À propos de la vie

« Nous allons tous mourir un jour »

Quelles que soient nos croyances, nos idées, nos convictions, une certitude s’impose à nous : nous allons tous mourir un jour et quitter ce monde, et avec lui les êtres qui nous sont chers. Ce que nous ignorons, c’est où, quand et comment cela se produira. Indépendamment de la conception que chacun a de la mort et de l’après-vie, le fait de savoir que notre existence ici-bas aura une fin tout aussi sûrement qu’elle a eu un commencement, devrait nous faire réfléchir sur le sens que nous pouvons ou devons donner à la vie, et sur ce qui en fait à la fois la valeur et l’intérêt.

La brièveté de la vie

Lorsque l’on a conscience, non pas de la futilité de la vie, mais de sa brièveté, pour ne pas dire de sa furtivité, on a peine à comprendre que les hommes que nous sommes passent tant de temps à briguer les honneurs, à rechercher le pouvoir, à accumuler les richesses, à monopoliser les ressources naturelles, à critiquer les autres, à se combattre, autant de choses qu’ils font pour se donner de l’importance, de la contenance, de l’opulence… Mais quand vient le moment de quitter ce monde, que reste-t-il de tout cela ? Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient importants, puissants, supérieurs…

Le « bien vivre ensemble »

À défaut d’être spiritualiste et de travailler sur soi dans le but de rendre son âme meilleure, toute personne suffisamment intelligente devrait s’employer à faire preuve d’humanisme, c’est-à-dire à faire pour les autres ce qu’elle aimerait qu’ils fassent pour elle, ou, pour reprendre les termes de Jésus, à ne pas leur faire ce qu’elle ne voudrait pas qu’ils lui fassent. Vous noterez que ce commandement n’est pas de nature religieuse ou spirituelle en tant que tel, mais qu’il est avant tout humaniste. Autrement dit, il engage chacun à considérer autrui avec respect et bienveillance, fondement de ce que l’on appelle le «vivre ensemble», ou mieux : le « bien vivre ensemble ».

Exprimer le meilleur de nous-mêmes

Comment donner aux hommes le désir d’être humaniste et d’exprimer le meilleur d’eux-mêmes au contact des autres ? Il n’y a pas de réponse unique et absolue à cette question, d’autant qu’elle implique un grand nombre de facteurs. Cela étant, je pense que les médias pourraient jouer un rôle très positif dans ce domaine en mettant chaque jour en exergue ce que telle personne ou tel groupe de personnes ont fait de bien pour quelqu’un d’autre ou en faveur d’une bonne cause. Ce faisant, on créerait une dynamique bienveillante dans l’esprit des gens et on éveillerait en chacun ce qu’il a effectivement de meilleur en lui.

« La grande majorité des êtres humains aspirent à bien faire et à faire le bien »

Au-delà des apparences, je suis convaincu que la grande majorité des êtres humains aspirent à bien faire et à faire le bien. Il faut donc les encourager dans cette voie et leur montrer concrètement en quoi nous avons tous intérêt à la suivre. C’est ce que fait l’Ordre de la Rose-Croix à travers ses diverses publications, sa philosophie et l’enseignement qu’il dispense à ses membres. Plus que jamais, il faudrait que les médias, et d’une manière générale tous ceux qui influent sur l’opinion publique, coopèrent pour instaurer une culture de la bienveillance entre tous les citoyens. Nous en avons les moyens ; ce qui manque encore, c’est la volonté de le faire.

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Cet article a 22 commentaires

  1. Filos

    « La vie a-t-elle un sens ? »

    Avant l’arrivée de dieu unique « l’argent »et sa confusion à « la vie » qui, sans elle « on ne peut pas vivre ». Nos anciens nous avaient assez défini « le sens de la vie ». Ce sens se définit par trois piliers : Ubuntu-Ubutwari-n’Ubugabo » (la Noblesse du cœur-la Grandeur ou la Force d’âme- et la Maîtrise de soi et de son destin. « Ubugabo » est le pilier du milieu. En méditant profondément sur cette triunité, on se réalise que le « sens de la vie » est dirigé vers l’intérieur de chacun et non à l’extérieur. Dans le cœur et la noblesse- dans l’âme et la force ou la grandeur-dans le soi et la maîtrise. Même le destin qu’on pourrait, a priori, penser qu’il faut le maîtriser de l’extérieur, nous voyons qu’on le maîtrise mieux à partir de l’intérieur, dans la noblesse, la force et la grandeur du soi, un soi proche de Dieu.

    Voir la vie dans le sens : naître, grandir, vivre sa vie « argentée», matérielle, uniquement et mourir enfin, paraît confondre la vie à rien, au futile. Par contre, naître, grandir, vivre sa vie « agrémentée » du matériel et profondément imprégnée d’Ubuntu (humanisme), Ubutwari (la Force d’âme et l’Ubugabo (la maîtrise de soi), semble donner du sens à la vie, un sens utile à tous. Alors que les enseignements traditionnels ont été balayés par le culte de l’avoir matériel, les enseignements de l’AMORC orientent vers ce noble sens.

    Une anecdote : lorsque l’argent est arrivé, ici chez nous dans la région des Grands Lacs d’Afrique et que les ainés ont vu les humains commencer à donner la valeur à l’agent qu’il n’a pas, jusqu’à dire que « umugabo ni ihera » (l’homme c’est l’argent), ils n’ont trouvé d’autres façon d’ironiser cette conception de la vie qu’en nommant les quelques enfants qui naissaient chez eux « Mugabonihera !» (L’Homme-c’est-l’argent !).

  2. Dominique Walker

    Je crois que la manière dont nous faisons le deuil de ce que nous quittons tout au long de notre vie conditionne en partie le regard que nous portons sur la mort et le sens que nous donnons à notre vie.

  3. pivoine

    Une seule chose à dire à propos de la vie
    Etre en contact avec l’intelligence sacré, en prenant conscience que l’IA est une grande imposture qui veut prendre la place du sacré. L’exemple actuel qui est au bord de l’explosion en est une preuve irréfutable.

  4. esther meledje

    La vie est le bien le plus précieux que chaque être humain possède, c’est pour cette raison qu’il doit non seulement la respecter, respecter celle des autres mais aussi, apprendre à respecter tout ce qui est vivant. Dès lors où l’on naît, l’étape finale après avoir séjourné sur la Terre est la mort, en prenant conscience d’une telle vérité, la préoccupation de chacun devrait être ce qu’il fera dans l’intervalle, l’espace-temps qui lui sont impartis. Pour ceux croyant à la réincarnation, après la mort, l’âme se sépare du corps l’ayant hébergée, rejoint sa source et le moment venu, se réincarne dans le corps d’un nouveau-né pour pouvoir poursuivre son évolution. Ce survol du cheminement d’un âme démontre d’une certaine manière que pendant nos séjours terrestres Conscients, des choix s’offrent à chaque être humain de s’orienter vers une vie constructive à tendance positive (« la vie n’est pas un long fleuve tranquille »), en privilégiant des chemins et expériences vertueux même s’ils sont parfois difficiles, pour se Grandir, trouver le juste-milieu et aider son âme plutôt qu’une vie dissolue. Dans un tel contexte, mener une vie décente et disposer de ce dont on a besoin pour vivre heureux est souhaitable pour chaque personne, mais, ce qui est incompréhensible c’est de vouloir être « le mort le plus riche du cimetière ». esther melèdje

  5. Colette

    Si la vie après la mort existe, c’est donc bien l’âme qui perdure, la conscience affranchie du temps et de l’espace. Si l’âme perdure il est donc précieux d’en prendre soin maintenant : elle est le garant de notre vie spirituelle. Cette,dimension spirituelle se rend visible à qui le souhaite vraiment.en réapprenant l’écoute de soi et la reconnexion avec son intuition. Cordialement

  6. Olivier Bolcato

    Si l’homme n’avait pas cette attirance morbide pour la souffrance, tout en la redoutant, les médias seraient moins enclins à ne publier quasiment que les mauvaises nouvelles. .
    Olivier Bolcato

  7. Louise F.

    À mon avis, lorsqu’une personne nous dit qu’elle est terrorisée par sa propre mort, il nous faut prendre le temps de la questionner et de s’assurer que nous comprenons son point de vue. J’ai écouté quelques fois en profondeur ces personnes et j’ai réalisé qu’elles avaient surtout peur de souffrir dans leur corps et leur mental. Elles s’accrochaient parfois désespérément à l’idée que leur corps était aussi immortel que leur âme. Cela les soulageait parfois un peu, les rassurait pour un temps…et quelques fois naissaient en eux le désir sincère de comprendre ces grandes interrogations de la vie :  » Qui suis-je ? »  » Pourquoi suis-je ici-bas ?  » etc. se donnant ainsi l’éveil de la conscience intérieure. Il y a des matins où nous sommes en harmonie avec notre être intérieur nous permettant d’être de meilleures personnes et d’aider les autres à vivre. D’autres sont davantage gris et pessimistes, nous donnant l’impression que notre évolution se fait avec une lenteur géologique…Il nous faut garder le cap et nous assurer qu’avec l’aide de l’alchimie spirituelle par exemple nous puissions un jour exprimer dans nos pensées, nos paroles et nos actions notre âme vivante et immortelle. La conscience de notre partie mortelle sera-t-elle rassurée et heureuse de servir l’immortel ? C’est à mon avis notre tâche essentielle à travailler au quotidien dans cette vie-ci et les autres à venir…

  8. esther melèdje

    En effet, il ne faut pas vouloir, comme certains, être « le mort le plus riche du cimetière ».
    Pendant notre vie terrestre, dès le moment où nous passons en phase consciente de notre tendre enfance jusqu’à notre transition (appelée autrement mort), sans perdre de vue le réalisme dont il faut faire preuve dans le contexte où nous évoluons, pourvu que nous ayons des opportunités de comprendre, nous devons apprendre que notre but premier est l’élévation de nos consciences. Une fois cette compréhension atteinte, nous avançons avec plus de sérénité dans nos vies.

  9. écureuil

    Il est étrange en effet que les humains, les seuls êtres vivants de la planète à savoir que le temps leur est mesuré, courent après des chimères jusqu’à l’heure de leur mort. Réalisent-ils ce qu’ils savent ?

    Et pourtant le poète chante pour nous tous : « l’important, c’est la rose », le miracle de la vie, de la beauté et de l’amour qui fait naître les hommes et les femmes. Un instant pensifs et rêveurs, nous sommes vite rappelés à nos petites affaires, à nos micro-égos. Nous avançons comme des taupes, aveugles à tout ce qui dépasse nos « intérêts » immédiats. Et nous pataugeons, encore et encore, dans le marécage de nos instincts primaires déguisés sous des fards socialement convenables, exacerbés et amplifiés par l’Intelligence et la Raison.

    Et rien ne se passe. Sinon les vicissitudes insignifiantes de nos vies minuscules qui s’achèvent un peu plus tôt, un peu plus tard, qu’importe d’ailleurs, puisque notre conscience profonde, au tréfonds de notre cœur, ignorée, a attendu en vain. Elle attendait la seule chose qui vaille: l’écoute de la Vie et du sens de l’existence que nous avons gaspillée.

  10. Supermaf

    @ Le Tigre : la nécessité d’être et d’incarner les vertus serait, de mon point de vue, plus juste et plus humaniste que la simple acquisition des vertus, parce que cette dernière a les limites de ses ambitions terrestres. L’avoir se limite à engranger des facultés, des outils ou techniques, des pseudo-pouvoirs, sans pour autant nous obliger à incarner et manifester les vertus les plus nobles pour nous et pour ceux qui nous entourent.
    En effet, la volonté de se parfaire nait de l’humilité qui nait elle-même de l’égo bien placé animé par l’amour.
    La différence que l’on peut faire entre l’ETRE et l’AVOIR d’un point de vue spirituel, nait de notre conception de la mort; si nous en avons peur, cette peur régira notre façon d’être, de vivre, de nous comporter avec les autres.
    « Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient importants, puissants, supérieurs… », certes, mais il faudrait surtout qu’ils passent avant trépas par la case « psy » et/ou par le chemin de l’humilité et de la dignité spirituelle, afin de combler et sublimer le trou béant laissé par un trop grand manque d’amour ou de considération ayant régi une partie de leur vie.

  11. Le Tigre

    Une acquisition des vertus pour une « spiritualité » plus grande.

  12. Joel bouthillette

    De mon point de vue, en toute ouverture d’esprit, la mort n’existe pas. Je perçois plutôt ce phénomène comme la fin d’un cycle,ou comme le moment fatidique où un cycle cesse de continuer. On peut comparer ça à un orage. Deux masses d’airs se rencontrent, l’une très chaude, l’autre moins, et puis s’en suit un échange de température, des courants ascendants, d’autres descendants, son esprit. Ensuite, la densité du nuage augmente à un tel point que la luminosité ne passe plus au travers, son corps est formé. Pour terminer, des millions de particule d’eaux et de poussières s’entrechoquent et produisent la foudre, son âme, vous l’aurez deviner. Puis un jour, la température est stable, il n’a plus d’inspiration. Les courants baissent en intensité,la foudre disparaît peu a peu, et finalement le nuage se décontracte et laisse passé la lumière à nouveau. Mais il n’a pas cessé d’exister. L’air qui le composait est toujours là, et sera sans aucun doute entraîné dans un nouveau cycle. Je ne vois pas pourquoi l’être humain serait différent, si ce n’est que ses multiples réseaux neuronaux lui permettre d’entretenir l’illusion qu’il est le maître de la création. Mais au delà de l’illusion, il peut forcément suivre le dessin de la création, au sens propre du terme. Individuellement, si je voulais vivre plus de milles ans, ce n’est pas par peur de la mort, ou par désire de conquête et de pouvoir, ça serait pour être le témoin des cycles encore plus grand et mal compris. Être un auditeur émerveillé devant les mystères qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui, et seront demain.

  13. Phenix

    Je pense que c’est s’accorder beaucoup d’importance que d’avoir peur de la mort. N’y a t il donc personne pressé de mourir ? J’ai beau remercier le Créateur chaque matin de me réveiller, je suis pressé de mourir, pressé d’évoluer. Mais si je suis là c’est que j’ai quelque chose à faire, alors je cherche. La meilleure réponse que j’ai pour le moment c’est : devenir meilleur, et aider mes frères et soeurs (humains comme animaux ou végétaux) Ainsi pour moi la vie prend un sens. J’ai abandonné toutes richesses, et mis ma vie entre les mains de Dieu.

  14. doudou

    C’est coïncidence? Chronicité? Il se trouve qu’en me libérant de papiers accumulés sur lesquels je jette un œil avant de jeter définitivement, je suis tombée sur cette définition du mysticisme que j’avais notée, de je ne sais où pour m’en souvenir et la faire mienne. Je vous la transmets: « Le mysticisme est une forme de connaissance qui associe ce que la religion, la philosophie et la science contiennent de meilleur. De nos jours malheureusement, il existe un certain antagonisme entre ces trois branches du savoir humain. Le but poursuivi est pourtant le même: l’étude des liens profonds qui unissent l’homme et l’ensemble du cosmos.

  15. Isora

    Je suis convaincue qu’au terme d’une vie bien remplie, nous ne vivons et mourrons qu’une seule fois pour ainsi acquérir le repos éternel bien mérité. Cordialement.

  16. Reno

    Puisque nous sommes naturellement bienveillants, pourquoi une émission de TV ou de radio qui mettrait en avant les événements et actes positifs du quotidien ne franchit-elle pas « la barre de l’audimat » ?

  17. Leonardo da Vinci

    La mort est un passage obligé pour tout un chacun de nous. Certains de nos amis aiment à dire aussi que c’est un examen auquel tout le monde réussit. Et le seul fait de penser que nous allons mourir un jour nous amène comme vous le dites si bien à « réfléchir sur le sens que nous pouvons donner à la vie » . Et dans cette quête de sens, on comprend que la vie est une chance et que c’est le cadeau le plus précieux que Dieu nous ait accordé. Nous devons donc avant notre mort, nous évertuer à faire ce qui est bien, beau, vrai, juste afin d’inspirer nos frères et sœurs. Ainsi, nous n’aurons pas vécu inutilement.

    Merci. Fraternellement

  18. Antoine Achard

    Mais quelle bénédiction divine que la mort ! Imaginez, vivre toujours dans le même corps, avec les mêmes limitations cérébrales et physiques: un enfer. La mort est au bout de l’incarnation mais pas au bout de la Vie qui elle est éternelle. Les valeurs superficielles du petit moi doivent être expérimentées pendant plusieurs incarnations avant de ne les considérer que comme des hochets. C’est pourquoi tant et aussi longtemps qu’un être ne prendra pas conscience qu’il existe un Autre en lui il ne pourra pas vivre avec moins d’égoïsme. Par la découverte de sa dualité il saura qu’il n’est pas qu’un corps. Il se souviendra de son âme et agira selon des idéaux plus élevés, pratiquant par là même la spécificité de sa spiritualité. Alors le vrai partage avec les autres pourra se faire, le vrai agapê. Quant aux médias traditionnels, ils ne se soucient que peu du côté lumineux de l’être humain car son côté ténébreux est plus payant, du moins pour le moment. Reste les médias libres où apparaissent des blogs comme le vôtre où la liberté de conscience peut respectueusement s’exprimer. Nous avons vu au XXe siècle sur un portail de fer que  »le travail rend libre ». Verrons-nous en ce XXIe, inscrit sur le portail de nos cœurs,  »la spiritualité rend libre » ?

  19. Anne-Marie K

    Dans la vie quotidienne la grande majorité des êtres humains réagissent sur ce thème avec stress: on essaye de supplanter, d’écarter et d’ignorer la mort. Il est indéniable que beaucoup ont une peur fondamentale de la mort, primairement parce qu’en générale dans sa première phase ce processus est accompagne de grandes douleurs, d’un affaiblissement profond irréversible et de solitude. Rares sont les personnes qui s’éteignent paisiblement dans leur sommeil. En effet, elle s’avère être une expérience très individuelle et personnelle, un combat, le dernier qu’on est toujours sensé de perdre quand l’heure est arrivée. Toutefois, elle peut être la bienvenue quand les souffrances deviennent insupportables, qu’elles soient physiques, mentales ou psychiques.
    La raison secondaire: chacun sait qu’il faut tout laisser ici-bas, on ne peut rien prendre avec soi et l’ego est perdant. De plus surgit la question ce qu’elle implique réellement, de ce qui se passe ensuite. La mort un point final ou un seuil? En tant que point final, elle serait la preuve du non-sens de la vie, rejetant le principe de l’âme et par extension également la preuve du non-sens de l’univers.
    Est-ce que nous n’identifions pas trop la mort avec la fin ou la cessation des activités vitales? En tant que seuil, elle ouvre une porte a l’âme pour de nouvelles expériences.
    Cette incertitude, ce doute inspirent la psychologie, les religions, les philosophes et les mystiques de tout temps. Et pourtant il y a des hypothèses, des réflexions et des approches valables. D’une certaine façon elle nous maintient par sa nature le plus longtemps possible en vie. La vie et la mort sont deux polarités de l’expérience humaine et se complètent.
    Travailler et développer son âme me semble dans les deux cas le plus important à réaliser dans la vie, car elle est immatérielle. La mort ,quant à elle, est matérielle. Oublions l’egomanie, optons pour l’humanisme au départ chez soi, son cercle prive et professionnel, jusqu’au niveau mondial. Levons-nous, acceptons chaque personne comme un être de valeur égale, se complétant, avec respect et amour … maintenant!
    Cordialement.

  20. Had

    Sans qu’il n’y paraisse, vous avez été les compagnons inconnus de mon travail, sans bruit vous avez nourri ma foi ,vous avez participé à ma rénovation, vous m’avez permis de donner mon meilleur. Cette quête mystique, c’est l’œuvre, c’est l’aventure de ma vie.

    La vertu et l’éthique, la mystique elle-même, sont les subtils matériaux de nos corps prochains; c’est une quête d’intégrité…

    Recevez le soutien sans faille et les encouragements d’un catholique amoureux de la Rose-Croix …

    Milles pensées, mes frères.

  21. Le Tigre

    Pour arriver à ce résultat, il faudrait une prise de conscience individuelle et collective et développer la spiritualité dans le monde entier.

  22. Lermite

    Savoir que nous allons mourir et en être vraiment conscient sont deux choses. Possiblement que l’attitude qui pousse à accumuler biens et pouvoir sert à repousser l’idée de la mort,  »à ne pas penser à ça ». Pourtant, elle est inévitable. De plus, nous bénéficions en moyenne de soixante-dix ans pour nous y préparer et atteindre cette étape en toute sérénité. Alors, pourquoi refuser d’y penser ? Ceci revient à choisir de vivre la mort dans l’anxiété.
    Instaurer une culture de la bienveillance… quel beau cadeau à faire à l’humanité ! Être humaniste et rechercher l’harmonie avec les autres n’est-il pas le meilleur moyen de devenir en harmonie avec soi-même ? Et quiconque s’applique à vivre en harmonie arrivera au moment ultime où il doit quitter la vie avec le même sentiment d’harmonie, avec le sentiment d’avoir vécu en faisant de son mieux.

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