui est présente par la roche et l’eau, pour simplifier, qui contient tous les éléments qui serviront à la construction des organismes vivants. Mais comment construire ces êtres sans un architecte qui en décident les plans ? Ainsi l’âme, architecte de la création, a commencé à intégrer des particules et à les animer puis la vie intelligente apparut !
Tous les individus sur la Terre constituant l’humanité, le moment est venu pour elle d’aider son âme qui est l’âme collective. Vu toutes les épreuves qu’elle traverse en ce moment, l’humanité devrait dire à l’unisson, « La méditation pour la Paix » de Serge Toussaint qui énonce entre autre, je cite : « … Envoyez vos pensées d’Amour et de Paix vers l’Âme collective de l’humanité, qu’elles bénéficient au monde entier et contribuent à le rendre meilleur. ».
Le Philosophe Descartes, qui avait d’ailleurs dédié l’un de ses ouvrages « aux érudits du monde entier et plus particulièrement aux Frères Rose-Croix » (Le Trésor mathématique de Polybe le Cosmopolite -1619) a donné une clef philosophique qui rejoint totalement ce propos du Grand Maître de l’AMORC :
[Comment savoir que] « je ne suis pas parfait, si je n’avais en moi aucune idée d’un Être plus parfait que le mien, par la comparaison duquel je peux connaître les défauts de ma nature ? »
On considérera donc, notez, de façon tout à fait cartésienne, que pour mesurer notre imperfection, il est nécessaire d’avoir au fond de nous-mêmes, une idée de ce qu’est la perfection. Or, l’homme est imparfait et il n’y a de perfection qu’en Dieu. Par conséquent, une émanation de Dieu doit être présente en chaque être et il s’agit donc de l’âme. Ce qui amène effectivement au fait que prendre conscience de ses imperfections et vouloir se parfaire en conséquence en travaillant à être le plus vertueux possible, c’est éveiller son âme et conscientiser le divin en soi.
Donnons la parole à Louis-Claude de Saint-Martin, dont l’Ordre Martiniste Traditionnel perpétue l’héritage philosophique de nos jours, pour conclure : « Bienheureux ceux qui auront assez purifié leur cœur pour qu’il puisse servir de miroir à la divinité, parce que la divinité sera elle-même un miroir pour eux ! »
Quand nous admettons l’existence de l’âme, bien souvent les premières questions nous viennent « D’où venons-nous, qui étions-nous, qui sommes-nous et où allons-nous ? ». La quête peut commencer, d’une part à la recherche de cette voix intérieure émanant de notre âme et d’autre part à la compréhension de ce parcours multiple entre ciel et terre. Nous ne pouvons que souhaiter qu’un maximum d’êtres humains passent par cette ouverture de conscience et donc aussi par ce questionnement ; car ceci pourra déjà élever les consciences vers une société plus vertueuse et plus paisible, afin d’élever le taux énergétique et spirituel ici sur Terre, pour commencer.
Pourtant, même quand nous avons cette conscience, notre âme si bienveillante et aimante en nous, essaie de nous parler de toutes les façons. Cette partie de notre âme qui sans doute avec ses expériences antérieures a tellement de choses à nous dire, ou pour éviter de retomber dans les mêmes travers, ou pour continuer une œuvre inachevée, ou… Qu’est-ce qui fait que parfois nous sommes insensibles à nous-mêmes, fermés à notre coeur. Eh oui, cette confrontation que notre incarnation nous fait vivre à chaque fois, cette dualité, cette vie de choix, de contrariétés, de tentations, d’émotions, etc., vient nous boucher les oreilles et nous mettre des œillères. C’est aussi un passage obligé de vivre cette dualité afin de pouvoir trouver et apprécier pleinement l’harmonie qui nous ramène vers la source initiale. Mais, à chaque fois que notre égo se surprend en train de négocier avec notre âme, nous ne pouvons que sourire de nos défauts et les corriger, jusqu’au jour où nous ne pouvons plus nous voiler l’existence et, que faire le bien et œuvrer pour la paix deviennent naturel, comme une évidence.
Finalement, le chemin que nous parcourons ici, élevant notre conscience et recherchant l’harmonie entre notre corps et notre âme, entre le terrestre et le céleste avec cette force d’âme qui nous anime, devient tellement merveilleux, que ce qui compte n’est plus tellement qui nous avons été avant et vers quoi nous allons, mais ce que à tout instant nous pouvons apporter de lumineux ici en ce monde avant de repartir pour un petit tour auprès de notre famille spirituelle.
Chacune des cellules dont la globalité constitue le corps d’un être humain est sa représentation à l’infiniment petit sur ce plan terrestre. Son équivalent spirituel est son âme, qui est l’image parfaite de la personne qu’elle incarne. C’est pour cette raison qu’il est important de bien prendre soin de soi, avoir un bien-être physique, afin d’être en harmonie avec soi-même, donc, son soi spirituel ; de cette façon, nous mettons la cellule que nous représentons en tant qu’individu en harmonie avec les autres individus sur cette Terre, et d’autres êtres dans tout l’univers.
Être une âme vivante et en devenir conscient, afin d’être une âme vivante heureuse d’en être consciente.
« Le cœur est un étang, quand rien ne l’agite, la vase reste au fond ». Siun Tseu
1-la spiritualisation de la matière semble donc être la seule raison d’être de la classe « humaine »,
2-la réintégration doit certainement s’accomplir lors du passage final de l’existence, d’où l’impossibilité aux âmes des individus ayant atteint le stade de « rose-croix » de se réincarner, afin d’aider l’humanité hésitante et faible, à réaliser un monde de Paix et d’harmonie.
3- l’utopie paradisiaque reste un projet à venir pour l’âme universelle, dans cette quête infinie du dialogue « créateur-création ». 4- le seul obstacle à cette réalisation cosmique est le « libre-arbitre », pseudonyme de l’ego qui se « doit » par l’apprentissage et la compréhension des lois cosmiques de participer activement à ce plan cosmique. En déduire que se tient dans cette pratique la découverte d’une joie infinie, du bonheur sans fin, semble aller de soi. 5- Il semble qu ‘un effort accru et exponentiel doit porter sur cette compréhension cosmique, universelle, naturelle et harmonieuse, afin que l’humanité accomplisse sa destinée cosmique ici sur terre et demain vers la galaxie…
Bonjour,
Puis-je me permettre de faire tout doucement un « rond » dans l’étang paisible de notre frère Antoine Achard ?
J’ai beaucoup aimé son expression « reconnaître le parfum de l’âme »; parce que le parfum est subtil, délicat mais néanmoins capable de transcender le temps, l’espace, les âges, les mots, la raison, le chagrin, le bruit… Lui seul, comme nul autre, sait taper à la porte de notre coeur pour nous dire « Souviens-toi ».
Comme l’âme, finalement.
Bien fraternellement
Puisque l’âme humaine est une émanation de l’Ame universelle, il s’ensuit que l’âme des animaux est également une émanation de cette même Ame Universelle, comme nous le rappelle Serge Toussaint. Nous pouvons nous en rendre compte lorsque nous sommes en affinité avec les animaux, surtout avec nos animaux domestiques, et si nous sommes assez sensibles, sensitifs, nous pouvons savoir exactement ce qu’ils ont à nous dire. Ce lien doit nous convaincre effectivement de l’existence de l’âme. Dès lors, pourquoi ne faisons-nous pas plus attention, parfois, aux liens que nous pouvons tisser entre nous, êtres humains? Là aussi, Serge Toussaint nous donne la réponse: parce que nous n’avons pas conscience de notre perfection latente, autrement dit, nous ne faisons pas assez attention à notre ressenti. Quand nous prenons conscience que « quelque chose d’autre » nous anime, nous « informe », voire nous inspire, et que cette « autre chose » est aussi présente dans tous les êtres vivants, alors nous pouvons commencer à progresser.
Bonjour,
Lorsque l’on se rend compte que l’on est une dualité vivant sur terre, que nous prenons conscience de cette entité supérieure sage et contenant l’énergie créatrice et parfaite qui est à l’origine de notre véritable être, ; toutes les conceptions de l’âme peuvent nous embrouiller et nous faire perdre l’essentiel du sens de la vie. Des Grecs en passant par l’église qui réunissent les hautes pensées des êtres spirituels, des Maîtres, dans les religions, par les guides qui ont fait le chemin avant nous et acquis la Sagesse : c’est se connaître avant tout qu’il faut apprendre et découvrir la parcelle divine en nous, quelque chose de vrai, qui dépasse une simple mécanique biologique. La vraie connaissance devient l’expérience vécue de chacun, non livresque ou de simple croyance. Peut-être imaginer que nous sommes des êtres de lumière entourant et pénétrant nos corps physique, notre cerveau, nos neurones, protégeant et guidant cette conscience objective et permettre la progression et l’évolution en prenant du recul face à notre égo. Intellectualiser l’âme ne sert à rien. C’est certainement par l’expérience intérieure, cette conviction profonde à trouver, qui vaut bien mieux que toutes les descriptions… Cordialement
Une phrase m’a frappée et c’est lorsque vous dites: »Admettre l’existence de l’âme est une chose; savoir ce qu’elle est en est une autre. » M’étant arrêté à réfléchir sur votre extrait, il m’est apparu que beaucoup de traités parlent de l’âme, il suffit de penser à ceux d’Aristote, de Plotin, de Jean de la Croix, les Upanishads, les textes égyptiens, il y a pléthore, ce qui fait que ce sont des écrits qui nous entretiennent de l’existence de l’âme, et c’est très bien ainsi. Il en est de même des très lumineux et pertinents enseignements rosicruciens. Mais qu’en est-il de son ultime prise conscience pouvant se faire dans l’intimité de notre être, peu importe les diverses descriptions qu’en donnent la littérature spirituelle? « Savoir ce qu’elle est. » Comment peut-on savoir ce qu’elle est dans son essence? Se pourrait-il que nous ne puissions en prendre conscience que par les effets qu’elle produit dans le champ de notre conscience et non de façon directe?
Dans ma réflexion suite à votre texte je me suis plu à imaginer un étang calme (le champ de la conscience), imaginer aussi, masqués par un rideau de joncs (le rideau du mental) des cercles concentriques se dessinant sur cette surface calme, ces cercles étant générés par quelque chose dont la nature m’échappe (cette énergie subtile de l’âme). Il m’est apparu que je pourrais percevoir ces changements sans toutefois connaître la nature ultime de cette énergie. Peut-être pouvons-nous demeurer quelque temps sous son influence, en acceptant toutefois qu’elle soit le Maître. Peut-être faut-il oser remettre de temps à autres les rennes de la conduite de la vie dans des mains autres que celles du petit moi, pour essayer, comme ça. Comment savoir si c’est l’âme qui agit en nous sinon en examinant attentivement les changements subséquents se produisant dans nos choix, dans notre conduite, dans nos réactions intimes, si intimes que peu peuvent en noter les variations subtiles orientées vers plus d’harmonie. Peut-être sont-ce là les vertus naissantes de l’âme dont vous soulignez si souvent l’importance. Reconnaître le parfum de l’âme lorsqu’il se présente à nous, d’incarnations en incarnations, peut s’avérer une véritable bénédiction; savoir en reconnaître le parfum où que nous soyons devrait être un souhait au début et à la fin de notre vie. Comme l’écrivait Bacon sous le pseudonyme de Shakespeare: « Qu’y a t’il dans un nom, ce que nous nommons une rose, de quelqu’autre nom que nous puissions la nommer, son parfum en sera tout aussi doux. »
Grand merci pour le sujet de votre article. La connexion avec l’ Âme universelle est la plus
belle expérience que l’humain puisse vivre. Elle restera à jamais gravée en lui.
Cependant, l’élévation de la conscience est indispensable, le détachement physique et matériel est primordial, c’est ainsi que l’amour peut se développer jusqu’à l’anéantissement
de l’identité individuelle. Mais c’est un vaste et passionnant sujet qui à mon sens, devrait être largement diffusé.
… On pourrait bien leur demander aux âmes devenues parfaites de « re »faire un petit séjour sur Terre afin de nous aider dans notre évolution, car nous piétinons déjà trop longtemps sur place sans grand changement, un petit coup de pouce nous ferait du bien …
L’âme, un sujet infini et éternel, que vous avez très bien présenté – grand merci.
Cordialement
Exact. C’est pour cette raison que la nourriture du corps physique n’est pas suffisante pour l’être humain. Il lui faut aussi de la nourriture spirituelle pour son âme et en plus des attractions qui s’accordent agréablement avec elle pour pouvoir avancer de manière harmonieuse.