Le paradis et l’enfer
La plupart des religions enseignent que l’âme des défunts se rend au paradis, le plus souvent après un séjour au purgatoire, ou en enfer. La première destination post-mortem est promise aux fidèles qui se sont évertués à faire le bien et à suivre le credo de ladite religion ; la seconde est celle qui attend les impies, les païens, ou ceux qui ont fait trop de mal durant leur existence. Dans le premier cas, l’âme du défunt est censée connaître une après-vie de félicité, en présence de Dieu et des anges. Dans le second, elle est condamnée à souffrir éternellement et à subir toutes sortes de tourments infligés par les démons ou le diable en personne.
Le Dieu des religions
De nos jours encore, des centaines de millions de personnes croient à l’existence du paradis comme de l’enfer, et agissent plus ou moins en conséquence. Certes, cette croyance n’est pas négative en elle-même, mais elle repose sur une vision très manichéenne de la destinée humaine et ne correspond pas à la réalité. Cela supposerait en effet qu’il y ait quelque part dans le ciel un lieu fermé ou vivraient ensemble les âmes des défunts les plus méritants. À l’inverse, il y aurait dans les profondeurs de la Terre un endroit où seraient prisonnières toutes celles, infiniment plus nombreuses, qui auraient démérité au regard des religions concernées, et ce dans le but de les punir éternellement pour leur imperfection et leur impiété. Cela n’est-il pas en totale contradiction avec le Dieu d’Amour et de Miséricorde auquel se réfèrent les Livres dits sacrés ?
Les fanatiques religieux
Si chacun est libre d’admettre l’existence du paradis et de l’enfer, et s’il est vrai que cela n’a pas de conséquences graves pour le commun des croyants, il faut néanmoins mentionner le dévoiement que des fanatiques religieux font de ces deux concepts. En effet, il arrive que certains d’entre eux se portent volontaires pour mourir en martyrs afin, croient-ils ou feignent-ils de croire, d’éviter l’enfer en toute certitude, d’être admis directement au paradis, et de vivre dans la félicité aux côtés de Dieu Lui-même. Malheureusement, cette fausse croyance les conduit à assassiner des “infidèles” ou à se faire exploser au milieu d’innocents, soi-disant en Son nom et à Sa gloire.
La réincarnation
D’après ce qui est enseigné dans l’Ordre de la Rose-Croix, l’âme des défunts ne se rend ni au paradis, ni en enfer. Lorsque survient la mort, elle quitte graduellement le corps physique qui fut le sien et retrouve l’état purement spirituel qu’elle avait avant de s’incarner. Puis elle se fond progressivement dans l’Âme universelle, laquelle intègre les âmes de tous les défunts, parmi lesquelles celles des êtres chers qui l’avaient précédée dans l’“au-delà“. À un moment donné, elle en émane à nouveau pour se réincarner et commence ainsi une nouvelle vie terrestre, jusqu’au jour où, à l’issue de son évolution spirituelle, elle atteindra l’état de Sagesse, appelé « État de Rose-Croix » dans la Tradition rosicrucienne. Dès lors, elle ne sera plus dans l’obligation de se réincarner et vivra définitivement et en pleine conscience dans l’Immensité divine.
« C’est ici-bas que se trouvent le paradis et l’enfer ».
En réalité, « c’est ici-bas que se trouvent le paradis et l’enfer ». En effet, quand on a la chance d’être en bonne santé, d’aimer et d’être aimé, de bénéficier d’un certain confort matériel, d’exercer une profession qui nous plaît, d’avoir un idéal, etc., la vie est “paradisiaque”. À l’inverse, quand on souffre, que l’on est seul, que l’on est dans le dénuement, que l’on ne mange pas à sa faim, que l’on n’a pas de logement, etc., la vie est alors “infernale”. Vu sous cet angle, c’est avant tout aux hommes de faire en sorte que la Terre devienne un paradis où il fasse bon vivre pour tous. Cela pose tout le problème du libre arbitre, tant sur le plan individuel que collectif.
Cet article a 23 commentaires
Comme il est enseigne dans l’Ordre de la Rose-Croix, après la mort tout n’est pas fini surtout pour ce qui a trait a l’âme humaine qui a transite afin de connaitre une autre réalité qui rapporte plus a l’état spirituel.
Quant aux concepts « Paradis et l’Enfer » c’est une approche qui concerne surtout le monde matériel et qui dépend totalement du choix que avions fait de notre vie durant notre passage sur cette terre.
Oui je suis en accord avec cet article. Il me semble que beaucoup d’hommes s’éloignent des religions et de leurs dogmes insensés. Certes, peut-il subsister un fonds de croyance en cette histoire de Paradis et d’Enfer. Souhaitons qu’il s’estompe au profit d’une volonté de connaissance, et que la plupart d’entre nous oeuvre pour son propre bonheur et celui d’autrui car l’un ne va pas sans l’autre.
Sourire, saluer, aider, respecter …n’est-ce pas d déjà créer autour de soi un petit Paradis ?
c’est la l’importance d’une bonne formation spirituelle, qui peut nous aider a avoir une meilleure appréhension de ces concepts qui sont tous le poids de la religiosité sur notre existence et qui le plus souvent nous porte a la confusion.
Merci beaucoup pour cette pensée profonde.
C’est pourquoi il est nécessaire d’être aussi positif que possible car un tel comportement durant notre incarnation nous fera connaitre de très bons moments (sentiment de bonheur/ paradis). Evitons la négativité car cette dernière (sentiment de mal être / Enfer) est l’opposé du précédent.
Les notions de Paradis d’abord, du mot iranien (paridaida) qui désigne le bonheur dans lequel Dieu plaça le couple humain dont l’ère paradisiaque est caractérisée par l’harmonie entre l’homme et la femme et par l’union avec Dieu (Gn 2-3) A défaut de pouvoir exprimer ce qu’est cette vie bienheureuse qu’on dit de ceux qui acceptent la Lumière de DIeu qu’ils vont au ciel et de ceux qui refusent cette Lumière, dont on dit qu’il vont en enfer, à défaut de pouvoir exprimer ce qu’est la privation de cette vie bienheureuse ; car nul ne peut dire ce que l’oeil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu. L’enfer, du latin (inférus), ce mot signifie ce qui est inférieur, ce qui est en bas. Mais ce mot donne lieu à plusieurs interprétations. On parle souvent en histoire de l’enfer d’Hiroshima et en philosophie Sartre qui affirme avec conviction que l’enfer c’est les autres. Mais il existe l’enfer des enfers ; de ce feu qui ne dévore pas le corps mais l’âme. A remarquer qu’aujourd’hui ce mot est très peu utilisé dans les homélies dominicales car pendant des siècles l’enseignement religieux en a usé et abusé pour des menaces de damnation au point que la vie chrétienne a fini par être conduite plus par la peur que par l’amour. Nous sommes arrivés à penser l’enfer comme une invention de la classe dominante pour défendre leurs intérêts ou comme le fruit d’une mentalité infantile entachée de mythes et aujourd’hui dépassée car si, Dieu est vraiment amour, l’enfer n’existerait pas dit-on. Nous savons quand même que dans la conception chrétienne il y a incompatibilité entre Dieu et l’enfer qui est le contraire de la volonté de Dieu et le fruit de la liberté humaine qui refuse de partager la vie de Dieu. Notons que si DIeu est absolument amour et pureté, s’il respecte dans toutes ses dimensions la liberté humaine, alors l’éventualité de l’enfer est bien vraie. L’enfer est une possibilité réelle pour chacun de nous si notre liberté refuse Dieu de manière définitive. Notre foi sans pouvoir définir ce que sera la vie dans l’au-delà, nous convainc que les morts pour le Seigneur s’éveilleront à la joie et à la vie éternelle alors que les méchant s’éveilleront pour la damnation éternelle. C’est une vérité de foi, elle est indubitable. Mais votre façon de voir les choses est louable également. Ainsi la bible répond à la nostalgie du paradis perdu en affirmant que Dieu prépare des cieux nouveaux et une terre nouvelle où en sa présence les hommes vivront en paix dans un univers transfiguré. Bien cordialement.
C’est à nous de commencer dès aujourd’hui à poser les bases pour rétablir le « paradis terrestre ».
Félicitations et sincères remerciements pour l’élaboration de ce texte.
Agréable journée malgré cette crise de l’existence du Covid_19 et bon courage !!!
J’ai les mêmes pensées que vous.
Je pense que les religions du livre ainsi que les sumériennes, égyptiennes avant elles, et sans doute l’Hindoïsme ont été prétexte à une prise de contrôle des populations pour permettre aux dominants de se servir d’eux en s’attribuant le contrôle de leur crise existentielle. Le Jaïnisme et la religion BÖn dont est issu le bouddhisme semblent un peu plus proches de votre publication dont j’approuve pleinement la finalité. Il y manque peut-être un aspect que j’essaie d’explorer : A l’image de l’explication quantique concernant l’évaporation des trous noirs je crois que l’une de nos fonctions est de recueillir et manipuler consciemment ou inconsciemment des informations qui accompagneront notre changement d’état de conscience… Peut-être que cela pourrait constituer l’espace d’un moment une douleur, un regret, un remord ou une sensation d’imperfection qui pourraient, non pas ressembler à un enfer, encourager une résistance à l’envol du Bâ…
Tout à fait, vouloir s’améliorer pour pouvoir aller au paradis, le paradis étant synonyme de tout ce qui est relatif au bonheur, est quelque chose de louable. Cependant, mettre tout en oeuvre pour pouvoir le vivre dans le moment présent, au quotidien est mieux. Loin de moi l’idée que seul, le présent compte, c’est bien de se projeter vers l’avenir, d’anticiper les situations lorsqu’on le peut, signe que l’on sait planifier sa vie, pour un futur immédiat (…), pas pour un futur lointain, improbable dont on n’a aucune idée (…). J’essaye juste de dire que vivre et donner des moments de bonheur ici et maintenant, en agissant dans un tel but, crée en soi et autour de soi, surtout de façon consciente, cette notion de paradis qui ne se trouve qu’ici ; ce processus est donc valable pour l’enfer qui est le corollaire du paradis… E.M.E. esther melèdje
Parlant d’enfer, je pense à LA DIVINE COMEDIE de DANTE :
La première partie décrit son voyage dans l’enfer. Or Le processus de la descente en enfer peut être identifié à la description d’une prise de conscience progressive parmi les registres inférieurs de la nature humaine.
Dans la perspective religieuse chrétienne, l’enfer est un lieu de souffrance où vont les hommes coupables de lourds péchés.
Dans une perspective psychologique, l’enfer représente l’état de la psyché qui a refoulé ses monstres intérieurs dans l’inconscient.
Dans une perspective psychique et mentale, l’enfer vise à se dégager de formes sclérosées ou faussées qui enferment l’individu dans un monde d’illusions (ou d’hallucinations s’il y a un problème pathologique).
Dans une perspective spirituelle, l’enfer en tant qu’expérience, aide à conscientiser les lois de l’évolution et à se libérer des contingences matérialistes pour orienter son esprit vers le la philosophie et la spiritualité.
En fait, LA DIVINE COMEDIE ne cherche pas à décrire les conditions dans lesquelles les hommes se trouvent après la mort en fonction d’un jugement moral et religieux, mais plutôt à évoquer des états psychiques et spirituels qui du point de vue d’une incarnation amènent l’homme à rejoindre le niveau de conscience qui lui correspond. DANTE se sert de la terminologie chrétienne pour monter une gamme continue sur le clavier cosmique (imagé par l’enfer, le purgatoire et le paradis) jusqu’à la notion de Réintégration.
Donc, sorti de la forêt obscure, au seuil de la voie spirituelle, Dante symbolise tout homme qui prend conscience de son propre enfer. Comme Dante, nous sommes invités, un jour ou un autre, à entreprendre une descente exploratoire dans nos enfers, voyage initiatique jonché d’épreuves où nous nous trouverons face à face avec le « gardien du seuil ».
Dante découvre que c’est l’ignorance qui engendre le mal car une fois incarnée il lui reste une étincelle du Feu divin et c’est cette âme (reflet de l’Ame universelle) qui doit aspirer à la Connaissance et s’élever en Conscience, jusqu’au centre de la perfection cosmique, jusqu’à la Réintégration dans l’Unité.
En dépit de la Chute et de Lucifer en tant qu’archétypes, Dante découvre que l’homme reste toujours porteur d’un germe de lumière, telle une semence divine qu’il lui appartient par une quête intérieure (à l’image du kabbaliste ou de l’alchimiste) de faire germer pour fleurir et fructifier.
En fait, pour faire moins intello et moins symbolique, il n’appartient qu’à nous de ne pas forger notre enfer, en cultivant la tolérance, en repoussant l’ignorance via l’éducation par la connaissance, en respectant la nature et en agissant de la sorte, en évitant la vulgarité et le nivellement par le bas, en n’acceptant pas d’être « moulé » par les médias, en cessant de râler « à la française » pour un oui ou un non, en étant « un vivant point d’interrogation », le sourire aux lèvres et la pointe d’humour respectueux à l’esprit, bref …. cadeau la vie !
L’acceptation ou non des autres et nos rapports avec eux forment les aléas de vie qui nous façonnent et semblent être notre « paradis ou notre enfer » selon nos choix en tant qu’individu.
le paradis, l’enfer et le purgatoire sont des symboles pour moi. J’entends l’enfer la conscience troublée, le paradis, l’homme réalisé dans sa plénitude, et le purgatoire c’est le combat quotidien de l’homme.
Quand j’étais jeune, je questionnais beaucoup les « habitudes » religieuses. Pourquoi être catholique ? Pourquoi la messe tous les dimanches ? Pourquoi se confesser ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Après une discussion plutôt brève, la réponse était immanquablement toujours la même : « Pour ne pas aller en enfer ! » De quoi rester sur sa faim… Et si j’ajoutais : « Et les protestants ? Ils vont tous aller en enfer ? Ça ne se peut pas. » C’était suffisant pour faire regretter que la tradition du bûcher soit démodée.
Aujourd’hui je me demande encore pourquoi… Pourquoi utiliser la peur pour répandre un message d’amour ? Pourquoi ne voit-on pas que la haine est incompatible avec l’idéologie défendue ? Pourquoi ne voit-on pas que seuls l’amour et le respect ont le pouvoir de nous rendre heureux ?
En cette époque troublée, joignons-nous à Francis Cabrel pour dire aux gens qui aiment et qui s’aiment : « Juste un regard facile à faire, un peu plus d’amour que d’ordinaire ».
“Tout se paie ici-bas,” proclame l’adage populaire. L’enfer et le paradis ne sont, à mon avis, que des instruments de “fidélisation” des adèptes religieux. Je tends ma joue droite à celui qui m’a gifflé sur ma joue gauche parce qu’on m’affirme qu’en agissant ainsi, j’irai droit au paradis, tandis que mon agresseur, lui, moisira en enfer. Du coup, je considère le recours judiciaire “déplacé”.
Je suis pleinement d’accord avec votre pensée( rosicrucienne).
C’est réfléchie à la perfection…
Merci
Je partage tout à fait le point de vue rosicrucien.
Le concept du ciel, du purgatoire et de l’enfer sont des outils que les croyances et les religions emploient pour conditionner et contrôler leurs croyants. Mais ces notions appartiennent à la vie et non à l’après-vie, car ils sont issus de la loi de cause à effet et du libre arbitre qui règle le mode de vie. Finalement ce concept représente les différends types de vécu, dont nous sommes les auteurs.
Dans un contexte mystique et spirituelle se rapportant à l’après-vie, il s’agit de trois états de conscience sur le plan spirituel : la fusion définitive avec la conscience divine (l’état de sagesse et de béatitude permanente), la période d’intégration et dans un certain sens l’attente dans l’Âme universelle avant de se réincarner (les vacances) et la préparation de la prochaine incarnation (la rentrée encore obligatoire).
Cordialement
Le paradis n’est pas l’espace et ce n’est pas non plus une durée dans le temps. Le paradis c’est simplement d’être soi-même parfait. Le contraire équivaut à l’enfer. Donc ce sont deux notions très imagées que nous interprétons tous à notre façon. Cordialement.
C’est dommage qu’il n’y ai pas d’autre alternative… Entre le Paradis et l’enfer, il y a peut-être le purgatoire ! Au début du XIIIème siècle, Dante Alighieri écrit un ouvrage magistral : « La Divine Comédie », de la poésie à la lumière il n’y a que quelques pas !
N’étant pas pratiquant dans une religion, et jeunesse étant loin, je me suis forgé une idée sur la chose ; peut-être que dans les dogmes des religions, les églises à l’origine, ont-elles dénaturées tout simplement ces lois pour avoir une ‘’main mise’’ sur le peuple. Et depuis des millénaires, allez changer cela … Impossible !
Si les politiques ont fait l’histoire, les femmes aussi, et l’église n’est pas en reste. Il est vrai que l’éducation et même l’instruction était dispensée par les représentants de ces religions pendant des éons et l’enfant fût ‘’formaté’’ selon les idéaux religieux pour le bonheur des éducateurs d’une part et pour que le peuple soit ‘’docile’’ d’autre part.
Aujourd’hui comme hier, les guerres de religions, si elles ne sont pas ouvertes, sont souterraines et font très mal de part le monde. Il me semble que la meilleure religion est celle que l’on pratique dans le sein de son être, à l’abri et avec ferveur. Il n’est nul besoin de s’afficher en public, aujourd’hui cela équivaut à de la provocation ; seuls, les initiés savent faire la différence entre les extrémistes et les croyances d’origines.
Aussi, il me semble que ledit paradis et l’enfer sont une invention de l’homme pour faire peur à l’homme ; car croire ou pas à ces préceptes n’ont pas fait changer la rotation de notre Terre, et si nous l’observions avec minutie dans ses moindres détails, nous aurions une prise de conscience puisque nous nous apercevrions alors que l’homme, l’église et la politique sont dépassées par une puissance bien supérieure que certain nomme « Dieu ».
L’idée du Paradis (ou Ciel) et de l’Enfer est fascinante, autant que celles relatives à Dieu, à l’Homme, à la Nature et à l’Univers. Les Religions, les Académies, les Écoles de Mystères n’ont pas d’autre objet que l’étude de ces quatre Grands Mystères.
Aussi loin que l’on puisse remonter, à travers les contes, les mythes, on trouve beaucoup d’idées qui suggèrent les concepts du Paradis (ou Ciel) et de l’Enfer (un peu moins pour ce dernier. Par exemple, les traditions africaines ne véhiculent pas d’idée d’enfer, et le ciel, tel qu’il est décrit par les religions occidentales est inconcevable à l’esprit pur traditionnel africain, qui ne conçoit qu’un « lieu de séjour » des esprits des défunts.)
Liée au concept de l’immortalité, l’idée du Paradis induit, celui qui y réfléchit, au rêve pas n’importe lequel : de l’agréable, qui semble inhérent à l’homme et qui l’accompagne partout, jusque dans l’au-delà, après cette vie.
L’homme, au fond de lui, perçoit un vague sentiment de félicité qu’il peut atteindre dans cette vie ou dans une autre. Il est suscité par l’agréable enfui en lui, qui est, à quelque moment, voilé par le désagréable souvent commandité de l’extérieur, par une perception choquante, par nos sens.
Le monde extérieur est un mélange trouble de plaisirs et de peines, tandis que l’intérieur profond, si on y prête l’attention voulue, induit à un sentiment de paix et de bonheur durable. Peut-être est-ce là l’origine des idées du Paradis et de l’Enfer.
L’homme, ainsi situé à la frontière, entre l’agréable infini et le désagréable limitatif et fini, agit dans le monde, au mieux qu’il peut, pour se maintenir sur la trajectoire, en équilibre, dans la vie, et c’est son vœux le plus cher.
Une méconduite le plonge hors de cette trajectoire, dans le désagréable; une bonne conduite le redresse dans le cercle de la félicité. Voici l’homme : son corps est un véhicule qu’il emprunte pour se conduire, ici-bas. Il est libre de choix. Après cette vie, il n’a plus de corps et il n’y a plus de forces attractives extérieures, limitatives. Seules les forces qui attirent vers le Centre de toute vie continuent d’agir en toute liberté.
Je suis parfaitement d’accord avec ce point de vue.
je ne suis pas rosicrucien, mais je suis parfaitement d’accord avec cette idée
Effectivement, nous assistons à des actions terroristes au nom de la religion. Parmi ces kamikazes, il y a un certain nombre qui croient être missionnés et auront une place au paradis après leurs forfaits. Depuis le plus jeune âge, des personnes sont conditionnées pour perpétrer des actes criminels au nom de leur foi.
Il convient de combattre contre les idées que propagent ces terroristes purs et durs qui font régner le désordre. Ce n’est pas une tâche facile, mais nous ne devons pas baisser les bras.
Quant au devenir de l’âme après la mort, qui sait vraiment ce qu’elle devient ? Seuls les Grands Initiés nous donnent quelques aperçus sur ce sujet. Sommes nous dignes de capter leurs messages ?