« Face à la souffrance d’un être humain ou d’un animal, il n’y a que deux attitudes possibles : construire un mur froid d’indifférence ou, au contraire, s’ouvrir et se laisser atteindre. »
Yann Arthus-Bertrand
LETTRE OUVERTE À CEUX ET CELLES QUI SOUFFRENT
par Serge Toussaint, Grand Maître de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix
Qui n’a jamais souffert ? Qui ne souffrira jamais ? Ce qui est certain, c’est qu’au moment où vous lisez ces lignes, des centaines de millions de personnes à travers le monde souffrent physiquement, mentalement ou moralement, de sorte que leur vie est éprouvante et ne leur procure pas le bien-être auquel tout être humain aspire. C’est à ces personnes que je dédie cette lettre ouverte, en témoignage de ma compassion et avec l’espoir qu’elles recouvrent la santé et la sérénité. Peut-être faites-vous partie de ces personnes ? Si tel est le cas, cette « lettre ouverte » vous est particulièrement destinée.
Depuis leur apparition sur Terre, les êtres humains ont toujours connu des souffrances, les unes étant la conséquence de maladies, les autres d’accidents, auxquelles s’ajoutent celles qu’ils s’infligent mutuellement à travers les guerres, les attentats et autres agressions. Souffrir un jour semble inéluctable et fait partie a priori de la condition humaine. C’est dans la douleur qu’une mère donne naissance à son enfant, et c’est généralement en criant que celui-ci vient au monde. De même, la mort s’accompagne le plus souvent de souffrances physiques et psychologiques, ce qui, indépendamment de la croyance ou non en une après-vie, la rend redoutable et redoutée pour nombre d’individus. Cette crainte est d’autant plus courante que nous sommes tous destinés à mourir et à quitter les êtres chers avec lesquels nous avons vécu ici-bas. Dans ce domaine, nous ignorons uniquement où, quand et comment se produira notre départ.
Les religions face à la souffrance
Si l’on en croit la Bible, les souffrances (dont celles de l’accouchement) auxquelles les êtres humains sont confrontés sur Terre sont la conséquence d’un châtiment de Dieu. Alors qu’Il leur avait interdit de goûter le fruit de la Connaissance (une pomme dans la Genèse), Adam, encouragé par Ève, le croqua. Tous deux furent punis pour cette désobéissance : non seulement ils furent chassés du paradis terrestre, mais à compter de ce jour, ils furent également condamnés à souffrir, de même que leur descendance : « Puisque tu (Adam) as fait cela, tu seras maudit entre tous les animaux et les bêtes des champs. Tu ramperas sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. C’est au prix d’un travail pénible que tu tireras ta nourriture… J’aggraverai les souffrances de ta grossesse (Ève) ; tu enfanteras dans la douleur. Tes désirs se porteront vers ton mari, et il dominera sur toi. »
De mon point de vue, le récit biblique de la « Chute de l’Homme » est allégorique et ne correspond pas à un événement qui s’est réellement produit à l’aube des temps. En premier lieu, l’humanité actuelle ne peut être le fruit d’un Couple originel, car il en aurait résulté une dégénérescence qui aurait abouti à la disparition de l’espèce humaine ; la science est catégorique sur ce point. En second lieu, comment concevoir que Dieu, dont les religions disent qu’Il est Amour et Miséricorde, ait pu châtier tous les descendants d’Adam et Ève pour un péché qu’ils n’ont pas commis ? Nous-mêmes, aujourd’hui, sommes innocents de ce péché dit « originel ». En troisième lieu, cette manière d’expliquer l’origine de l’humanité et de justifier les souffrances qu’elle endure depuis son apparition sur Terre fait de Dieu un Être anthropomorphique, ce qu’Il n’est pas et n’a jamais été. Au regard de l’Ontologie rosicrucienne, Il s’apparente plutôt à une Intelligence, une Conscience, une Énergie universelle et impersonnelle.
Désormais, nous savons que la vie est apparue sur Terre il y a environ quatre milliards d’années et qu’elle s’est manifestée de manière graduelle à travers des créatures de plus en plus élaborées : d’abord dans les océans sous formes d’êtres unicellulaires, puis sur la terre elle-même avec les premiers amphibiens, les reptiles (parmi lesquels les espèces successives de dinosaures), les oiseaux, les mammifères (depuis les premiers mammouths jusqu’aux singes), pour aboutir finalement aux hominidés primitifs, il y a environ huit millions d’années. Pour ce qui est de l’Homo sapiens sapiens, espèce à laquelle nous appartenons, il serait apparu en Afrique, au sud du Sahara, il y a environ 200 000 ans. Quant à la souffrance, elle est la conséquence, non pas d’un châtiment divin, mais d’un désordre physiologique, chez les animaux comme chez les êtres humains. Pour être plus précis, elle est une réaction du système nerveux à toute atteinte portée contre le corps physique.
Nombre de religions laissent entendre également que la souffrance est rédemptrice et qu’elle permet d’expier le mal que l’on a commis envers soi-même ou autrui. Par extension, elles ont tendance à entretenir l’idée selon laquelle elle est une nécessité pour s’éveiller spirituellement et se rapprocher de Dieu, tel qu’elles Le conçoivent. C’est peut-être dans le Christianisme que cette croyance est la plus ancrée, car on y enseigne que Jésus a rédempté l’humanité en acceptant d’être crucifié et de souffrir corps et âme. C’est oublier qu’il aurait dit, alors qu’il gisait sur la croix : « Mon Père, pourquoi m’as-Tu abandonné ? » Comme en témoignent les Évangiles, rappelons aussi qu’il consacra une grande partie de son ministère à soigner les malades et à les soulager de leurs douleurs. C’est bien la preuve qu’il pensait que l’idéal était d’être en bonne santé et de ne pas souffrir.
Les Rose-Croix face à la souffrance
De nos jours encore, de nombreuses personnes sont enclines à penser que la souffrance est expiatoire. Malheureusement, il y a parmi elles des médecins, des infirmiers, des infirmières et autres membres du corps médical. Sans aller jusqu’à dire que cela les conduit à laisser souffrir les patients, on peut s’interroger sur les trop nombreux cas où des malades sont restés en souffrance pendant des heures, alors qu’on aurait pu leur donner des analgésiques. À cela, certains répondront que c’est le manque de personnel qui est à l’origine de telles situations ; c’est possible… Quoi qu’il en soit, tout devrait être fait pour soulager la douleur en milieu hospitalier, en clinique et, d’une manière générale, en toute circonstance qui le nécessite. Ne pas le faire me semble criminel et traduit un manque de compassion. À moins d’être masochiste ou atteint de troubles psychologiques altérant la raison, personne n’aime avoir mal, que ce soit physiquement, mentalement ou moralement.
Une autre raison justifie la nécessité de soulager la douleur des patients : il est avéré que la souffrance altère les processus de guérison et la rend plus difficile, car l’organisme se mobilise pour la supporter, au lieu de s’employer à régénérer les cellules, les organes et les fonctions vitales du corps. Par ailleurs, elle provoque des tensions et la sécrétion de toxines qui le fatiguent, parfois jusqu’à l’épuisement. Les Esséniens, communauté mystique établie à l’origine en Égypte, puis en Israël et en Grèce, où ils étaient connus sous le nom de « thérapeutes » (mot qui signifie littéralement « ceux qui prennent soin des autres »), avaient parfaitement conscience de ce fait. Spécialisés dans la guérison, la première chose qu’ils faisaient au contact d’un malade était de lui donner des substances analgésiques et d’entonner à ses côtés certains sons qui avaient pour effet d’apaiser la sensation de souffrance. Ensuite, ils transmettaient le traitement voulu au patient, fondé à la fois sur l’utilisation de médicaments naturels et sur l’usage du magnétisme humain.
À propos des Esséniens, sachez que les méthodes qu’ils utilisaient pour soigner les malades font partie des enseignements perpétués de nos jours par l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix. Comme je l’ai esquissé précédemment, ces méthodes étaient fondées sur trois éléments majeurs : usage de médicaments naturels (solides et liquides), intonation de sons vocaux, imposition des mains sur certaines parties du corps, accompagnée d’un certain type de respirations profondes. J’ajouterai que tout au long de son histoire, la Fraternité rosicrucienne a compté parmi ses membres des médecins et, d’une manière générale, des personnes impliquées dans la guérison. Parmi les plus célèbres, je citerai notamment Robert Fludd, Jean-Baptiste van Helmont, Thomas Vaughan, William Crookes, William Harvey, Charles Littlefield… Dans la « Fama Fraternitatis », Manifeste que cette Fraternité publia en 1614 il est d’ailleurs précisé que l’un des devoirs de ses membres était de venir en aide à ceux qui souffraient.
Si les Rose-Croix d’aujourd’hui s’intéressent à la guérison, cela ne veut naturellement pas dire qu’ils pensent que l’on peut se passer de la médecine ou de la chirurgie, au point de ne pas y recourir lorsque cela est nécessaire. Agir ainsi serait totalement irresponsable et ne manquerait pas d’aggraver la situation. De même, ils ne se livrent en aucun cas à une « application illégale de la médecine », ne serait-ce que parce qu’ils sont respectueux des lois et ne prétendent en aucun cas être des “guérisseurs”. Disons plutôt qu’ils utilisent les méthodes rosicruciennes en complément des traitements classiques, et ce, dans le but de renforcer et si possible d’accélérer les processus de guérison. Cela étant, environ 10 % des membres de l’A.M.O.R.C. œuvrent dans le domaine médical ou paramédical, ce qui leur permet d’allier leur savoir “académique” à leurs connaissances mystiques, dans l’intérêt des patients qu’ils traitent.
La souffrance physique, mentale ou morale
Les êtres humains ne souffrent pas uniquement de maladies physiques, localisées dans un organe ou une fonction vitale. Hélas, ils peuvent être sujets à des désordres psychologiques. Selon les cas, il est nécessaire de faire appel à un psychologue, un psychanalyste ou un psychiatre. Il n’y a aucune honte à cela. Si j’insiste sur ce point, c’est parce que nombre de personnes qui “souffrent dans leur tête” refusent d’aller consulter un spécialiste, de crainte de passer aux yeux des autres, notamment de leurs proches, pour anormales ou déséquilibrées. Si vous faites partie de ces personnes, ce que naturellement je déplorerais, n’hésitez pas à consulter, et ne vous préoccupez pas de ce que les autres pourraient penser. Songez plutôt à ce qui est bien pour vous, en l’occurrence être soulagé(e), voire guéri(e). Le cas échéant, vous constaterez que certains troubles psychologiques ont une cause physiologique. À titre d’exemple, la dépression a parfois son origine dans une carence en vitamines ou oligoéléments ; d’autres dans un manque ou un excès de sommeil. Quoi qu’il en soit, ne restez pas à souffrir ; il existe nécessairement des traitements susceptibles de vous rendre la vie plus agréable.
Certes, il y a des personnes (enfants, adolescents, adultes) qui souffrent de troubles mentaux incurables, dus le plus souvent à des désordres ou des déficiences neurologiques. Ce peut être de naissance, en raison d’une maladie, ou suite à un accident. Là aussi, on ne peut que compatir, non seulement à leur état, mais également au désarroi de leurs proches. Cela dit, quelle que soit la gravité de leur handicap mental, ces personnes, parfois au-delà des apparences, ont une vie intérieure plus riche que l’on pourrait penser a priori et vivent des expériences qui contribuent à leur évolution spirituelle. Cela suppose d’admettre que tout être humain possède une âme et qu’il ne se limite pas à un corps physique maintenu en vie par des processus purement physiologiques. De même, notre conscience ne se réduit pas à ses phases objective, subjective et subconsciente ; elle intègre des niveaux subliminaux indépendants de nos fonctions cérébrales. Ce fait a été mis en évidence par des personnes revenues de comas ayant duré des semaines, des mois, voire des années.
Mais la souffrance n’est pas toujours la conséquence d’une maladie, d’un accident ou d’une agression. Par ailleurs, elle ne s’exprime pas uniquement par des douleurs physiques ni des troubles psychologiques ou mentaux. Elle est parfois morale et se traduit alors par un profond sentiment de tristesse, d’angoisse, de désespoir, d’inquiétude, de morosité… Il en est ainsi chez les personnes qui ont perdu un être cher, dont la maison a été détruite lors d’une tempête ou d’une inondation, qui sont au chômage et ne parviennent pas à trouver un emploi, qui manquent de moyens financiers pour vivre décemment, etc. Même si elles sont en bonne santé, même si elles sont bien équilibrées, elles souffrent intérieurement. Que dire également de celles qui, enfants ou adultes, ont subi des sévices et autres violences ? Dans les cas extrêmes, elles perdent le goût de vivre et sombrent dans la dépression. Dès lors, ce qui n’était qu’une “crise” morale passagère devient malheureusement une maladie psychologique, voire mentale.
J’ignore si vous êtes spiritualiste, au sens de croire en Dieu, en l’existence d’une âme en vous, et en une après-vie. Quel rapport y a-t-il avec la souffrance ? Des études sérieuses et impartiales ont montré que la spiritualité, la foi, sont des facteurs de guérison. Il s’agit d’un constat, car aucune explication rationnelle ne permet de comprendre pourquoi. D’un point de vue rosicrucien, c’est parce que des pratiques comme la prière et la méditation stimulent les forces curatives de notre corps et nous mettent en résonance avec celles qui œuvrent dans la nature. Toujours est-il que certains médecins ont intégré ces pratiques dans leurs protocoles thérapeutiques. À cet effet, ils programment dans la journée des périodes sans soin et sans visite impromptue, au cours desquelles les malades peuvent prier et méditer, seuls ou en compagnie d’autres personnes, notamment de leurs proches.
Lorsque nous sommes malades, nous faisons généralement appel à un médecin. Cela étant, Paracelse, considéré comme l’un des précurseurs du Rosicrucianisme, pensait que « chacun doit être son propre guérisseur » et que « c’est dans la nature que se trouvent les meilleurs remèdes ». De toute évidence, les Rose-Croix partagent ce point de vue. C’est ainsi que tout en ayant recours à la médecine et à la chirurgie lorsque cela est nécessaire, ils font appel à leur « Médecin intérieur », qui ne fait qu’un avec leur « Maître intérieur ». Autrement dit, ils s’adressent à ce qu’il y a de plus spirituel en nous et sollicitent les énergies curatives qui sont toujours prêtes à s’activer dans notre corps. Ils utilisent dans ce but la création mentale, l’auto- suggestion ou la prière, dans leur application la plus mystique. Ainsi que le prouve l’expérience, cette manière d’opérer donne de très bons résultats.
La souffrance n’est pas une nécessité pour évoluer spirituellement
Comme je l’ai déjà précisé, la souffrance n’est pas une nécessité pour évoluer spirituellement. Par ailleurs, elle n’est pas une fatalité, en ce sens qu’elle a souvent son origine dans le comportement des hommes : ce sont eux qui font les guerres, avec toutes les horreurs qui en résultent ; ce sont eux qui s’agressent mutuellement sous l’impulsion de leurs faiblesses, de leur ignorance et de leur intolérance ; ce sont eux qui polluent la planète et contribuent à l’apparition de maladies graves (cancers, leucémies…) ; ce sont eux qui conduisent avec imprudence et causent des accidents dont certaines victimes en subissent à jamais les séquelles, etc. Vous conviendrez également que de nombreuses maladies sont dues à une mauvaise hygiène de vie. Il résulte de ce constat que les êtres humains souffriraient infiniment moins s’ils étaient plus sages.
Lorsque nous avons mal, nous avons tendance à nous focaliser sur notre souffrance. Ce faisant, nous lui donnons encore plus d’intensité et l’“installons” dans notre conscience. En l’absence d’analgésiques ou dans l’attente qu’ils fassent effet, le mieux est de se concentrer sur des pensées qui nous font du bien : nous rappeler des souvenirs agréables, visualiser de beaux paysages, songer à des projets qui nous rendent heureux… Ceci est valable également pour les souffrances morales. Comme on le dit familièrement, il faut « se changer les idées » et puiser en nous-mêmes la volonté de rompre avec la tristesse, le chagrin, l’angoisse, le désarroi… Certes, c’est là une entreprise difficile, mais cette forme de création mentale est vraiment efficace pour positiver notre état de conscience, ne serait-ce que momentanément. L’idéal, en le faisant, est d’effectuer des respirations profondes, car elles contribuent à se détendre, ce qui favorise la guérison.
Convaincus que la spiritualité est un facteur et un vecteur de guérison, les Rose-Croix effectuent chaque jour un travail particulier pour venir en aide à ceux qui souffrent physiquement, mentalement ou moralement. Ce travail, connu sous le nom d’« entraide spirituelle », a lieu entre 12h00 et 12h30. Il est fondé sur la mise en mouvement d’énergies positives, au moyen d’une méthode spécifiquement rosicrucienne. Celle-ci n’a rien d’une pratique magique, théurgique ou occulte ; elle ne s’inscrit pas non plus dans la mouvance “new age”, ne serait-ce que parce qu’elle est en vigueur dans l’A.M.O.R.C. depuis plus d’un siècle. Toute personne, Rosicrucienne ou non, peut en bénéficier ; il suffit pour cela d’en faire la demande en contactant le siège de l’Ordre. Là encore, j’insiste sur le fait que cette entraide spirituelle ne se substitue aucunement à la médecine ou à la chirurgie ; elle constitue un complément que l’on peut qualifier de « métaphysique ».
Si vous êtes athée ou matérialiste, ce que je viens d’expliquer au sujet de l’« entraide spirituelle » vous semblera absurde. Sans chercher à vous convaincre, vous noterez que ceux qui ont le plus contribué aux progrès de la médecine étaient spiritualistes. Tel était notamment le cas de ceux que j’ai déjà cités. Hippocrate, considéré traditionnellement comme le « père de la médecine », l’était aussi. Considérant que tout être humain est une âme incarnée dans un corps, il fut l’un des premiers à traiter les malades dans une approche holistique. Il admettait également l’existence de forces curatives en l’homme et dans la nature. Aussi, je regrette que la médecine actuelle, bien que s’appuyant sur le « serment d’Hippocrate », ait pris au cours du temps une orientation de plus en plus matérialiste et en soit venue à ne jurer que par l’usage de médicaments pour la plupart chimiques. Elle serait tellement plus efficace si elle renouait avec l’idée que nous sommes effectivement corps et âme, et que « santé » rime également avec « spiritualité ».
Si vous faites partie des personnes qui souffrent, je me doute bien que la lecture de cette lettre ouverte n’aura pas suffi à vous soulager, encore moins à vous guérir. J’espère néanmoins qu’elle aura suscité en vous des réflexions qui vous auront été utiles. Peut-être aussi vous aura-t-elle rendu réceptif à l’entraide spirituelle que j’ai évoquée précédemment, même si vous n’en avez pas conscience objectivement ? Quoi qu’il en soit, je souhaite que votre âme, au-delà de vos souffrances physiques, mentales ou morales, se sente bien. Sans aller jusqu’à dire que c’est là l’essentiel, j’en serais vraiment heureux pour vous.
Dans cet espoir, je vous adresse mes meilleures pensées.






Cet article a 11 commentaires
Oui comme le fait comprendre Sylvie Thérèse au sujet de cette lettre mettre un baume sur son cœur et sur celui des autres voilà qui est important. Encore faut il iaussi pouvoir la « reconnaître » et ainsi mieux l’accepter pour pouvoir en guérir. Bien à vous
Ce qu’il a lieu de retenir de cette lettre est que Regie par la loi de Causalité les épreuves si nous les envisageons sur une Dimension spirituelle de vient un excellent moyen pour connaître et évoluer, car les effets engendré par une épreuve nous pousse à rechercher l’origine de celle ci pour rétablir l’équilibre et ou l’harmonie. Mais pour ce qui ne dépend nullement des actions nous devons développer les vertus tel que le lâcher prise, l’acceptation et l’amour pour voir une amélioration
Très beau texte qui nous incite à penser à envoyer de l’ amour à tout ceux que l’on porte dans son coeur. Puisque nous sommes UN envoyer de l’amour me ramène à l’Etre divin que je suis et à faire entièrement confiance que cette énergie lumière va aider à éclairer la personne qui est ouverte à recevoir cette force divine et à faire confiance que la Source est juste là tout près à l’intérieur de Soi.Gratitude pour ce texte et ces belles réflexions.
Une telle lettre est toujours la bienvenue car elle nous rappelle que non seulement nous sommes des êtres humains et pendant notre passage sur cette terre on vivra toutes sortes d’expériences dont la souffrance; du même coup on apprend qu’avec la spiritualité on pourrait vaincre tout cela et mieux comprendre notre environnement.
Cette lettre est bienfaisante, apaisante, réconfortante. C’est comme la rosée du matin ou une gorgée d’eau fraîche lors d’une grande chaleur. Elle apporte consolation et Lumière. Merci de tout cœur, monsieur Toussaint. Dans ce temps tumultueux où de plus en plus de frères et soeurs humains souffrent, il est heureux et salutaire que des gens comme vous, malgré les responsabilités qui remplissent leur quotidien, pensent et choisissent de s’arrêter pour exprimer leurs pensées de consolation et de compassion à l’égard de tous ceux et celles qui souffrent ici et ailleurs sur notre planète. Comme dit un de mes petits-fils de six ans, c’est comme “un câlin” affectueux, une main posée sur l’épaule d’une personne malade pour lui dire “courage, prends soin de toi et reviens vite en santé”. Cette lettre est pour moi un baume apaisant, un appui à redresser ma colonne vertébrale comme proche-aidante et à mettre en pratique ce mot de monsieur Christian Bertrand “Allez de l’avant”. Le sujet que vous avez abordé dans cette lettre est pour moi du réconfort et la manière de l’exprimer remue mon être. C’est tellement important de savoir prendre soin de soi pour bien garder en santé cette vie qui nous est donnée même si, des fois, cela nous paraît être mission difficile. Au nom de ceux et de celles qui recevront de façon directe ou indirecte les vœux de guérison et de santé que vous leur exprimez dans cette lettre et dans vos intentions positives de visualisations, je vous remercie, monsieur Toussaint.
En complément de mon commentaire du 09 janvier 2020, date approximative du début d’une immense souffrance traversée par toute l’humanité et causée par le Covid 19, aux conséquences tragiques humainement parlant, et qui aujourd’hui, après son recul, trois année après, continue d’apporter cette fois, des souffrances d’ordre pécuniaire à une grande majorité des habitants de notre planète, remettre en perspective certains choix dans le but de trouver des solutions est souhaitable. Le moment est vraiment venu de se tourner vers d’autres possibilités de choix ayant été mises de côté pour apporter l’aide qu’il faut à l’humanité et la faire avancer avec un peu plus de sérénité, la spiritualité est une solution. En attendant, je propose « UTOPIE ROSICRUCIENNE » :
. Dieu de tous les hommes, Dieu de toute vie, dans l’humanité dont nous rêvons :
. Les politiciens sont profondément humanistes et oeuvrent au service du bien commun ;
. Les économistes gèrent les finances des Etats avec discernement et dans l’intérêt de tous ;
. Les savants sont spiritualistes et cherchent leur inspiration dans le Livre de la Nature ;
. Les artistes sont inspirés et expriment dans leurs oeuvres la beauté et la pureté du Plan divin ;
. Les médecins sont animés par l’amour de leur prochain et soignent aussi bien les âmes que les corps ;
. Il n’y a plus de misère ni de pauvreté, car chacun a ce dont il a besoin pour vivre heureux ;
. Le travail n’est pas vécu comme une contrainte, mais comme une source d’épanouissement et de bien être ;
. La nature est considérée comme le plus beau des temples et les animaux comme nos frères en voie d’évolution ;
. Il existe un Gouvernement mondial formé par les dirigeants de toutes les nations, oeuvrant dans l’intérêt de toute
l’humanité ;
. La spiritualité est un idéal et un mode de vie qui prennent leur source dans une Religion Universelle, basée
davantage sur la connaissance des lois divines que sur la croyance en Dieu ;
. Les relatons humaines sont fondées sur l’amour, l’amitié et la fraternité, de sorte que le monde entier vit dans la
paix et l’harmonie. » (esther melèdje)
Merci pour cette très belle lettre.Comme vous le dites, il est important de tout faire pour apaiser la souffrance afin de parvenir à la Paix du corps, du cœur et de l’âme. Et surtout, de prendre soin des autres de toutes les façons possibles.
Comme l’explique ici très bien Serge Toussaint, la perception de la souffrance comme une forme d’expiation et de rédemption est un héritage de la culture religieuse. Cette conception a certes permis à nombre de malheureux de supporter leur condition et de consoler leur souffrance pendant près de deux millénaires, mais aujourd’hui, force est de constater que cette idée d’un Dieu dont la rancune n’aurait d’égal qu’en Son amour, déconcerte la plupart de nos contemporains.
Pour ma part, la souffrance n’est autre que le signal d’une disharmonie, voire d’un danger de mort imminent. Il est donc naturel de chercher à s’en préserver, ce que chaque être vivant sur cette Terre essaie de faire inlassablement. D’un point de vue mystique, chercher à combler ce déséquilibre ou s’en protéger permet de lutter contre un « mal-être » qui fait que, à ce moment là, la vie n’ « est » pas correctement. Autrement dit, elle n’est plus capable de manifester pleinement ce qu’elle est. C’est en ce sens également qu’il peut aussi y avoir une souffrance morale ou spirituelle.
D’un point de vue moral, éthique, et même spirituel, l’humanité devrait s’évertuer à lutter contre toute forme de souffrance et surtout à ne pas en créer elle-même. À ce titre, elle devrait être soucieuse de toutes les cellules humaines qui composent son corps, et s’attacher à ce que tous les individus puissent vivre correctement et heureux, sans craindre ni famine, ni guerre. Et que dire de la souffrance indicible des animaux exploités, qu’ils soient d’abattoirs et d’expérimentation, sans oublier celle notre pauvre planète elle-même ?
Athée, religieux, spiritualistes : unissons nos forces pour faire de cette Terre, le Paradis qu’elle mérite d’être pour l’expression de la Vie. Impossible ? « Pour commencer, nous allons faire les petites choses faciles. Petit à petit, nous nous attaquerons aux grandes. Et, quand les grandes choses seront faites, nous entreprendrons les choses impossibles.» disait Saint François d’Assise.
A tous ceux qui, à travers le monde, souffrent physiquement, psychologiquement, mentalement et moralement, un message de compassion aux uns, une lettre ouverte vers l’espoir pour les autres. Si possible, se souvenant que, dans chaque circonstance, « aide-toi et le ciel t’aidera », apprendre à « être son propre médecin », comme le font les rosicruciennes et les rosicruciens, soulage et est souhaitable. La médecine officielle n’est pas négligeable.
Tout est dit dans cette lettre ouverte, j’ajoute une remarque que le pire ennemie de l’homme est le poison mental.
Nous vivons tous des moments de souffrance et votre lettre appelle au dépassement de soi pour transmuter la douleur physique ou psychologique. De pair avec le comité d’entraide spirituelle, lequel est très efficace lorsqu’on se met sincèrement en contact avec lui en demandant au Dieu de son coeur de l’aide, je pense aussi qu’il ne faut pas hésiter à aller chercher de l’aide auprès d’un professionnel de la santé pour obtenir les soins nécessaires lorsque cette souffrance perdure. Il me semble que travailler la souffrance sur les deux plans (spirituel et matériel) simultanément favorisera la bonne santé. Bien sûr, les émotions de tristesse ou de contrariété passagères sont plus faciles à transmuter, comme vous le dites, en se changeant les idées ou encore en cherchant le côté positif de la situation déplaisante ou en demandant conseil à son subconscient que l’on appelle le maître intérieur.