Comment l’Ordre de la Rose-Croix est-il perçu dans le monde ?

L’Ordre de la Rose-Croix est peu connu du public

Bien que l’Ordre de la Rose-Croix soit présent dans le monde entier, il est peu connu du public. A titre de comparaison, la Franc-Maçonnerie, à laquelle il est parfois comparé à tort, est connue de nombreuses personnes, tant parmi les « classes » dirigeantes que parmi les « classes » dirigées. Cela s’explique par le fait qu’elle fait régulièrement l’objet d’articles de presse, d’émissions de radio et de reportages à la télévision. Par ailleurs, de nombreux livres lui ont été consacrés et le sont encore sous couvert de grands éditeurs. S’agissant de l’A.M.O.R.C., il fait très rarement l’objet de couvertures médiatiques ou de publications.

Bien que présent dans le monde entier, l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix est peu connu du public.

Que disent les « sondages » ?

Des « sondages » ont montré que lorsque l’on demande à des personnes croisées sur un trottoir si elles connaissent l’existence de l’Ordre de la Rose-Croix, la plupart répondent « non ». Quelques-unes disent qu’elles en ont vaguement entendu parler, mais qu’elles ne savent pas précisément ce qu’il en est. Il y en a effectivement qui font le parallèle avec la Franc-Maçonnerie. Et certaines d’entre elles, sans trop savoir pourquoi, se risquent à dire sans conviction : « je crois que c’est une religion », ou pire encore : « je crois que c’est une secte ».  Or, il est facile de démontrer qu’il n’est ni l’une ni l’autre.

Qui connaît l’Ordre de la Rose-Croix ?

En fait, l’Ordre de la Rose-Croix n’est vraiment connu que des personnes qui s’intéressent au mysticisme, à l’ésotérisme, à la spiritualité et à la philosophie. Autrement dit, seuls ceux et celles qui sont en quête de connaissance et de sagesse en viennent éventuellement à s’intéresser au Rosicrucianisme. Le hasard n’existant pas, la « Providence » fait parfois qu’ils entendent parler un jour de l’A.M.O.R.C. et cherchent alors à en savoir davantage à propos de son histoire, de son enseignement et de sa philosophie. Aujourd’hui, la meilleure source d’information à son sujet est son site internet : www.rose-croix.org. C’est environ 20 000 internautes qui le consultent chaque mois.

« L’Ordre de la Rose-Croix ne sera jamais un « mouvement de masse«  »

Nous savons parfaitement que l’Ordre de la Rose-Croix ne sera jamais « un mouvement de masse », comme le sont la plupart des religions. Dans la juridiction francophone, il compte environ 20 000 membres et environ autant de sympathisants, lesquels en font partie par intermittence. Conformément à l’adage, ce n’est pas la quantité que l’A.M.O.R.C. recherche, mais la qualité, sachant naturellement que les Rosicruciens ne sont pas des êtres parfaits. Tout en perpétuant l’héritage culturel et spirituel qu’il a reçu du passé, il s’emploie également à éveiller les consciences à travers des publications destinées au public : « Positio F.R.C. », « Appellatio F.R.C. », « Déclaration des droits et des devoirs de l’Homme », « Charte des citoyens du monde », « Plaidoyer pour une écologie spirituelle », etc.

En 2014, l’Ordre de la Rose-Croix a publié un manifeste dans lequel il invite l’humanité à se donner une orientation spiritualiste, humaniste et écologiste.

L’Ordre de la Rose-Croix est reconnu d’utilité publique dans plusieurs pays

Dans plusieurs pays du monde, l’Ordre de la Rose-Croix est reconnu d’utilité publique en raison notamment de sa contribution à la culture, à l’éducation et à la paix. Peut-être aura-t-il un jour la reconnaissance de l’UNESCO ? Cela ne serait qu’un juste retour des choses, car le père spirituel de cette Institution mondiale n’est autre que Comenius (1592-1670), lequel fut un membre éminent de la Fraternité rosicrucienne de l’époque. On lui doit notamment un livre magistral : « L’Education universelle », dans lequel il en appelle, non seulement à une Education universelle, mais également à une Langue universelle, un Gouvernement universel et une Religion universelle. De nos jours, l’A.M.O.R.C. perpétue cet universalisme, au sens, non pas politique ou idéologique du terme, mais purement philosophique.

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