Les textes apocalyptiques
Au cours des âges, il y a toujours eu des individus pour annoncer la fin du monde : prophètes, religieux, prédicateurs, voyants, astrologues… Certains d’entre eux étaient sincères et convaincus ; d’autres étaient des imposteurs et en avaient parfaitement conscience. Depuis l’ «Apocalypse de saint Jean » jusqu’à « Le feu du ciel » de Paco Rabanne, en passant par les « Prophéties de Nostradamus », on ne compte plus le nombre de livres, et désormais de sites internet, consacrés à ce thème. Tous ces textes apocalyptiques ont en commun d’évoquer la disparition de l’humanité, tout ou partie, suite à des catastrophes en tous genres : déluges, tremblements de terre, éruptions volcaniques, raz-de-marée, comètes s’écrasant sur la Terre, explosions atomiques, pandémies à l’échelle planétaire… Dans la plupart des cas, cette disparition est attribuée à un Châtiment divin destiné à punir les hommes pour leur impiété et leur désobéissance aux commandements de la Religion.
La fin du monde
Jusqu’à présent, ceux qui ont annoncé la fin du monde l’ont fait sous l’influence de superstitions, fausses croyances, interprétations erronées des textes religieux, conjectures fantaisistes, peurs paranoïaques…, autrement dit sur des bases irrationnelles. C’est ce qui explique que la grande majorité des gens, notamment au cours des dernières décennies, n’ont pas pris ces annonces au sérieux. Tout au plus, ils ont attendu l’échéance avec inquiétude, mais ont continué à vivre de la même manière. Les faits leur ont donné raison : les dates annoncées par ces “prophètes de malheur” passèrent les unes après les autres, sans que la moindre apocalypse ne se produise à l’échelle mondiale. Certes, certains pays furent touchés par des catastrophes naturelles qui causèrent la mort de nombreuses personnes, sans parler des explosions survenues à Tchernobyl et Fukushima, dont les effets sur les populations et l’environnement furent et demeurent mortifères. Mais seuls quelques opportunistes ou adeptes des prophéties apocalyptiques y virent les signes précurseurs de la fin du monde.
L’avertissement de la communauté scientifique
Depuis le passage de l’an 1999 à l’an 2000, qui fit là encore l’objet des prédictions les plus sombres, aucun auteur ne s’était risqué à annoncer la fin du monde. Mais récemment, plusieurs représentants de la communauté scientifique sont allés jusque-là. Ce fut un choc pour beaucoup, car la science ne s’était jamais aventurée à pareille annonce. Du fait que cette annonce émanait de personnes a priori crédibles, les médias ont relayé ce qui s’apparentait, non plus à une prédiction, mais à une information très sérieuse. Aucune date précise n’a été mentionnée, mais un délai nous a été donné : l’humanité ne disposerait que d’une décennie pour faire les bons choix, après quoi, si rien ne change dans les comportements individuels et collectifs, elle disparaîtra à moyen terme. En cause notamment : le réchauffement climatique, qui en viendra à rendre très difficile, voire impossible, la vie sur Terre, en particulier celle des êtres humains.
La sixième extinction
Si le doute est permis pour ce qui est de la fin du monde, au sens de « disparition totale ou partielle de l’humanité », la grande majorité des scientifiques sont catégoriques quant à ce qu’ils désignent sous le nom de « sixième extinction », ce qui suppose que la Terre en a déjà connu cinq. Selon eux, la sixième a déjà commencé et se traduira par la disparition de 75 % des espèces végétales et animales actuelles. À ce jour, c’est déjà le cas de 25 % d’entre elles. Pour la très grande majorité, la faute en incombe aux hommes : pollutions diverses, déforestations excessives, usages intensifs d’herbicides et autres pesticides, réduction drastique des espaces sauvages… C’est ainsi que l’humanité, dernière espèce apparue sur Terre, en est venue à se l’approprier au point de provoquer l’éradication de celles auxquelles elle doit directement ou indirectement la vie. Ce qu’elle semble ignorer, c’est qu’elle-même pourrait faire partie de la sixième extinction.
L’« Appellatio Fraternitatis Rosae-Crucis »
Dans l’« Appellatio Fraternitatis Rosae Crucis », Manifeste que l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix a publié en 2014, on peut lire : « Quant au réchauffement climatique, la grande majorité des scientifiques s’accordent à dire que l’activité humaine l’a, sinon provoqué, du moins accéléré […] Quoi qu’il en soit, il est évident que si rien n’est fait à court terme sur un plan mondial pour mettre fin aux maux que nous infligeons à notre planète, elle deviendra invivable pour des milliards de personnes, peut-être même pour toute l’humanité ». Cette idée était déjà présente dans la « Positio Fraternitatis Rosae Crucis », publiée en 2001 sur un plan mondial. N’ayant été que très peu médiatisé, cet avertissement passa relativement inaperçu. Mais comment ignorer celui, plus actuel, de la communauté scientifique, d’autant que tous les médias s’en sont fait écho. Assurément, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas ce qu’il risquait d’advenir…
Cet article a 16 commentaires
Personnellement je ne crois pas à la fin du monde mais l’action néfaste de l’homme pourrait effectivement conduire à une disparition partielle de l’humanité. La rose-croix a raison. L’Homme doit changer de comportement
Certes, le monde est désormais destructible par la malveillance et la science des sociétés humaines, mais hormis du retard pris sur l’évolution des êtres vivants et leur souffrance, la réalité de l »infinité cosmique sera toujours l’essence suprême du Tout qui en cas de destruction terrestre, représentera les mêmes conditions existentielles pour toutes les entités qui peuplent actuellement notre monde. La question est: Voulons nous souffrir et retarder notre salut d’évolution de conscience ? Pour ma part c’est non !
L’environnement est certes en danger et une extinction de masse est annoncée. Il me paraît opportun de relativiser ; S’il s’agit de la 6e extinction, les précédentes n’ont donc pas « éteint » définitivement la Vie sur terre. La 6e extinction ne fera pas non plus disparaître toutes espèces vivantes. La Vie trouve toujours son chemin ! Actuellement, il est souvent question des espèces qui disparaissent mais
presque jamais des espèces nouvelles découvertes dans le même temps. C’est pourtant une bonne nouvelle !
La Force de Vie est plus forte que tout et les espèces survivantes, y compris les êtres humains, s’adapteront de nouveau à un nouvel environnement, aussi rude et précaire soit-il. Faire du catastrophisme n’a rien de constructif. Et l’on oublie trop d’évoquer les merveilleuses initiatives sociétales qui voient le jour depuis des années, à l’échelle locale, pour la préservation de la Planète . Elles sont encore marginales, sans doute. Pourtant la prise de conscience des enjeux de ce début de siècle est devenue planétaire et cela me parait essentiel pour qu’ait lieu un basculement global des comportements en faveur du respect de l’environnement. Je considère que ce mouvement écologiste est exponentiel et ne s’arrêtera plus.
Parler d’Apocalypse sans préciser l’étymologie m’apparaît néfaste pour conserver une conscience claire et optimiste de notre futur. Apocalypse, mot grec signifiant Révélation, est dévoyé pour entretenir la peur ; Et la peur paralyse, empêche d’agir. Nous sommes effectivement dans une période de révélations : ce qui est caché doit être dévoilé. L’internet est pour beaucoup dans cette ouverture des consciences en permettant l’accès à plus de connaissances et plus rapidement, tout en nous reliant les uns aux autres puisque le Monde est devenu plus petit… Nous nous sentons inévitablement plus proches et concernés, en temps réel, par les évènements se produisant aux antipodes. Ce qui a pour effet d’avantage de Solidarité, de Fraternité.
Après des décennies d’observation et de réflexion, j’entrevois une issue positive aux problèmes des sociétés humaines qui s’unissent enfin pour reconstruire un monde nouveau. L’ancien est condamné et doit céder la place à une société plus respectueuse du vivant.
Faut’il se rappeler que » l’horloge de l’Apocalypse » a d’ailleurs été créée en 1947 par les scientifiques qui ont contribué à l’élaboration de la bombe atomique, conscients des conséquences de l’utilisation de cette bombe sur l’état de la Terre. Objectif, mesurer les conséquences des menaces encourues par la planète, mais aussi les innovations technologiques, les cyberattaques ou encore la crise climatique et le réchauffement global. Le facteur climat est désormais déterminant sur la mesure de la survie de la planète, donc pas une prophétie, mais une image ou un symbole basé sur l’ensemble des activités les plus dangereuses à l’échelle de l’humanité. Cordialement.
Si nous mettons de côté les fantaisies, il y eut quand même un grand appel du coeur vers la fin des années 60 promouvant le respect de l’environnement. Aveuglé par l’illusion de l’abondance, l’homme n’a pas écouté cet appel. Aujourd’hui, c’est la raison qui lance le même appel. On aurait pu penser que la raison, avec ses démonstrations et preuves à l’appui, aurait été écouté. Au contraire ! Ça semble pire, comme si on voulait tout ramasser de ce qu’il y a à exploiter avant qu’il ne reste plus rien, comme le chien qui va tout manger au point de se rendre malade pour être certain que l’autre n’aura rien.
De plus, je crois que le seul espoir soit chez les jeunes, car il me semble que de plus en plus de »vieux » quittent »La Vigne du Seigneur » pour prendre leur retraite (pour parfois joindre le clan des individualistes) alors qu’il y a tant à faire…
Ces annonceurs de fin de monde sont à tort ou à raison comme des avertisseurs sonores dans un ensemble d’installation de système électrique pour signaler une anomalie.De telles prévisions issues d’analyses, expériences et logiques scientifiques doivent retenir toute notre attention. Elles n’ont pas vocation à nous rendre hystériques, ce qui induirait des choix inadéquats. C’est pour l’humanité, une occasion unique qu’elle a de trouver les meilleures solutions ponctuelles aux causes des problèmes, mais aussi, pour planifier par anticipation certaines résolutions. Elle en a la capacité… Ce n’est jamais la fin du monde mais toujours la fin d’un monde, même si pour l’humanité, cela signifierait au pire, de façon « non consciente »… Chacun, avec tous ces avertisseurs, devrait essayer d’agir pour sauver la Terre, pour ceux d’entre nous qui disent : « Mourir de cela ou d’autre chose », qu’ils pensent aux générations futures…E.M.E.
Effectivement, la fin du monde ou fin des temps, que l’on associe souvent à l’apocalypse qui en réalité signifie en grec « dévoilement », la théologie aujourd’hui en fait un message d’espérance pour ceux qui sont dans l’épreuve, une invitation à ne pas se décourager (Ap.1,3). L’Apocalypse de Jean, » celle du Christ qui se révèle. » Quant à Jean, il n’est ni l’auteur du quatrième évangile, ni des épîtres de Jean, dont le style est très différent. Ce n’est pas non plus le compagnon du Christ, puisqu’il parle des apôtres comme de figures de passé. Le Jean de l’Apocalypse a sans doute vécu à la fin du 1er siècle. L’apocalypse affronte réellement le sujet du mal et explique que Dieu « rétablira sa justice » ; certainement en vue du « Nouveau Monde », avant » l’ère du Verseau. » Cordialement.
Le monde prendra-t-il fin? Jésus dit, dans l’Évangile selon Marie (de Magdala):
« Qu’est-ce que la matière ? Durera-t-elle toujours ? »
Le Maître répondit :
» Tout ce qui est né, tout ce qui est créé, tous les éléments de la nature sont imbriqués et unis entre eux. Tout ce qui est composé sera décomposé ; tout reviendra à ses racines ; la matière retournera aux origines de la matière. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »
Lavoisier lorsqu’il nous propose ceci : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », nous pouvons penser qu’il se situe, lui aussi, du côté de la matière et, peut-être aussi, du côté des « climats » connexes à la matière : les instincts, les émotions, les idées. Il y aurait donc une formation qui atteint l’apogée suivie d’une décomposition qui atteint le plancher et puis recommencement…, qui sait? Il s’agit d’une pensée, à dire vrai, vertigineuse pour un élève qui l’apprend, pour la première fois, à l’école secondaire.
L’évangile parle des « éléments de la nature » qui sont imbriqués. N’y aurait-il pas « des éléments » d’une « autre nature », qui seraient « non composés »? Et, ce que Jésus appelle « les origines » ne formeraient-elles pas « le non composé », le stable, le « lui-même » ? Lavoisier est né au moment où la science de la matière et celle de l’esprit étaient séparées. Jésus est né au moment où la science incluait la connaissance de la matière et celle de l’Esprit, la connaissance de la Réalité. L’Évangile selon Marie suggère une maîtrise de la science de la matière et celle de l’Esprit (les Origines), de la part du Maître Jésus.
Ce qu’on demanderait à l’homme, c’est d’être assez sage pour ne pas interférer dans cette évolution lente et progressive de notre Terre et précipiter sa fin. Quant à la « déperdition » de la lune, ou la collision avec un astéroïde, qui peut provoquer la fin de la terre, souhaitons que l’homme ne soit pas si indolent que ces deux malheureux événements le surprennent avant la fin de la mission sur terre: la création de la Jérusalem terrestre que « Certains mystiques font coïncider avec l’apogée de l’ère du Verseau, qui se situerait vers l’an 4200 », écrivez-vous.
Cordialement.
A mon humble avis, nous vivons individuellement, de façon grégaire ou collective, des séquence de « fin de monde ». C’est perpétuel et cela existe depuis la nuit des temps. Donc, ce n’est jamais la fin du monde mais, la fin d’un monde (…) dans n’importe quel domaine de la vie que ce soit.
C’est une occasion pour les personnes concernées, de déployer une grande capacité d’adaptation.
Ceux qui annoncent la fin du monde, annoncent très souvent à la face du monde qui veut bien les écouter, leur propre peur et incapacité de s’adapter aux diverses situations sociales. Inconsciemment, ils souhaitent la fin de leur petit monde centré sur leur égo et en attribuent les caractéristiques au monde extérieur en lequel ils voient un miroir de leur folie. Préférant se plaindre puérilement au lieu de se mettre à la tâche et ainsi essayer de corriger leurs vues ce qui, par enchaînement, aurait pour effet de corriger en partie ces situations malheureuses qu’ils dénoncent. Ces hommes, car ce sont souvent des hommes, veulent nous convaincre que leur peur constitue la preuve par excellence de la justesse de leurs vues. Ces annonciateurs de la « bonne nouvelle » ont sûrement besoin d’aide psychologique ou psychiâtrique, car projeter sur le monde extérieur leurs phantasmes tout en croyant fermement qu’eux seuls ont la révélation, révèle tout simplement un manque de connaissance en ce qui concerne le déroulement de leurs processus mentaux. Mais il est vrai que si le monde va mal, c’est très certainement parce que les hommes ont mal. Mal de vivre, mal à l’âme, mal à trouver le sens de leur vie, et c’est de ce mal condensé en un seul mot, l’ignorance, que ce grand corps malade doit être guéri.
Si seulement toute la corruption éparpillée aux 4 coins du globe pouvait se rassembler en un seul point. Peut-être l’on pourrait la maîtriser? Peut-être même se laisserait-elle se soumettre ? Car en aucun cas elle doit être détruite pour la simple bonne raison que l’harmonie n’est pas possible sans les deux natures qui prennent position indépendamment l’une de l’autre, et elles peuvent, et je dirai même elles doivent, se mettre d’un commun accord. Vous me direz, mais quel charabia spéculatif idéaliste frôlant le sensationnalisme est-ce que cet extrait ! Vous avez raison ! Et je vous invite à lire la définition complète du mot harmonie dans le dictionnaire. Cela étant dit, je vais continuer dans le thème du relatif et de l’absolu…Le respect est la base de l’intégrité. Il faut respecter ses ennemis autant qu’il faut se respecter soie-même.Oui je suis pour un monde profondément humaniste, mais il ne peut y avoir qu’un seul coté de la balance qui l’est. Tel est le vrai visage de la justice, aveugle, qui frappe de son épée flamboyante le coté de la balance qui est le plus élevé pour rétablir l’équilibre entre les plateaux. Il n’y a pas de monde parfait, seulement un monde en équilibre. Et là me direz-vous, mais d’où il sort avec ses provocations injustifiées et insolites! N’est-ce pas sur la fin du monde que nous sommes sensé discuter ? C’est exact ! Ce qui me ramène à une métaphore pour conclure ce bref extrait. Il n’y a qu’au moment où les ténèbres sont total, que la lumière jaillit en son centre de façon radial pour se répandre et être total à nouveau.Laisser la lumière s’éteindre et le monde expérimenter la mort imminente, il ne pourra que se remémorer à quel point la lumière lui manquait.
La fin d’un état, la naissance d’un autre, telle est la loi de l’évolution. La mort d’un monde puis la (re)naissance d’un autre. Tant d’occasions de nous parfaire, de puiser en nous les vertus universelles de transcendance de notre condition vers l’amour universel. La révélation des vertus, existantes en nous à l’état latent, puise sa force dans notre conscience et notre volonté, pour amorcer le changement en nous et autour de nous. Sans cette évolution intérieure, il ne servira à rien de changer de planète, nous ne ferions que déplacer nos travers vers d’autres contrées…d’où la nécessité de d’abord travailler sur notre être. Je pense que l’avoir décrit par Le Tigre (« Il faudrait acquérir des vertus et l’appliquer au quotidien pour obtenir davantage de « spiritualité » sur notre terre) ne pose malheureusement pas la question du nécessaire changement intérieur pour l’évolution de l’Ame universelle.
Le monde que « Lermite » souhaite (ci-haut) paraît possible avec un changement radical de mentalité. Il faudrait acquérir des vertus et l’appliquer au quotidien pour obtenir davantage de « spiritualité » sur notre terre. L’Homme est tout à fait capable d’assurer le moment venu sa migration-survie vers d’autres lieux, quand notre système solaire amorcera sa fin définitive qui débutera par l’extinction lente de notre soleil.
Il n’y aura jamais la fin du monde au sens apocalyptique tel que l’ont pensé à tort ou à raison plusieurs d’entre nous. Il y aura plutôt la fin d’un monde, celui de l’injustice, de l’intolérance, de la guerre, de la faim, de la misère, …si et seulement si tous les Hommes travaillent pour l’avènement d’un monde plus humaniste.
Il est indéniable que la Terre avec tout ce qu’elle abrite sera détruite au plus tard lors de l’extension massive de notre Soleil qui engendra sa phase terminale estimée dans un futur très lointain. Cependant d’autres dangers venus de l’espace peuvent dans un avenir indéfini mais bien plus proche nous anéantir comme par exemple les astéroïdes de grande taille qui peuvent s’écraser sur notre planète, ou un « sursaut gamma long » qui apparaitra lors de la mort d’une étoile massive – donnant naissance à un trou noir – et qui toucherait la Terre (il y a une candidate qui se trouve d’ailleurs pas si loin de notre système solaire et qui est estimée par les astrophysiciens comme hautement probable), la lune elle aussi pourrait être dans un futur plus ou moins lointain la cause du déclin de la vie terrestre car chaque année elle s’éloigne à petits pas de plus en plus de la Terre et mettra ainsi un jour son équilibre global en danger… des probabilités scientifiquement incontestables mais pour la majorité des gens souvent égarées dans le subconscient par manque d’intérêt ou de compréhension.
Toutefois, en cherchant une nouvelle demeure, en développant les outils nécessaires qui serviront à sa protection et à sa survie, l’humanité pourra continuer sa voie, d’abord sur terre et puis quelque part dans notre galaxie ou qui sait dans une autre … Au programme, il y a aussi encore quelque part dans le futur la collision d’Andromède avec notre galaxie … et tout cela n’est pas de la science-fiction. L’intelligence humaine a la capacité de trouver et d’élaborer des solutions, il suffit de commencer à temps et de s’y consacrer.
Mais dans l’immédiat, bien plus près de nous et un problème bien plus urgent, c’est l’homme lui-même qui représente le plus grand danger pour notre planète et ses règnes, y compris sa propre survie. En effet, nos interactions collectives et individuelles avec l’environnement, nos semblables et nous-mêmes, la gestion irresponsable de notre planète, etc. sont abusives, disharmonieuses et destructives. Nous voyons et subissons chaque jour les conséquences de nos actes, de nos paroles et de nos pensées. Il suffit de regarder autour de soi, d’observer ce qui se passe…Nous devons en prendre réellement conscience et comprendre que la Terre et ses règnes, nous inclus, forment une unité qui ne peut survire en dehors d’un certain équilibre global propre à son entité et à son système. Nous devons comprendre que cet équilibre est menacé ici et maintenant, et que notre survie en dépend explicitement. À nous de réintroduire l’harmonie en commençant par nous-mêmes : donc pratiquer les grandes vertus, l’amour, l’humanisme, la spiritualité, la maitrise de notre existence, la vraie Connaissance et vaincre nos démons, comme vous l’avez si bien dit. Nous devons assumer nos responsabilités.
Il me semble que l’idée de l’apocalypse s’associe à l’image de notre miroir qu’il est temps de regarder enfin de face, d’abord chacun pour soi, puis tous ensemble, et de travailler ce qu’on y voit afin de donner naissance à cette humanité à laquelle nous aspirons tous au fond de notre cœur. Dans ce contexte, les auteurs des prognostics apocalyptiques n’ont pas tort de nous présenter de temps à autres cette image du mirroir qui est très proche du nôtre.
Cordialement
Combien de fois en une seule vie connaissons-nous la fin du monde ? À tous moments, le monde de l’acquis et des avoirs nous abandonne sans avertissement aucun. Nous nous retrouvons du jour au lendemain sans emploi, avec un problème de santé et autres événements ; ce qui a inspiré la phrase populaire : « Le monde s’écroule autour de moi. » Le « autour de moi » de cette phrase nous permet de supposer que ceci nous arrive lorsque nous nous voyons comme le centre de notre monde, un égocentrisme plus ou moins marqué. Ces événements étant difficiles à vivre, l’homme cherche le moyen de les transcender. C’est alors qu’il s’aperçoit qu’en se tournant vers l’intérieur, il peut y trouver des valeurs qui le rendent heureux et que rien ni personne ne peut lui enlever. C’est pour lui, la fin définitive de ce monde et la naissance d’un monde nouveau : Un monde de paix, d’amour et d’harmonie. Un monde de joie, de partage et d’amitié. Un monde dont les richesses sont inépuisables, car intérieures. Un monde où il fait bon être.