Une définition de la spiritualité
Dans la plupart des livres de référence, la spiritualité est définie comme «l’ensemble des croyances et des pratiques qui concernent la vie spirituelle», ou comme «ce qui est propre à l’âme en tant qu’émanation d’un Principe divin». Bien qu’intéressante, la première définition est très générale, car les croyances et les pratiques en matière de spiritualité sont aussi nombreuses que variées et n’ont cessé d’évoluer au cours des âges. Par ailleurs, le concept de vie spirituelle est très vague, en ce sens qu’il y a autant de manières de vivre sa foi que de croyants, qu’ils suivent ou non une religion. Quant à la seconde définition du mot «spiritualité», elle est également très évasive, car elle est liée à l’idée que tout spiritualiste se fait de l’âme et de Dieu. Elle est donc subjective et couvre elle aussi un grand nombre de croyances et de pratiques.
Spiritualité et religiosité
La plupart des gens considèrent que la spiritualité est indissociable de la religion et des croyances qui lui sont propres. Autrement dit, beaucoup de personnes pensent qu’être spiritualiste, c’est être Chrétien, Juif, Musulman, Bouddhiste, Hindouiste, etc. Pourtant, on peut tout à fait mener une vie spirituelle, admettre l’existence de l’âme et croire en un Principe divin, sans pour autant suivre une voie religieuse. La spiritualité, au sens le plus noble du terme, n’est donc pas l’apanage du Christianisme, du Judaïsme, de l’Islam, du Bouddhisme, de l’Hindouisme, etc., et ne s’appuie pas nécessairement sur un credo, généralement dogmatique. Cela signifie que l’on peut être spiritualiste sans avoir l’esprit religieux. Tel est précisément le cas des membres de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix.
À propos de l’âme humaine
En tant que spiritualistes, les Rose-Croix admettent, non seulement l’existence de Dieu, au sens d’Intelligence universelle et impersonnelle, mais également celle de l’âme. Conformément à l’ontologie rosicrucienne, celle-ci se présente en tout être humain sous l’aspect d’une énergie spirituelle qui imprègne toutes les cellules du corps, à la manière dont l’air emplit toutes les pièces d’une maison. En fait, c’est elle qui anime chacun de nous et fait de lui un être à la fois vivant et conscient. Par ailleurs, elle est une émanation de l’Âme universelle, laquelle est pure et parfaite en essence. Notre âme correspond par conséquent à ce qu’il y a de meilleur et de plus noble en nous. Cela revient à dire que ce que l’on appelle «qualités» (Socrate préférait les désigner sous le nom de «vertus») sont des attributs de notre Moi intérieur et prennent leur source dans notre nature divine.
La spiritualité rosicrucienne
La spiritualité rosicrucienne s’apparente donc à une quête mystique ayant pour but de conscientiser notre âme et de manifester à travers notre comportement les vertus qui lui sont propres, parmi lesquelles la patience, l’humilité, la générosité, la tolérance, l’intégrité, etc. Autrement dit, elle vise à éveiller l’intelligence du cœur et le sens de l’éthique. Cela suppose d’avoir la volonté de se parfaire et de transmuter ses défauts en leurs qualités opposées. Tel est le fondement de l’alchimie spirituelle que les Rosicruciens pratiquent au quotidien pour devenir meilleurs dans leur manière de penser, de parler et d’agir. Un tel travail de transmutation permet, non seulement de devenir une bonne compagnie pour soi-même et pour autrui, mais également de contribuer à l’amélioration de la société, ce qui devrait être le but de tout spiritualiste.
Le mysticisme rosicrucien
Le mysticisme rosicrucien ne se limite pas à pratiquer l’alchimie spirituelle dans le but d’évoluer intérieurement et de se parfaire sur le plan humain. Il permet également de prendre conscience de nos talents et de nos dons (nous en avons tous) et de les exprimer dans la vie courante. En cela, il favorise ce que l’on appelle de nos jours le «développement personnel». C’est ainsi que les Rose-Croix œuvrent conjointement à l’évolution de leur âme et à l’épanouissement de leur personnalité, les deux étant indissociables. Parallèlement, ils s’emploient à maîtriser leur vie, c’est-à-dire à l’orienter positivement et à la rendre aussi conforme que possible à leurs espérances. Vu sous cet angle, le Rosicrucianisme s’apparente à une philosophie pratique ayant pour but de s’épanouir aussi bien sur le plan matériel que spirituel, l’un n’empêchant pas l’autre.
Cet article a 32 commentaires
Quand j’entends le mot « spiritualité » je pense à mon père un homme vrai comme disait un cousin médecin, effectivement il avait une spiritualité naturelle dans la simplicité du cœur .
Une voie équilibrée et équilibrante
La spiritualité de l’Ordre de la Rose-Croix englobe l’ensemble des enseignements durant le cheminement et leur application qui contribuent dans la perfectionnement de l’être, capable de nous aider à devenir un être vertueux et de contribuer dans la transformation du globe terrestre en vue de devenir un lieu d’Harmonie, de Paix et d’Amour.
Quelque soit le chemin emprunté, l’objectif final reste le même : – la sagesse,
– le bonheur,
– la sérénité.
Fondements » du Temple intérieur » propre à chacun.
Que l’on pratique une spiritualité, une religion ou une réflexion philosophique, le but est l’éveil personnel qui est un cheminement intime qui consiste en une ouverture progressive de la vérité. Je reste convaincue que l’A.M.O.R.C nous ouvre ce chemin de progression spirituel basé sur la tradition, l’intuition et le raisonnement; elle complète les apports religieux et les doctrines philosophiques dont la mise en perspective permettra de ne pas se perdre sur la voie et la réussite de l’objectif final et ainsi éviter l’erreur, le dogmatisme et le sectarisme. Bien cordialement.
Les Rosicruciens ont hérité d’un ensemble de connaissances mystiques qui les ont permis de développer une spiritualité et qu’ils perpétuent dans le temps a travers leur enseignement. Nombreux sont les adhérents qui par l’application de ces enseignements qui constituent la spiritualité rosicrucienne vont permettre aux membres de pouvoir transmuter leurs défauts en leurs qualités opposées (Alchimie) et par des pratiques spirituelles de les éveiller afin de mieux s’intégrer dans la société non seulement de par notre comportement mais aussi par notre langage. En résumé, on pourrait dire que la Rose-Croix est une Organisation Mystique, Traditionnelle qui contribue dans l’amélioration de la vie dans la société et la définition de l’homme à venir.
Bonjour,
Je suis tout à fait d’accord. Il faut essayer d’ouvrir les yeux à ces personnes, qui ne connaisse pas encore la spiritualité. C’est tellement beau, et il y a tellement de belles choses à savoir… La vrai vie, la réalité des choses. Tout ça, nous devons tous le savoir afin de sortir de cette superficialité, de ce matérialisme comme vous dites et enfin trouver la paix et les joie qui sommeille en chacun de nous.
L’athéisme est la religion de celui qui se nomme ainsi, ne croire en rien? est ce possible ? en fait à mon humble avis non ce n’est pas possible!
Nous croyons ne serait ce qu’au lendemain , au soleil qui se lèvera , à celui ou celle qui partage notre vie, à nos enfants , au parfum d’une fleur , à la beauté d’un paysage, à la mélodie d’une chanson..; tout cela est amour, l’amour dans son sens le plus pur, sans avoir besoin de partenaire concret mais en tant que vibration propre, même si aujourd’hui très occulté par une société très matérialiste. Et qui dit amour dit spiritualité.
Nous avons atteint comme un niveau dans notre société. Les gens sont soumis, endettés, pour la plupart blasés. Ils végètent, attendant un miracle, qu’ils ne nomment pas miracle par ailleurs et pourtant… Là aussi il y a une attente de quelques chose de beau, de bien.
Cela ne peut plus durer et j’ai le sentiment qu’une prise de conscience se fait, même chez les plus endurcis. L’humain se rend compte que ce n’est pas ce qu’il devrait vivre, que son univers n’est pas satisfaisant. Et tant que l’humain croira qu’il peut bien y avoir une autre raison à la vie sur terre que celles que nous vivons actuellement, je pense que l’athéisme ne peut exister. D’ailleurs il ne saurait exister sans la spiritualité … Je le compare plus à une forme de colère envers le Divin, le rejet du Divin, mais un humain qui ne croit plus en rien est un humain mort dans son âme ou dans son enveloppe.
La religiosité sert à conscientiser Dieu, mais la spiritualité, en insufflant de la sensibilité à « l’homme », fait évoluer sa conscience.
Nous nous trouvons en ce moment à un carrefour où nous avons le choix entre tourner notre conscience vers la spiritualité pour apporter un avenir plus heureux à l’humanité, ou ne pas aller dans ce sens et voir le chaos actuel que nous sommes entrain d’expérimenter se renforcer.
Merci. E. M.
Vu l’orientation que prend la mentalité des gens dans le monde actuellement, on a grand besoin de la spiritualité. Même à travers certaines religions on utilise le matérialisme en vue de faire des fidèles. Cela implique que l’aspect spirituel de l’homme devient de plus en plus négligé alors que la spiritualité est la voie qui nous conduit vers Dieu en étudiant et en appliquant les lois qui régissent la nature et qui facilitent l’évolution de l’âme.
Je souhaite que les responsables religieux prennent conscience de cette réalité et donnent une orientation spiritualiste aux pratiques religieuses, ce qui pourrait aboutir à une religion universelle basée sur la spiritualité.
« Passer…/…de la croyance à la connaissance » lisons-nous dans votre bel exposé sur la spiritualité. C’est ce passage essentiel allant de la croyance vers la connaissance, et dont vous soulignez l’importance, qui vient encore une fois susciter chez-moi une interrogation, une réflexion. Francis Bacon dans ses écrits disait qu’il existe une progression cognitive allant de la croyance, passant par l’opinion pour aboutir finalement à la connaissance. C’est justement cette progression, cette démarche évolutive et libératrice dont il serait instructif d’en comprendre plus à fond le mécanisme ! Quoiqu’il en soit, je crois que ce mécanisme de la pensée, s’il est enseigné ou encouragé, peut naître dans la psyché globale humaine par-delà les origines ethniques, culturelles ou religieuses.
Maintenant, comment des hommes et des femmes peuvent-ils passer d’une pensée basée sur la croyance (trop souvent superstitieuse) vers une pensée organisée de façon telle qu’elle puisse donner la préséance à l’expérience directe sur la croyance figée ? Pensons alors aux dogmes basés sur une mauvaise compréhension de la pensée d’Aristote et qui ont étouffé la recherche scientifique durant près de mille ans en Occident ! Bacon écrivait d’ailleurs que « les expériences sont différentes lorsque l’on passe de la bibliothèque à l’atelier ». L’Histoire des peuples nous a montré que trop de croyances, ou fausses connaissances, ont été basées sur des livres religieux ou sur des philosophies dogmatiques. Il m’apparaît clairement que les enseignements rosicruciens offrent cette possibilité d’accéder, progressivement, petit à petit, à une véritable connaissance vécue intimement. De plus, il m’a semblé aussi qu’il était clair que pour ceux et celles qui ont réfléchi à cette question de la spiritualité, seule l’expérience pouvait mener à la véritable connaissance de soi, ou du Soi comme guide.
Il me vient à l’esprit la très lumineuse phrase d’Augustin d’Hippone: « Ne cours pas au-dehors, reviens en toi: la vérité se trouve dans l’homme intérieur » (Noli foras ire, redi ad te ipsum: in interiore hominum habitat veritas). Je crois que le désir sincère de parvenir à cette véritable liberté basée sur la lumière de l’homme intérieur peut mettre en marche cette transformation, ce « revirement du coeur », faisant passer l’homme de la croyance à la connaissance. La croyance est liée à une certaine paresse mentale ainsi qu’à la mauvaise habitude de dissiper sa pensée dans l’évasion sous toutes ses formes alors que la connaissance qui pourra nous libérer de la pensée archaïque véhiculée par les dogmes (religieux, politiques, économiques et culturels) demande du courage, une discipline mentale et des efforts constants. Je crois que la liberté s’acquiert à un prix élevé.
Il me semble que la pauvreté la plus répandue et la plus désastreuse en Occident est la pauvreté de la spiritualité. Le matérialisme et l’athéisme ne sont pas à la source de ce vide, par contre ils veillent bien à entretenir ce sujet tabou, à émettre des jugements envers ceux qui recherchent la spiritualité dans leur vie et à creuser un écart entre le corps et l’âme, entre la matière et le divin. Cet écart peut même mener certains êtres à se perdre et à tomber dans l’abîme.
Pourtant oui, je trouve aussi naturel de se poser ces questions de vie, existentielles, qui viennent de l’intérieur, de comprendre ce qui nous anime et nous relie à la nature, à l’univers, à Dieu, d’être à l’écoute de cette Force et de respecter cette vie qui nous est donnée, ainsi que celle qui nous entoure. Heureusement que de plus en plus de personnes osent à nouveau se poser ces questions à voix haute et démarchent pour chercher des réponses. Je pense que le chemin sera encore long avant de passer d’une ère religieuse à une ère spirituelle, mais ici et là des graines sont semées, d’autres ont germées et d’autres portent déjà la saveur du blé, porteuses de nouveaux grains. Chaque grain pourra reproduire un nouveau germe et ainsi de suite.
Le côté dogmatique des religions et certaines croyances contribuent sans aucun doute fortement à ce vide spirituel, ce qui semble être tout le contraire de ce qu’ils proclament. Il est temps de rendre la liberté de pensée et d’être à l’humain, quel que soit son choix. Quand un système devient trop rigide il éclate ou casse ; c’est donc assez naturel que beaucoup se sont détournés de la religion pour mieux retourner à la source, à la connaissance universelle, tôt ou tard. Malheureusement, beaucoup font un détour par le vide, par l’abîme, avant de retrouver le chemin de la spiritualité. La spiritualité, issue de la Tradition primordiale, a été interprétée par les uns et les autres à travers les âges et ils en ont fait leur religion idéale au début, qui est devenue dogmatique par après, souvent au service de quelques-uns, usant de contrôle et de pouvoir sur d’autres. Cette prise de pouvoir, l’hypocrisie ressentie et la confusion crée par les religions, entre religiosité et spiritualité, explique également l’aversion à la spiritualité dans les yeux de ceux qui ne font pas la différence, cherchent la liberté d’être souvent sans approfondir la connaissance et se rebellent contre les religions.
Pourquoi l’humanité passe donc par ces expériences pour retrouver un jour l’unicité ? Ce qu’on vie au niveau du microcosme est le reflet du macrocosme et vice-versa. Alors, si l’humain doit passer par des passages difficiles et heureux pour évoluer sur son chemin spirituel avant de rencontrer cette belle lumière de près, qu’en est-il au niveau de l’humanité ? Cette pauvreté spirituelle pourrait-elle éclore comme une fleur dans le rayonnement spirituel en passant d’abord par l’engagement, la bienveillance, la connaissance et la compassion ? Je le souhaite de tout cœur pour le bonheur de chacun et le bien de l’humanité.
Au lendemain de la conscience de l’Homme, la conscience de ce qu’il est, la conscience de soi et du Soi, naquit une Tradition, la Tradition humaine, humaniste et spiritualiste, la Tradition des traditions. Aujourd’hui les mystiques, en particulier les Rose-Croix la nomment la « Tradition Primordiale ». Ces Rose-Croix se réclament de cette Source. Ailleurs, chez les Judéo-Chrétiens, elle est connue sous l’appellation de « Tradition Adamique ». Le mythique d’Osiris, dans l’Egypte antique, peut être une description de l’éclatement de ce noble Sentier en plusieurs chemins « qui tous mènent à Rome ». C’est, sans doute, sous l’effet de l’orgueil et de l’égoïsme de l’homme qu’eut ce vol en éclat. Osiris serait cette Pure, Grande et Noble Tradition. Je suis d’accord avec Filos qui dit:
« La religion purifiée du dogme est une aide considérable pour la spiritualité. […] La religion, me semble-t-il, devrait être un sentier qui relie l’homme à l’Esprit vivifiant, l’Esprit saint.
La religion a été proposée par des hommes bienveillants à l’humanité. Il est regrettable de constater à quelle mesure ce noble sentier a été corrompu et souillé par l’homme d’hier et d’aujourd’hui.
Cette souillure était déjà ressentie et décriée dans le mythe d’Osiris de Égypte antique. Osiris était un dieu qui gouvernait les hommes avec sagesse. Il avait pour épouse, Isis (la spiritualité=la Vertu= la Sagesse). Seth (la matérialité = le vice= la folie), son frère, conspira contre lui, le fit tuer et dépecer en plusieurs morceaux qu’il éparpilla de-ci de-là. Isis (la Sagesse) les rassemblera et redonnera vigueur à Osiris ».
« La religion devrait être une voie échelonnée […] Elle doit donc être une voie d’études, d’épreuves, d’examens, de progression vers la spiritualité. Elle doit, par conséquent, être éclairée par la lumière que procure la science de la matière, de la vie et de l’âme ».
Espérons pour bientôt l’unité des diverses traditions, sciences et religions, sous l’action bienveillante des Osiriennes et Osiriens actuels.
Croire en Dieu comme Énergie consciente, intelligente et à l’origine » de toute la Création et de tout ce qu’elle contient sur les plans visible et invisible » fait-il de moi une spiritualiste ? Je crois qu’il me faut travailler très fort au quotidien à décoder de mon mieux la connaissance des lois universelles afin de pouvoir les appliquer en moi et autour de moi, et ainsi me rapprocher de plus en plus de mon idéal fait de bonheur et d’humanisme…Puis transformer la croyance en connaissance et devenir ainsi une spiritualiste plus consciente d’elle-même et de sa spiritualité.
La religion est la voie de croyance, tandis que la spiritualité est la voie de la connaissance… Merci, c’est clair.
Équation : joie + détachement + noblesse d’esprit = un immense bonheur intérieur.
Personnellement je ne me sens pas religieuse au sens premier du terme et quelque part je pourrais me dire athéiste. Je crois effectivement à cette spiritualité à laquelle vous faites référence. Il est temps de s’élever, de sortir du matériel pour penser à ce qui compte vraiment pour nous, pour les autres et pour la planète.
Les moments de communion avec Dieu sont les instants les plus merveilleux que nous puissions connaître. L’orgueil s’éclipse et nous sommes alors capables de poser des actes qui «ne nous ressemblent pas», tant ils sont empreints d’un humanisme qui nous est plutôt étranger en temps ordinaires. Cette harmonie spirituelle est notre raison d’être, notre mission sur Terre. Nous entrons dans le «paradis» chaque fois que nous sommes en mesure d’être en communion parfaite avec Dieu.
La spiritualité peut se développer en dehors de toute religion. La vie matérielle nécessite obligatoirement la spiritualité pour développer une vie harmonieuse.
On dit souvent qu’il faut avoir les pieds sur terre et la tête dans les étoiles.
La connaissance, qui implique entre autres choses la compréhension, le respect et l’application des lois divines, aidera l’humanité à se recentrer sur sa quête de Dieu. Cette approche la conduira à la spiritualité qui, avec certitude, induit le bonheur, tel que chaque individu le conçoit.
En ce moment troublé que traverse notre planète victime de l’ivresse de la technologie et du matérialisme, il est temps qu’un appel à la spiritualité soit vraiment lancé à tous les hommes et à toutes les femmes qui veulent qu’un jours nous puissions vivre en paix sur cette terre notre Mère. Mais, parce que plusieurs voies se dressent devant nous, les unes par imposition, les autres par simple mais dangereuse ignorance, chacun doit se frayer un chemin qui lui semble le mieux adapté pour répondre à ce besoin humaniste et pour le bien-être de tous. Les chemins d’imposition sont ceux que les autres nous ont montré du doigt sans que cela réponde exactement à notre vision de la spiritualité. L’ignorance c’est aussi ce grand vice dont il faut se débarrasser lorsqu’on veut réellement se lancer sur le vrai chemin de la spiritualité. Mais, parce que chacun est libre de se choisir la voie qui répond exactement à sa vision humaniste du monde, nous pouvons aussi jeter un coup d’œil sur le meilleur de toutes les religions et chercher à le mettre au profit de toute l’humanité. Et pour ceux qui veulent vraiment suivre une voie de connaissance, la spiritualité rosicrucienne est destinée à tous, sans aucune discrimination. A chacun donc de choisir et à tous de penser pour notre humanité…
Il me semble que tous pouvons avoir une spiritualité puisqu’elle fait partie intrinsèque de l’âme. Encore faut-il pouvoir y accéder.C’est ici que s’instaure le dialogue intérieur de l’être…
Entendons-nous dire : « Qu’il est spirituel ! »
Ceci est alors perçu comme une marque, pour ne pas dire une qualité de l’individu, à s’harmoniser avec les force cosmiques. Et lorsque les voies sont sans ‘’barrières’’, un éclair de lucidité traverse notre mental et se transmet sous forme d’inspiration. Ceci pour expliquer que dans la spiritualité, il n’y a aucun dogme, j’allais même dire que cela est presque mécanique.
La spiritualité est en somme une affaire personnelle : lorsque nous sommes attentifs à autrui, non pas dans l’indifférence, mais en toute conscience, il se produit une réaction au niveau du cœur, puis de l’intellect que je qualifierais de joie indescriptible. Tout notre être est submergé de chaleur et est en accord avec les principes qui font que notre subconscient est en parfaite relation avec ce qu’il y a de plus intime en nous, notre moi.
Cet échange, je l’appelle l’émotion. Peu importe notre niveau de compréhension au niveau de l’intellect, puisque cela arrive lorsque le bien est notre mobile.
Il me semble donc que la spiritualité est exempte de la religion. A mon avis, à l’origine, les religions sont issues de la spiritualité, laquelle est universelle. A la longue, certains mouvements les ont fait siennes et ont alors concrétisé leur religion… C’est pour cela que les athée, les matérialistes ont une spiritualité ! Tous l’avons, car nous naissons avec. L’expérience de la vie sensibilise un tel ou un tel à la spiritualité et ils ne peuvent pas expliquer ce changement, car c’est carrément une alchimie mentale qui s’opère à travers ‘’nos corps.’’
Être à l’écoute d’autrui, de soi, contribue à l’élévation de notre âme, et par voix de conséquence à celle de l’humanité. C’est pour cela que nous sommes spiritualistes (Ne pas confondre avec spirites). Ma réflexion est la suivante : rester simple et faire preuve de bon sens vis-à-vis des aléas de la vie ! En fait, le paradoxe est bien là : « Ne pas savoir qu’on le sait. »
Bien fraternellement
Les grandes idées-forces sous-tendant les doctrines religieuses sont comme des accélérateurs de la pensée spirituelle. Mais, lorsque leur momentum évolutif est passé, la conscience des hommes doit être soumise à de nouvelles énergies plus appropriées. Il semble que le niveau de conscience de soi acquis par les hommes d’aujourd’hui soit dirigé vers l’expérimentation personnelle des réalités tant extérieures qu’intérieures. Il devient évident pour quiconque connaît un tant soit peu l’histoire des religions contemporaines, que ces doctrines si belles se sont transformées en dogmes si rigides qu’elles sont maintenant infirmées par les champs de recherche des diverses branches des sciences physiques et humaines. C’est comme si, au fil du temps, ces puissantes lignes de forces constituant les grandes idées spirituelles avaient été soudées pour en faire les barreaux d’une prison où seuls ceux qui ont appris à réfléchir ont pu s’en évader grâce à la pratique d’une vraie spiritualité libératrice.
Je rêve du jour où science et spiritualité deviendront les deux montants d’une échelle symbolisant une nouvelle connaissance unifiée, holistique, qui émanerait de ce mariage. Peut-être verrons-nous un jour un panthéisme scientifico-spirituel, où les recherches voudraient dire une découverte de l’Être à travers les lois régissant le monde physique aussi bien que le monde psychique. Mais cela demande un tour d’esprit où le matérialisme athée sera chose du passé.
Beau rêve naïf ? Je n’en suis pas si sûr.
L’homme est composé d’une âme et d’un corps afin de lui permettre d’évoluer au sein de la Création. Le corps, un véhicule temporaire adapté à son niveau de conscience et à son environnement, lui permet de vivre son expérience matérielle qui se finalise dans sa maitrise, et non dans son esclavage, comme nous le vivons depuis des millénaires et particulièrement de nos jours. L’âme, son essence primaire et éternelle, le guide vers sa finalisation spirituelle, l’incorporation ou le retour à sa Source, ce qui ne signifie pas que tout s’arrête là, bien au contraire.
L’homme, étant un éternel investigateur, provoque lui-même, par ses réflexions, ses émotions et son libre-arbitre, tôt ou tard, l’éveil de sa quête, ce qui n’exclut pas une récidive possible ou le retour à la case de départ, ceci avant d’avoir atteint un certain degré de conscience, où de facto toute récidive est exclue. À partir de cette quête, il fait appel aux institutions émergentes ou présentes et concordantes à son niveau d’évolution, afin d’orienter, donc d’assister et non d’incarcérer, sa conscience vers le monde spirituel d’où il provient d’ailleurs. Ainsi l’homme traverse différents stades de croyance commençant par la vénération des éléments ou déités naturelles, les cultes préhistoriques, les religions panthéistes, monothéistes etc. jusqu’à la philosophie, la spiritualité et le mysticisme, bien que le mysticisme soit également un germe occulte dans toutes les religions de tout temps.
Jusqu’à une époque pas si lointaine, la croyance s’accordait au niveau de conscience commun d’antan, et les religions reflétaient l’époque de leur émergence. Avec le temps elles exercèrent un grand pouvoir. Toutefois, il y avait toujours quelques penseurs exceptionnels, quelques précurseurs, avec leurs connaissances recueillies du passé et travaillant pour l’avenir. La Tradition primordiale et les écoles de Mystères ont persisté discrètement ; seulement quelques uns les entendaient et les instances officielles les persécutaient.
Mais nous avons tous plus ou moins évolué, ceci tant bien que mal, et les consciences commencent peu à peu et graduellement à s’élargir. Par contre les religions et leurs pratiques demeurent toujours inchangées ou inadaptées. De plus elles se durcissent, ce qui signifie qu’elles ne s’accordent plus à notre compréhension ou à l’évolution en général. Le détachement est manifeste, et nous nous préparons enfin, lentement, au prochain éveil, notamment à la spiritualité, elle qui surpasse la croyance et la religiosité, elle qui vise la connaissance par l’étude et la pratique, unissant l’essence commune de chaque religion, la philosophie, le mysticisme, l’humanisme et les sciences dans l’universalité, avec respect et amour, en toute liberté.
Cordialement
Il faut oeuvrer pour plus de « spiritualité ». Le matérialisme triomphant et excessif n’est pas souhaitable pour l’humanité, l’environnement, le bien-être souhaité par tous.
Une « religion universelle » est-elle souhaitable ? La pensée unique ne permet pas de progresser dans les connaissances. On peut accéder au sommet d’une montagne par l’une des nombreuses voies disponibles. L’essentiel c’est d’avoir les qualités physiques et mentales tout au long de notre montée vers l’objectif à atteindre.
Ne pas s’engager sur le chemin de la spiritualité est une faute grave, voire une ignorance car la spiritualité nous permet de communier plus profondément avec Dieu. Elle est une nécessité pour l’homme et surtout pour son évolution.
Merci.
La religion purifiée du dogme est une aide considérable pour la spiritualité. On peut être spirituel sans être religieux. On peut être religieux sans être spirituel. La religion, me semble-t-il, devrait être un sentier qui relie l’homme à l’Esprit vivifiant, l’Esprit saint. Autrement dit, la religion devrait constituer un moyen mis à la disposition de l’humanité pour atteindre les régions de l’âme, de l’Esprit. Ce n’est pas malheureusement le cas de nos trois religions monothéistes d’aujourd’hui.
La religion a été proposée par des hommes bienveillants à l’humanité. Il est regrettable de constater à quelle mesure ce noble sentier a été corrompu et souillé par l’homme d’hier et d’aujourd’hui.
Cette souillure était déjà ressentie et décriée dans le mythe d’Osiris de Égypte antique. Osiris était un dieu qui gouvernait les hommes avec sagesse. Il avait pour épouse, Isis (la spiritualité=la Vertu= la Sagesse). Seth (la matérialité = le vice= la folie), son frère, conspira contre Lui, le fit tuer et dépecer en plusieurs morceaux qu’il éparpilla de-ci de-là. Isis (la Sagesse) les rassemblera et redonnera vigueur à Osiris.
Actuellement la religion (les religions) vole en éclats sectaires et sectaristes, sans doute, par manque de spiritualité.
La religion devrait être une voie échelonnée. L’école officielle a pris de l’avance sur elle. Elle doit donc être une voie d’études, d’épreuves, d’examens, de progression vers la spiritualité. Elle doit, par conséquent, être éclairée par la lumière que procure la science de la matière, de la vie et de l’âme.
Une science qui étudie le physique en ignorant le spirituel me semble passer outre l’essentiel. Elle est incomplète. Une religion scientifique et une science véritablement religieuse sont indispensables pour faire la spiritualité. L’humanité d’aujourd’hui appelle, de tous ses vœux, une telle Religion universelle.
Cordialement.
Il n’ y a que les religieux qui pensent qu’ils font de la spiritualité !
Quant aux spiritualistes avancés sur le chemin, ils gardent silence et prient afin qu’enfin tous les Hommes s’éveillent à la Spiritualité, notre seul salut !
Merci.
Sauf respect des religions que nous avons tous ou pas, reçues, pratiquées ou non par transmission familiale (au moment de notre naissance ou autres) et que nous soutenons encore ; une chose est évidente, ne pas confondre avec la spiritualité, qui donne sens à notre vie ou le libre-arbitre de changer sa destinée, questions à se poser en temps qu’âmes lucides et entraînées dans le sens de vivre qui devient une force, laquelle est examinée en conscience et ne reste pas dans le vague. C’est cette quête de sens, d’espoir ou de libération et les demandes qui s’y rattachent, qui définissent le développement personnel avant de pouvoir guider les autres sur ce même chemin. La croyance est un fait, être sûr un autre ou admettre franchement son ignorance ; cette démarche de ne pas se tromper et trouver le sens réél de vivre qui devient cette force et la peine d’être vécu. cordialement.
L’adage qui dit qu’on ne peut cacher le soleil avec la main trouve ici tout son sens. Je pense que nous avons atteint un cycle d’évolution dans lequel l’âme humaine aspire de plus en plus vers la compréhension du Plan divin. La spiritualité, voie de connaissance par excellence, est le moyen par lequel l’Homme pourra réaliser cette union avec sa source divine et retrouver le bonheur véritable qu’il a longtemps cherché.
Hormis les descendants des écoles de mystères, des anciens philosophes et de la tradition primordiale, existe-t-il une institution humaine qui réponde encore aux besoins de l’homme ?
Les religions, la politique, l’économie, les services sociaux et, par conséquent, l’homme lui-même ont fait fausse route le jour où ils ont remisé Dieu dans le placard en affirmant que pour répondre à tous nos besoins nous avions l’argent et que pour tout expliquer nous avions la science.
L’euphorie de la nouveauté a vite fait place à un esclavage apathique, conséquence du vide intérieur, de l’absence de spiritualité.
La dernière génération a été tenu bien occupée par l’avènement de l’informatique et le vide s’est creusé un peu plus avec ce monde virtuel. Il me semble cependant qu’une bonne partie de la nouvelle génération se soit rendu compte de l’insatisfaction des contacts virtuels et se cherche un peu plus en groupe d’amis. Bien que certaines de leurs activités demandent à être révisées, je crois qu’il en sortira quelque chose de très positif. En fait, je crois que la »cassure » est déjà faite et que bientôt nous pourrons distinguer entre »l’ancien monde » et »le nouveau monde ». Souhaitons donc que ce nouveau monde s’établira sur des fondations venant du cœur et »qu’il sera »…
L’athée est considéré comme quelqu’un qui ne croit pas en Dieu au sens chrétien de ce terme. Cependant, peut-on dire qu’il ne croit pas dans les forces en action dans la nature? Est-il dépourvu de toute spiritualité?
Admettons qu’il a son interprétation sur ces sujets abstraits, tout comme les religions et autres branches de la pensée en ont les leurs.
Le matérialisme seul ne rend pas l’homme heureux, car ce dernier est de chair et d’esprit.. Il lui faut aussi la spiritualité bien comprise( à ne pas confondre avec la religiosité).