Le « voyage astral »
Dans la littérature ésotérique, il est fait assez souvent référence à une pratique désignée sous le nom de « voyage astral ». En quoi consiste-t-elle ? Telle qu’elle est présentée dans les écrits qui s’y réfèrent, cette pratique permet de sortir en conscience de son corps physique et de se déplacer dans l’espace au moyen du plan astral. Toute personne qui y parvient se rendrait ainsi en des lieux très éloignés de l’endroit où elle se trouve physiquement, et percevrait tout ce qui s’y déroule, avec autant d’acuité que si elle y était réellement.
La « projection psychique »
Une telle chose est-elle vraiment possible ? Comme le confirment de nombreux témoignages, la réponse est « oui ». Le voyage astral fait d’ailleurs partie des pratiques enseignées dans l’Ordre de la Rose-Croix, sous le nom de « projection psychique ». Sans entrer dans les détails, elle est fondée sur le fait que tout être humain possède en lui un corps psychique, lequel peut être projeté hors du corps physique. Grâce à une telle projection, il est effectivement possible de “voir” et d’“entendre” ce qui se passe à l’endroit où l’on se trouve psychiquement. Cela étant, une telle faculté est très difficile à maîtriser, même partiellement.
Transcender l’espace et non le temps
Une précision semble nécessaire en relation avec le voyage astral. Contrairement à ce que certains prétendent, cette faculté ne permet pas de transcender le temps et, par exemple, de se projeter en Israël à l’époque où vivait Jésus, et de “voir” comment il vivait, prêchait, etc. Lorsqu’on la maîtrise parfaitement, on peut uniquement s’affranchir de l’espace. Aussi, prenons un exemple : en admettant que vous vous projetiez aujourd’hui dans tel quartier de Jérusalem à telle heure, vous percevrez psychiquement ce qui s’y déroule aujourd’hui à la même heure, et non ce qui s’y déroulait hier, il y a une semaine, un an, un siècle, etc.
L’« harmonisation akashique »
Certes, il est possible de remonter en conscience dans le temps, au moyen, non pas de la projection psychique, mais d’une autre faculté connue des Rose-Croix sous le nom d’«harmonisation akashique». En effet, l’univers ne se limite pas à un ensemble de galaxies, de soleils, de planètes et astres divers. Il est imprégné d’une Conscience (universelle) qui possède un attribut : la Mémoire (universelle), appelée également «Archives akashiques» dans la tradition orientale. Or, cette Mémoire universelle contient le passé, non seulement de l’univers, mais également de la Terre et de l’humanité. Quiconque parvient à s’harmoniser avec elle peut donc avoir accès à ce passé. Comme la projection psychique, l’harmonisation akashique est une pratique très difficile à maîtriser.
La quête rosicrucienne est avant tout philosophique
S’il est un fait que l’enseignement rosicrucien intègre des pratiques comme la projection psychique, l’harmonisation akashique, la vibroturgie, la télékinésie, la radiesthésie, etc., n’en déduisez surtout pas que ces pratiques, que certains qualifieraient d’occultes, de parapsychologiques, d’extrasensorielles, etc., constituent l’essentiel de cet enseignement ; elles n’en représentent qu’une petite partie, et pas la plus importante. En effet, le but fondamental du Rosicrucianisme n’est pas d’acquérir des “pouvoirs” psychiques ou autres, mais de mieux se connaître soi-même, de mieux comprendre le sens profond de l’existence, et de mieux maîtriser sa vie. En un mot, la quête rosicrucienne est avant tout philosophique.
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Bonjour et merci pour ce super blog voyage astral. Je suis un lecteur régulier depuis de nombreuses semaines et j’apprécie la qualité des articles.
J’ai fait des voyages astral enfant, je quittais mon corps, je nageais en flottant au plafond, ça m’amusait ! Après j’allais faire un tour chez les voisins ou encore chez des personnes de ma ville, de la famille… Ils dormaient tous. Moi j’étais là… Je me promenais sans savoir ce qu’était mon don. Maintenant adulte j’ai toujours l’impression de tomber mais je me réveille en sursaut. J’imagine que c’est le fait d’être adulte et d’être conscient de ce qui est réel ou pas.
Si le but du rosicrucianisme est la connaissance de soi, la compréhension du sens de l’existence et le développement de la véritable philosophie. Alors toute expérience tendant vers l’accomplissement de ce but a son importance, y compris l’expérimentation des divers modes propre à la conscience de l’homme et que l’on qualifie de « pouvoirs ». Il m’apparaît logique et normal que le long du voyage intérieur qu’est l’évolution spirituelle il puisse nous arriver de faire l’expérience de certaines phases de conscience ouvrant sur un horizon qui jusque là nous était inaccessible. Ces divers modes de la conscience peuvent non seulement être des moyens accrus pour mieux se connaître mais aussi pour comprendre et aider les autres. Ces « pouvoirs » me semblent également être un test pour évaluer la constance de notre niveau éthique. Que pourrions-nous faire avec de nouvelles facultés ? Les utiliserions-nous selon d’anciennes habitudes mentales surannées rattachées à la lumière inférieure de l’égo ou bien selon de nouveaux schémas plus larges venant du Soi lumineux ? Toute opportunité d’avancement comporte ses règles et ses risques. Quoiqu’il en soit, s’il nous arrive de vivre certaines expériences psychiques, de façon temporaire ou non, nous devons parvenir à en tirer des leçons s’appliquant tant à la vie intérieure qu’à nos rapports avec les autres.
Le « voyage astral » est d’après moi un accident de parcours sur le chemin qui mène au sommet de la montagne. Mais ce sommet étant quasiment inaccessible le chemin devient le but. Ainsi, comme par hasard certain(e)s ont des expériences bizarres, auxquelles eux-mêmes, bien souvent, ne savent pas quel crédit accorder. Épiphénomène, bouffée délirante, ou expérience mystique de quelques instants, … dans quelles catégories les classer ? En fait, peu importe, ce n’est pas le but du chemin. Par contre, c’est quand ces « pouvoirs » deviennent le but en lui-même, que la quête est vaine, car elle ne fait que renforcer l’ego déjà hypertrophié de ces chasseurs de pouvoirs.
L’école de la vie nous apprends beaucoup, et la première leçon est bien sûr celle de l’humilité. Le « Connais-toi toi-même » de l’antiquité est ainsi toujours d’actualité, et si jamais au détour du chemin nous rencontrons l’un de ces « phénomènes étranges », reconnaissons que nous sommes bien petit devant l’ensemble de l’univers et des Dieux, quel que soit le nom que chacun donne au sien.
Nous sommes des poussières d’étoiles, nées par le corps de la Terre. Avoir conscience de sa place, en tant que infinitésimale dans la grande roue de la vie, doit nous remettre les pieds sur terre. Alors oui, continuons notre chemin vers l’ »inaccessible étoile », mais ne nous arrêtons pas en route pour des miroirs aux alouettes, des « pseudos pouvoirs ». Ceux-ci ne sont que des facettes des capacités humaines, et ils y en a surement un très grand nombre. Par contre, ne négligeons pas celles qui nous sont accessibles depuis l’aube de l’humanité : l’amour, la compassion, la solidarité, la tolérance, et tant d’autres … car là est le vrai chemin, là est le grand pouvoir qui peut déplacer des montagnes, comme dit l’adage.
La raison de notre présence sur ce plan terrestre étant de nous parfaire sur tous les plans, chacun d’entre nous parviendra à effectuer le voyage astral, le moment venu. Certains ont une plus grande maîtrise dans ce domaine que d’autres, parce que cela est un acquis d’incarnations passées, où ils ont dû s’y préparer.
Merci. E. M.
La réussite des expériences « psychiques » est souvent longue et difficile. Ce n’est pas l’objectif premier d’un mystique. Toutefois si celle-ci aboutit elle viendra illustrer une loi étudiée, un peu comme on apprend la physique ou la chimie au lycée. Ce qui est essentiel, c’est la pratique dans le quotidien des vertus et des expériences ayant pour but de propager des énergies et des vibrations positives pour toute l’humanité.
Il est triste de constater que, souvent, les chercheurs viennent chercher des pouvoirs. Ils oublient les devoirs. Il me semble effectivement que le plus important est d’évoluer vers la connaissance de soi. Après on pourra envisager les “pouvoirs” en n’oubliant pas ses devoirs.
Merci à tous pour vos contributions aussi intéressantes les unes que les autres.
Quant à moi, j’estime que la maitrise des vertus est primordiales, mais la maîtrise de la projection psychique et autres pouvoirs semblables est aussi importante.
Seulement la maîtrise des vertus précède celle des pouvoirs psychiques qui devraient être employés pour apporter de l’amour et autre compassion à autrui en difficulté.
Pour finir, je dirais qu’il nous faut exprimer en toutes circonstances les vertus de l’âme et seulement après, nous devrons apprendre les autres pouvoirs psychiques afin d’étendre à une dimension plus grande les vertus préalablement maîtrisées.
Merci.
Le voyage astral ou projection de conscience n’est absolument pas dangereux ou néfaste, car on peut le pratiquer lors d’une méditation, ou d’un travail spirituel pour apporter une aide et aux travers de rêves en se projetant en conscience vers des personnes éloignées pour délivrer un message. La sagesse, la compréhension, la maîtrise et l’amour de son prochain ouvrent des possibilités bien au-delà ce que on peut imaginer. Les outils correspondants délivrés dans les études rosicruciennes nous ouvrent l’esprit, cet inconnu. Cordialement.
De toutes les vertus propres à l’âme,c’est la télékinésie que je trouve la plus intéressante. Imaginer le coût en ressource que nous pourrions économiser si nous pouvions y faire appel dans le transport et la construction. De plus, elle est surement la plus concrète pour créditer un mystique devant d’innombrables sceptiques.A moins que je me trompe et qu’il ne s’agit en fait que d’un simple état d’équilibre cinétique transitoire comme la rotation d’un pendule. Je suis étonné de voir que l’on mentionne souvent les histoire de projection psychique ou de voyage dans le temps. Est-il si important d’espionner son prochain? De savoir qu’est-ce qu’il a fait par le passé? N’est-il pas plus important d’œuvrer dans le présent pour bâtir un avenir meilleur?Je préfère de loin m’assurer que les générations à venir ont une pierre solide sur laquelle se reposer.
Ces facultés sont bien réelles mais doivent être traitées avec prudence. D’abord il est un fait que pas tout ce qui est présenté comme un voyage astral ou une projection en soit réellement une. Dans maints cas il s’agit tout simplement du résultat d’une imagination spontanée ou conçue, de rêves éveillés dirigés ou d’une phase qui se situe entre l’état éveillé et le sommeil. Beaucoup en ont déjà entendu parler et trouvent le sujet peut-être passionnant. Dès lors ils essayent de plonger dans un scénario et veulent ainsi se valoriser ou capter l’attention d’autrui. Les récits de leurs expériences ressemblent souvent à un roman ou frôlent la science-fiction.
Mais il y a aussi les vraies projections qui peuvent survenir spontanément à la suite de quelque événement ou situation. Elles ont généralement un vécu involontaire et unique et sont souvent interprétées comme un phénomène psychologique. Enfin il y a aussi celles qui sont vécues volontairement, en général par des êtres qui ont acquis une conscience très développée, un haut degré de spiritualité et qui maîtrisent la vie. En effet la réussite d’une projection ou d’un voyage astral dépend de sa préparation, de l’accès aux techniques requises, leur application, du vécu même et de leur interprétation ou conséquences qui peuvent impliquer un effet karmique. Ces maîtres parlent généralemenet très peu de leurs expériences et ne les exposent certainement pas au grand public.
À mon avis, la projection, tout comme toute autre pratique dite occulte, peut certes être dans certains cas intéressante, en tant qu’expérience personnelle, par exemple en tant que preuve individuelle pour l’une ou l’autre thèse, mais elle ne peut pas être un but en elle-même dans la quête mystique mais plutôt considérée comme une documentation. Si on la pratique, il faut toujours rester vigilant, garder son objectivité et rester maître de soi. Elle est peut-être une parenthèse dans les études mystiques ou philosophiques, non négligeable bien-sûr, mais elle ne désavantage pas celui ou celle qui ne peut pas la pratiquer. De plus il en écoule une certaine responsabilité.
Cordialement
@ Le Tigre : Excusez-moi, une précision: j’ai écrit que « ce n’était en rien un pouvoir » mais il faut nuancer cette phrase, parce que dans un certain sens c’est juste bien sûr.
Le « Père » a surement un petit sourire aimant au coin de la joue, il nous prépare de belles surprises…
La science-fiction peut aider la philosophie, tant qu’elle dit son nom en effet, mais la réalité est bien assez sensationnelle…, nous n’avons pas fini de découvrir de belle choses, vraies et incroyables, sur la nature de la réalité…, croyez-moi!
À propos d’une « bibliothèque cosmique », moi aussi, ça aurait pu me paraître farfelu…, et pourtant:certains ne voient-ils pas leur vie « se dérouler »…? « Les âmes » vont-elles plus vite que la lumière…? Peuvent-elles rattraper la lumière? C’est possible…
Il faut imaginer à quel point le merveilleux est incroyable, et tout aussi complexe que la nature… Est-il aussi idéal? D’une certaine façon, peut-être…
N’y a-t-il pas un temps( et un lieu…) pour admettre raisonnablement le merveilleux, ici-bas aussi…?
Tout le monde meurt, tout le monde dort, tout le monde rêve, et toute âme a une vie…, même si le cerveau n’en a pas tout le temps conscience bien-sûr…, et en effet ce n’est en rien un pouvoir, ni un challenge d’expérience, personne n’est exclu …
Ici en l’occurrence, c’est l’application de la philosophie au sein même de la vie intérieure qui compte plus que d’en avoir eu conscience…
Il faut comprendre que ce sujet est sensible, parce qu’il y a un risque d’obstruer le chemin que l’on souhaitait ouvrir pour autrui…; et par éthique uniquement, je pense qu’il convient de ne pas trop en parler clairement autour de nous…(Peut-être est-ce là un atout des religions d’une certaine manière…) Il y a en effet un risque que cela détourne trop le chercheur de la philosophie pure…
La question du pourquoi est réglé, mais même comblés de réponses, nous n’avons pas fini de nous poser des questions sur le comment des choses, et de chercher au moyen de la science… et de la foi.
Si je vous disais qu’il y a une ville dans les nuages, vous seriez bien sûr tenté de penser que j’affabule mais, douter par amour sans omettre de croire par amour, c’est aussi ça l’ésotérisme…
Fraternellement.
Je crois que ce qui est qualifié de pouvoirs doit être assujetti à la conscience morale qui, me semble-t’il, est seule garante du cheminement nous menant vers cette phase supérieure d’évolution si désirée. Bien qu’il soit dans la nature humaine de tenter des expériences nouvelles pour parvenir à des connaissances différentes, il me semble évident que sans cet assentiment moral, le risque de dommage karmique collatéral me paraît élevé.
Quoiqu’il en soit, je crois que ces divers « pouvoirs » sont plutôt des modes de fonctionnement de l’âme, des façons diverses d’expérimenter la vie de l’âme. L’expérimentation de ces diverses facultés est-elle un avant-goût de la Grande Vie après le décès? Est-ce un aperçu du genre d’expériences que nous vivons entre deux incarnations et dont la pratique ici-bas se trouverait être une réminiscence de cette liberté dont jouit l’âme? Peut-être est-ce pour cela qu’il est si difficile de maîtriser ces facultés: le corps, et sa conscience, engourdissant celle de l’âme. Les multiples plongées de l’âme dans la matière servent-t’elles à étendre ses facultés malgré l’épaisseur de peau dont elle se couvre à chaque fois?
Ces techniques spirituelles et psychiques me sont toujours difficiles, voire impossibles à accomplir. Cependant j’estime que ceci n’est rien, car l’attitude et la technique la plus extraordinairement difficile à accomplir et qui est sans contredit la condition « sine qua non » d’une évolution supérieure se trouve à être l’écoute parfaite et l’obéissance parfaite à la voix de la conscience d’où découleront, en temps et lieux, l’exercice de ces divers modes de la vie de l’âme. Encore une fois, beaucoup de questions, peu de réponses et encore des croyances ! Mais pour finir ce commentaire déjà trop long par une autre question: peut-être la mort est-elle une forme suprême de projection psychique ?
Nous sommes en Afrique. Le voyage en astral est une réalité pour celui qui a connu ce don de la vie. Il constituerait un privilège pour celui qui l’a effectué ne fut-ce qu’une fois dans la vie. Deux personnes m’ont fait part joyeusement de leur expérience de « voyage en conscience » vers d’autres lieux. Une femme ordinaire qui n’a jamais rien appris sur la « projection psychique » ou « le voyage en astral » ou autre appellation, m’a affirmé « s’être sentie d’abord légère, ensuite s’être vue élevée en l’atmosphère jusqu’au-dessus de la Terre et avoir vu cette dernière tourner dans l’espace sur elle-même. Elle s’est sentie « très honorée par son Dieu » et est toujours reconnaissante envers Lui pour « cette grâce peu commune ». Elle était désespérément malade et la maladie a guérie « comme par miracle » m’a-t-elle confié. Une autre personne m’a raconté qu’ «après une courte malaise » elle s’est sentie effectuer une « sortie hors d’elle-même», selon ses dires. Elle a senti son « cœur léger et paisible» et a pu voir son tendre amie et ce qu’elle faisait à une distance de 100 km qui les séparait.
Un point commun intéressant pour les deux personnes est que dans leur état de « nouvelle vision », elles ont eu un « état de légèreté » et « vu » sans les yeux ordinaires, après un moment de tension ou de maladie. Et ceci sans qu’elles le veuillent. Je me sens rempli de respect envers les maîtres de notre humanité, qui vivent continûment cet état de légèreté d’esprit ou de cœur – et ceci semble être la condition pour « voyager en conscience » vers d’autres lieux – jusqu’à effectuer le voyage astral chacun fois qu’ils le jugent nécessaire. Et de-là, penser qu’il vaut mieux commencer à nous purifier le corps et le cœur avant de souhaiter réaliser les grandes choses du domaine de la psychologie.
J’ai retenu cette importante mise en garde: « Une mise en garde me semble nécessaire en relation avec le voyage astral. Contrairement à ce que certains prétendent, cette faculté ne permet pas de transcender le temps et, par exemple, de se projeter en Israël à l’époque où vivait Jésus, et de « voir » comment il vivait, prêchait, etc. Lorsqu’on la maîtrise parfaitement, on peut uniquement s’affranchir de l’espace. » Ce n’est pas parce qu’on est en recherche qu’il faut accepter toutes les déclarations les plus fantaisistes, au nom de la « spiritualité », et en cette matière, il faut faire preuve d’énormément de discernement. Prétendre qu’on peut transcender le temps en s’affranchissant de l’espace et d’aller visiter en « corps astral » certaines « bibliothèques cosmiques », c’est faire de l’astral-fiction. Autant dire honnêtement : »ceci est un roman » plutôt que de laisser croire qu’on dispose de grandes facultés.
Bonsoir,
Oui…, confronté à la souffrance, une vie intérieure animée peut être également un refuge, un point d’appui…
J’aimerais citer les évangiles et la parabole de la perle, qui évoque bien le trésor intérieur: » le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche des perles fines. Il a trouvé une perle de grande valeur, et il est allé vendre tout ce qu’il avait pour acheter cette perle. »(Matthieu 13.45-46)
Pour la vie intérieure , je recommande de cesser progressivement tout excès d’ordre physique. Mais comme Serge Toussaint le rappelle, et bien que l’espace soit un milieu naturel pour le philosophe , la philosophie en tant que telle dépasse toutes ces choses… C’est elle-même qui est le but ; elle est à la fois la clef et la maison…
@ Le Tigre : je serais d’avis de nuancer ton passage sur « l’acquisition de ces pouvoirs psychiques qu’il faut maîtriser intelligemment »: si une personne passe toute une vie à faire preuve dans les actes (et non pas uniquement dans les paroles, comme trop de personnes qui tentent de combler le vide mystique laissé par un égo surdimensionné…) des valeurs humanistes de respect, d’amour, d’altruisme, sans « maîtriser » pour autant ces pratiques extra-sensorielles, elle est tout aussi mystique, voire plus dans le « vrai » sens de l’existence et plus en accord avec la Sagesse mystique, que la personne qui tente d’obtenir ces pseudo-pouvoirs sans se soucier une seconde de l’amour pour son prochain… Toute la nuance réside dans la différence que l’on fait entre l’ETRE et l’AVOIR.
La mise en garde étant rassurante, est-ce que la mise de garde est tout aussi pertinente pour ceux ayant à ce point une maîtrise de leur existence? je crois que bien des gens nous gardent même si on ne s’en rend pas toujours compte. J’imagine qu’il est difficile de faire la différence, mais je crois que les rosicruciens, en général, sont de bonne garde.
Les pouvoirs extra-sensoriels sont les cerises sur les gâteaux. « Se connaître soi-même » , « s’harmoniser avec la Conscience universelle » sont des grands pas vers l’acquisition de ces pouvoirs psychiques qu’il faut maîtriser intelligemment.
Merci pour cette précision. En effet, même si le fait de connaître ces pratiques est intéressant pour découvrir tout le spectre de nos possibilités, il est certain que les enseignements rosicruciens apportent surtout une clé pour notre épanouissement personnel et pour la découverte du sens de notre existence.
Ces pseudo-pouvoirs sont surtout recherchés par des personnes un tantinet hypocondriaques, qui ont peur de la mort et qui pensent qu’en les utilisant/pratiquant, elles seront protégées de je ne sais quelles sortes de « malheurs » : en fait, se mettre en posture de protection attire, favorise et entretient forcément des forces d’opposition. Aussi, il faudrait plutôt cultiver la maîtrise de nos propres peurs (issues de notre éducation, notre culture, notre religion…), au moins essayer de les atténuer, et se libérer d’elles pour atteindre la vraie maîtrise de soi.
Il est possible que nous ayons fait l’expérience de voyages astraux (étant enfant, il m’arrivait souvent de « voguer en esprit » jusqu’à une autre pièce de ma maison ou un autre endroit pour voir si mes parents allaient bien pendant que je dormais; adulte, ce genre de déplacement me paraît vraiment plus difficile à effectuer, voire impossible, notre âme devant être moins pure que dans nos premières années…). Mais après cela, qu’est-ce qu’on en fait? Ces possibilités existent, et alors? Le plus important n’est-il pas d’évoluer intérieurement vers la Connaissance de soi, et se libérer de nos peurs pour atteindre la maîtrise de soi?