Définition scientifique de la conscience
La plupart des scientifiques considèrent que la conscience humaine est une faculté qui doit son existence au cerveau. Par extension, ils font de la pensée un produit de l’activité cérébrale, qu’ils assimilent aux ondes qui apparaissent sur un électroencéphalogramme, à savoir les ondes delta, thêta, alpha et bêta. Certes, on ne peut nier que nos différents processus mentaux, tels que le raisonnement, la mémoire, l’imagination, etc., sont générés par le cerveau. Cela veut-il dire pour autant que cet organe est le siège exclusif de la conscience ? Comme cela est expliqué dans l’Ordre de la Rose-Croix, la réponse à cette question est «non». Il est uniquement le centre de sa phase objective et mortelle.
« La conscience est un attribut de l’âme »
Comme vous le savez certainement, il est prouvé que des personnes qui étaient en état de coma dépassé et dont l’électroencéphalogramme était plat sont « revenues à elles » au terme de plusieurs mois, voire de plusieurs années, et ont été capables de dire ce qui s’était passé durant tout ce temps. Cela prouve que l’être humain possède des facultés de perception et d’intellection qui transcendent son activité purement cérébrale. Si tel est le cas, c’est parce que la conscience n’est pas un produit exclusif du cerveau, mais un attribut de l’âme. Or, celle-ci peut “voir”, “entendre” et “penser” indépendamment de nos sens objectifs.
Les consciences végétale et animale
Une autre erreur à ne pas commettre au sujet de la conscience est de croire qu’elle est l’apanage de l’homme. En réalité, elle est présente, sous une forme ou sous une autre, en tout être vivant. Ainsi, tous les animaux sont conscients, et par conséquent sensibles. Naturellement, ils le sont d’autant plus qu’ils sont évolués. Un chien, par exemple, l’est infiniment plus qu’un ver de terre, au point qu’on dit souvent de lui «qu’il ne lui manque que la parole». Mais les végétaux possèdent également une conscience qui leur est propre. On sait par exemple que certaines plantes “communiquent” entre elles ; que d’autres sont sensibles à la voix humaine, à la musique, etc. Pourtant, elles n’ont ni cerveau ni système nerveux.
La Conscience universelle
Si vous admettez que la conscience est un attribut de l’âme et que les animaux comme les végétaux sont conscients, même à un degré primitif, faut-il en déduire pour autant que les uns comme les autres ont une âme ? En fait, tous les êtres vivants ont en commun d’être imprégnés par l’Âme universelle et l’attribut qui lui est propre : la Conscience universelle. C’est précisément pour cette raison que tous sont doués de conscience. Ajoutons que plus ils sont évolués, plus l’Âme universelle est individualisée en eux. L’homme, naturellement, possède une âme individuelle et dispose d’une conscience très élaborée. Outre le fait qu’il est conscient de lui-même, des autres et de son environnement, il est capable d’appliquer son libre arbitre et de se forger son destin. Par ailleurs, il a la capacité de conscientiser sa nature spirituelle et de l’exprimer à travers ses pensées, ses paroles et ses actions.
Conscience et intelligence
Si la conscience est un attribut de l’âme, l’intelligence, au sens courant du terme, est une fonction du cerveau et concerne l’intellect, le mental. Elle n’est donc pas nécessairement un critère d’évolution spirituelle. C’est ainsi que certaines personnes sont très instruites et cultivées, mais manquent considérablement d’humanisme, sans parler de celles qui ne manifestent aucun intérêt pour la spiritualité. À l’inverse, d’autres manquent d’instruction et de culture, mais possèdent une grande maturité et font preuve au quotidien de cette forme d’intelligence si chère aux Rose-Croix : l’intelligence du cœur. C’est pourquoi la philosophie rosicrucienne privilégie l’éveil intérieur, et non l’acquisition de connaissances purement intellectuelles.
Cet article a 16 commentaires
Cela fait toujours du bien de lire le grand maître c’est toujours pesé, considéré, réfléchi en un mot intelligent. Gratitude.
La Conscience qui nous anime devrait nous amener a exprimer le meilleur de nous car elle est issue de l’âme Universelle. Donc, prendre la voie de la spiritualité doit nous permettre d’éveiller en nous cette faculté qui doit nous amener a exprimer le divin qui est en nous.
La conscience intérieure ne se trompe jamais, l’erreur vient du mental qui met le doute.
La destinée de l’humanité étant essentiellement d’élever sa conscience collective pour pouvoir se mettre en harmonie d’une part avec la nature, et d’autre part avec la Conscience Universelle, le rôle premier de l’A.M.O.R.C. est de conscientiser les êtres humains. Afin de pouvoir progresser de manière sûre et sans détour vers un tel but, l’humanité a comme devoir de faire le choix de la spiritualité et ou du chemin du mysticisme, quelle qu’en soit la voie, l’important étant son « élévation ». esther melèdje
Tout à fait en accord ! L’intelligence a besoin de la manifestation de la conscience et de l’amour pour atteindre sa pleine efficience. Voilà pourquoi il faut agir avec l’intelligence du cœur !
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ! » a dit le savant. C’est ici que la science et le mysticisme trouvent leur intersection prodigieuse.
Merci
Avoir le courage de suivre notre propre entendement, distinguer clairement les consciences en nous : celle de la dense matière et celle de notre être essentiel qui a la faculté d’être attentif à cette chair. Voilà où se situe le centre de notre attention, où l’on doit installer notre vouloir ardent.
La façon dont nous nous sommes développés et qui se poursuit dans le présent, fait en sorte que nous sommes des êtres qui sont à la fois cause et effet. Aucune conscience ne revient sur le sentier qu’elle a déjà parcouru, sinon tout serait que vaine répétition. Chaque conscience de cette époque suit son propre chemin jusqu’à la fin ultime. C’est la conscience en soi qui nous permet de voir ce qui est vu et qui voit et font intrinsèquement partie de l’âme qui réside en nous. Principe inné de justice et de vertu sur lequel nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises, auquel nous donnons le nom de « conscience » et peut-être du but à atteindre sur cette Terre. Cordialement.
La conscience, dans sa totalité et notamment dans ce qu’elle a de plus pur, est un attribut divin. Elle diffuse, engendre, pénètre, accueille et gère tout ce qui existe, sur tous les plans et à tout temps. Au départ de la Création elle devint un vecteur permanent de la Pensée divine et y est omniprésente. Ainsi elle est accueillie dans les différents récepteurs selon leur capacité et leur qualité. Elle est en mouvement, en interaction perpétuelle en elle-même et en dehors d’elle-même. Elle a un compagnon fidèle: l’Amour, et ils s’échangent mutuellement. Ils sont inséparables et forment l’Unité parfaite.
Dès lors ils sont également unis avec la Création tout entière et avec chaque élément individuel de la Création. Mais finalement ils étaient déjà depuis toujours un Tout, donc déjà avant la Création.
Cordialement.
Pour faire court, la phrase suivante résume bien le contexte : je cite » Lorsqu’un arbre dans la forêt est tombé et qu’au moment où il tombait, on ne l’a ni vu ni entendu tomber, on ne sait pas qu’il est tombé et pourtant il est tombé ».
Ceci concerne la conscience des objets qui nous entourent, chose qui n’est possible que lorsque nous avons » la perception de nous-mêmes », qui à son tour nous mène à nos convictions et nos croyances, lesquelles nous insufflent notre moralité.
A propos de moralité, chaque être humain a ses niveaux dans chaque étape de sa conscience ; c’est ce qui le rend unique.
La conscience est un phénomène étonnant. Arrivée au stade humain, elle se réfléchit elle-même. C’est ce que nous faisons tous, quand nous réfléchissons sur ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas, sur son origine (le Créateur) et sur sa manifestation (la Création). Souvent, la conscience est confondue avec sa Source (l’Inconnu inintelligible). C’est, peut-on dire, parce qu’elle est la signature de l’Etre (Celui qui Est).
La conscience paraît préexistante à la manifestation, à la création. « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »,Ainsi, l’homme, créateur à moindre degré, lorsqu’il vient d’achever son œuvre, sa création, il appose sa signature afin qu’il soit identifié par ses admirateurs, les lecteurs, etc., et qu’il puisse s’identifier lui-même à travers son œuvre, mais aussi, afin qu’il puisse l’identifier parmi les autres créations. Ainsi en est-il de la conscience. Elle est la signature du Dieu Inconnu, afin qu’il puisse se révéler à sa Créature, identifier ses Œuvres de Création parmi d’autres, certains lui appartenant, d’autres non.
La conscience est donc un identifiant. Il y en a qui disent que c’est un miroir de l’Être suprême mais également de la Création. Elle est l’intermédiaire, le médian, le médiateur. Elle ne peut pas, par conséquent, être l’émanation de la création, de la matière. La Création suppose un Créateur et l’Œuvre ne peut pas supplanter l’Artisan, le Concepteur, ni le Médiateur, grâce à qui, l’Œuvre est venue à se manifester.
Dans le minéral, le cristal, une intelligence insaisissable, primaire, participe à sa formation. Les particules, électrons, à la base du diamant, carbone (C), ne participent pas à la formation d’un cristal d’eau (H2O). Une Intelligence est à l’œuvre dans la formation des cristaux. Elle est à chercher au-delà de ces particules d’énergie, à l’origine du mouvement dont elles sont animées.
De même et par voie de conséquence, les végétaux manifestent une conscience : l’instinct; les animaux, les émotions et l’instinct; l’homme, par son cerveau plus élaborée, les deux auxquels s’ajoute la raison.
Le cerveau est une matière bien ouvragée, autant que le cristal. Ses composantes, les électrons ou particules d’énergie, le sont grâce à l’intelligible Conscience (Atoum) de l’Etre Suprême Universel (Noun), qui veut trouver son identité par et dans sa Création de Vie (Chu) et d’Amour (Tefnout).
Les Mystères enseignés dans les Ecoles de l’Egypte antique sont fascinants. Les mots Noun, Atoum, Chu, Tefnout, étaient utilisés pour décrire les mystères de la Création. Atoum, Consience, première Créature contenait la Vie et l’Amour, conditions premières pour que la Création vit le Jour.
L’énergie primordiale anime tout. Par contre, la « prise de conscience » est variable selon les règnes. Même parmi les hommes, ce fait existe, cartous les hommes n’ont pas atteint le même degré de « prise de conscience » des choses. Cela revient à dire que l’existant suit une chaîne évolutive jusqu’à l’obtention de l’état « christique », symbolisant le plus haut niveau évolutif sur Terre. Les Rosicruciens nous disent dans leurs écrits : » l’état rose-croix » . Le lecteur comprend donc que les deux termes sont équivalents.
Pour prendre de la main, un verre d’eau situé devant moi, il est nécessaire que je sois en état de savoir qu’il y a ce verre devant moi ! Cette co-naissance de ce verre relativement à ma naissance relative (incarnation) avérée et à ma capacité ainsi de savoir que ce verre est, implique que dans la matière de mon corps se situe un pouvoir de conscience. D’ailleurs, qui peut authentiquement prouver que la matière d’un rocher ne possède pas une conscience de rocher et de son environnement en tant que niveau de perception possible de rocher. Puisque ma prise de conscience de ce verre et de comment le prendre existe, la conscience existe et ce, indépendamment d’un dispositif cérébral car quelque soit l’agencement d’éléments matériels, si ceux-ci ne possèdent pas le pouvoir ou la qualité de conscience en chacun d’eux, il ne peut alors exister quelque conscience même humaine que chacun d’entre nous possède. Si l’on voulait contrecarrer ce fait en disant par exemple que deux couleurs en créent une troisième qui provient donc de l’agencement des deux premières, il serait logique d’emblée de rétorquer avec justesse qu’il s’agit toujours de qualité de couleur ! Donc, conscience minérale ou végétale ou animale ou humaine ou cosmique ou divine, c’est toujours la conscience le sujet.
Par conséquent, la matière désintégrable en infinitésimales particules invisibles au yeux et autant aux appareils scientifiques actuels, possède toujours ce pouvoir de conscience qui, certes, s’organisant au moyen d’un cerveau de manières organiques et sensorielles, provient de l’Ame universelle ou divine qui pénètre ou qui se situe en tout.
La Conscience est une et universelle. Elle est cette Énergie primordiale et divine qui imprègne Tout.
Et c’est certainement parce que l’Âme universelle était très individualisée en eux que Bouddha et Jésus ont pu faire ce qu’ils ont fait ! Même quand je les fais « prophètes », je me dis que l’homme a encore de la route à faire, et qu’il deviendra de plus en plus conscient.
S’il est un sujet fascinant en ce monde, c’est bien celui de la conscience. J’y réfléchissais justement il y a quelque temps. Il y a des manifestations évidentes de conscience jusque dans la matière dite »inerte ». De plus, je pense qu’il y a un lien direct entre ces manifestations de conscience et l’amour. Je crois que tout le monde est d’accord pour dire que de deux groupes de plantes recevant des soins identiques, celui les recevant avec amour sera plus resplendissant que le groupe recevant des soins de façon technique. Il en est de même pour les machines. Deux personnes consciencieuses, de compétences technique similaires, s’occupant chacune d’un groupe de machines identiques dans une usine, mais dont l’une d’elles ressent de l’amour pour »ses » machines verra son groupe d’équipement durer plus longtemps, briser moins souvent… Cela peut sembler extravagant, mais si on fait une analogie avec les arts martiaux où le combattant doit en venir à considérer son arme comme le prolongement de son propre corps pour maîtriser son art, pourquoi n’en serait-il pas de même avec les machines et avec tout ce qui existe dans l’environnement de l’homme ? Que ce soit la matière, les plantes, les animaux et, bien entendu, les autres humains, quand l’homme entre en relation avec quoi que ce soit et qu’il le fait avec amour, sa conscience laisse »sa trace » et interagit même avec les formes les plus »primitives » de conscience. C’est cette interaction qui fait que nous pouvons véritablement qualifier la conscience »d’universelle ».
Sérieusement cet exposé me convient. C’est tellement bien expliqué.